Le cycliste Antoine Duchesne est de retour à la maison après avoir réalisé un bel exploit.

Duchesne est devenu le deuxième Québécois de l'histoire à rallier le fil d'arrivée du Tour de France. C'est maintenant avec le sentiment du devoir accompli qu'il est de retour de la prestigieuse compétition. Il se dit encore enivré par la frénésie de cet événement unique en son genre.

« C'est la plus grande épreuve au monde, tous sports confondus. Donc, d'avoir été là et d'être passé à travers, c'est une belle sensation », souligne celui qui a complété le tour au 107e rang au classement général.

Le parcours du Tour, avec son coefficient de difficulté très élevé, met à rude épreuve le moral de tous les cyclistes. Duchesne l’a d’ailleurs réalisé.

« Tu dois te préparer mentalement à souffrir, souligne-t-il. Il y a du stress pour rentrer dans les délais. Tu prends des risques durant la course. Tu dois jongler avec diverses possibilités. C'est ce qui fait que c'est difficile mentalement et physiquement. »

Par ailleurs, l'omniprésence de la foule le long du parcours apporte une double dimension. Sa présence est parfois stimulante, sinon intimidante. Duchesne a noté les drapeaux canadiens le long de la route.

« C’était très stressant et émouvant d'entendre crier mon nom, de voir des drapeaux Direct Énergie et des drapeaux canadiens parmi la foule », mentionne celui qui s’attaquera maintenant à un autre défi, les Jeux olympiques de Rio. Il s’envolera pour le Brésil lundi.