Le dopage était toléré chez Rabobank
Cyclisme samedi, 5 mai 2012. 09:19 mercredi, 11 déc. 2024. 06:43
LA HAYE - Le quotidien néerlandais De Volkskrant affirme dans son édition de samedi que « le dopage fut toléré au sein de la formation cycliste Rabobank de 1996 jusqu'en 2007 », année de l'exclusion du Tour de France du Danois Michael Rasmussen, alors meneur de l'équipe.
Le quotidien explique s'appuyer sur des dizaines de témoignages recueillis auprès d'anciens coureurs, médecins et autres employés de la formation Rabobank pour affirmer que le dopage était "toléré", et même "dans certains cas organisé par l'équipe médicale".
Theo de Rooij, directeur général de l'équipe entre 2003 et 2007, dément tout dopage organisé, mais reconnaît dans le journal que certains coureurs ont pu y recourir. « Si cela a été le cas, il s'agissait alors d'une décision délibérée de l'équipe médicale », explique De Rooij, ajoutant que l'équipe « n'a jamais pris de risques déraisonnables » avec la santé des coureurs.
Officiellement, Rabobank a toujours condamné le dopage.
De Volkskrant a également interrogé Stefan Matschiner, ancien agent du coureur autrichien Bernhard Kohl (convaincu de dopage à la l'EPO Cera en 2008) et qualifié de « figure centrale d'un réseau de dopage en Autriche ». D'après lui, deux cyclistes néerlandais, notamment Michael Boogerd, ont eu recours au dopage par le biais de transfusions sanguines durant cette période.
Des cyclistes ayant couru pour Rabobank ont été rattrapés par des affaires de dopage ou fait l'objet de soupçons par le passé.
En 2007, le Danois Michael Rasmussen, alors maillot jaune sur le Tour de France, avait été mis hors course par sa propre équipe en raison de fortes présomptions de dopage.
En 2008, Michael Boogerd avait déjà été accusé par des médias d'avoir eu recours à des transfusions sanguines, à l'instar de son équipier russe Denis Menchov. Les deux hommes ont toujours démenti.
En 2009, le Néerlandais Thomas Dekker avait été contrôlé positif à l'EPO, à la suite d'analyses d'un échantillon datant de décembre 2007.
Samedi, le commanditaire principal de l'équipe, la banque Rabobank, a réagi en soulignant que « depuis 2007, une nouvelle structure et une nouvelle direction sportives ont été mises en place à la tête de l'équipe qui pratique la tolérance zéro » par rapport au dopage.
Présente dans le peloton depuis 1996, la formation Rabobank dispute actuellement le Tour d'Italie.
Le quotidien explique s'appuyer sur des dizaines de témoignages recueillis auprès d'anciens coureurs, médecins et autres employés de la formation Rabobank pour affirmer que le dopage était "toléré", et même "dans certains cas organisé par l'équipe médicale".
Theo de Rooij, directeur général de l'équipe entre 2003 et 2007, dément tout dopage organisé, mais reconnaît dans le journal que certains coureurs ont pu y recourir. « Si cela a été le cas, il s'agissait alors d'une décision délibérée de l'équipe médicale », explique De Rooij, ajoutant que l'équipe « n'a jamais pris de risques déraisonnables » avec la santé des coureurs.
Officiellement, Rabobank a toujours condamné le dopage.
De Volkskrant a également interrogé Stefan Matschiner, ancien agent du coureur autrichien Bernhard Kohl (convaincu de dopage à la l'EPO Cera en 2008) et qualifié de « figure centrale d'un réseau de dopage en Autriche ». D'après lui, deux cyclistes néerlandais, notamment Michael Boogerd, ont eu recours au dopage par le biais de transfusions sanguines durant cette période.
Des cyclistes ayant couru pour Rabobank ont été rattrapés par des affaires de dopage ou fait l'objet de soupçons par le passé.
En 2007, le Danois Michael Rasmussen, alors maillot jaune sur le Tour de France, avait été mis hors course par sa propre équipe en raison de fortes présomptions de dopage.
En 2008, Michael Boogerd avait déjà été accusé par des médias d'avoir eu recours à des transfusions sanguines, à l'instar de son équipier russe Denis Menchov. Les deux hommes ont toujours démenti.
En 2009, le Néerlandais Thomas Dekker avait été contrôlé positif à l'EPO, à la suite d'analyses d'un échantillon datant de décembre 2007.
Samedi, le commanditaire principal de l'équipe, la banque Rabobank, a réagi en soulignant que « depuis 2007, une nouvelle structure et une nouvelle direction sportives ont été mises en place à la tête de l'équipe qui pratique la tolérance zéro » par rapport au dopage.
Présente dans le peloton depuis 1996, la formation Rabobank dispute actuellement le Tour d'Italie.