Être cycliste sur route est un métier dangereux et Guillaume Boivin en a eu la confirmation, mardi, à la première étape du Binck Bank Tour, une compétition qui en compte cinq. Le porte-couleurs de l’équipe Israel Start-Up Nation a été au cœur d’une importante chute qui est survenue à quatre kilomètres de l’arrivée.

Alors que le Montréalais était aux avant-postes du peloton pour préparer le sprint final, un coureur de la Sunweb placé devant lui s’est décalé vers la gauche pour venir l’accrocher. Boivin s’est retrouvé au sol, amenant avec lui dans sa chute des dizaines de coureurs dans un effet domino.

« J’ai regardé sous mon épaule pendant une fraction de seconde pour voir où était mon sprinter et en même temps, un autre coureur est parti de la droite vers la gauche et a accroché ma roue avant. J’ai une part de responsabilité dans cet accident et j’en suis désolé. J’espère que tout le monde est correct », a dit Boivin dans le compte Twitter de son équipe.

Le Québécois a tout de même pu boucler le parcours de 132 kilomètres présenté entre les villes belges de Blankenberge et Ardooie au 120e rang, à un peu moins de 4 minutes du gagnant, Jasper Philipsen (UAE Team Emirates). Le Belge s’est imposé au sprint devant le champion du monde 2019, le Danois, Mads Pedersen (Trek-Segafredo).

Les informations à propos de l’état de santé de Boivin n’ont pas été partagées dans les heures qui ont suivi la fin de la course, sauf que sa formation a confirmé que son coéquipier belge Jenthe Biermans ne serait pas au départ de l’étape de mercredi, même si les radiographies n’ont révélé aucune fracture.

La deuxième étape du Binck Bank Tour sera un contre-la-montre individuel de 10 kilomètres dans les rues de Flessingue, aux Pays-Bas.

Le même jour, en Belgique, Hugo Houle, James Piccoli et Karol-Ann Canuel prendront part à la Flèche wallonne, à Huy.