COPENHAGUE, Danemark - Le grand patron de l'Union cycliste internationale affirme que son sport a réussi à avoir le dessus dans sa lutte contre le dopage.

Le président de l'UCI Pat McQuaid affirme que les efforts de sa fédération pour mettre fin à la consommation illicite de substances visant à améliorer la performance « est en voie de rapporter » et les tricheurs se font prendre.

McQuaid a mentionné à titre d'exemple le programme de passeport biologique de l'UCI, qui vise à dépister le dopage sanguin.

Il a indiqué qu'ils allaient « d'une culture de dopage vers une culture d'antidopage ».

Lors d'une allocution prononcée au congrès de l'UCI, vendredi, McQuaid a évoqué le succès du Tour de France de cette année et a affirmé que cela permettrait d'attirer de nouveaux commanditaires et des organisateurs de courses à l'échelle mondiale.

« L'UCI continuera à s'engager contre le dopage », a-t-il poursuivi en relevant que le seul contrôle positif du Tour (Alexandre Kolobnev) n'avait pas donné lieu à scandale.

La responsable antidopage de la fédération internationale, Francesca Rossi, a précisé que 955 coureurs (contre 848 l'an passé) ont été soumis au passeport biologique cette saison.

« Les éléments obtenus depuis la mise en place du passeport nous permettent de mieux cibler les contrôles, a-t-elle ajouté. Cette année, nous en sommes à 8700, 400 de plus que l'an passé. 60 % de ces tests passent au contrôle de l'EPO. »

Le congrès s'est déroulé en marge des Championnats du monde sur route à Copenhague.