PARIS (AFP) - La situation sanitaire s'améliore dans le peloton professionnel mais continue à poser problème surtout pour le haut niveau amateur, suivant les chiffres cités samedi par le Dr Armand Megret au cours de l'assemblée générale de la Fédération française de cyclisme (FFC).

Dix contre-indications temporaires, principalement pour des anomalies hématologiques, ont été délivrées l'année passée pour le peloton élite 1 (professionnels), soit 5,8 % du total des coureurs (171) qui ont dû se soumettre au suivi biologique.

Leur nombre s'est élevé à 65 contre-indications dans le peloton élite 2 (amateur haut niveau), ce qui représente 13,4 % des coureurs (485).

"Le sport de haut niveau, pratiqué parfois mal, peut déclencher des anomalies", a commenté le Dr Mégret qui a insisté particulièrement sur l'hyperferritinémie, sorte de "témoin de l'utilisation à des fins détournées d'un médicamement" même non interdit.

En 2004, le médecin fédéral a constaté "une stagnation voire une légère régression chez les professionnels" des cas de ferritines élevées (excès de fer) et "une diminution chez les élite 2" sans s'avancer sur l'explication.

"Cette tendance est encourageante. (...) Il faut savoir s'il s'agit d'une diminution du nombre de cas parce que les anciens coureurs partent progressivement ou si l'incidence des nouveaux cas a réellement diminué", a estimé le Dr Mégret.