Le dossier Di Luca serait classé
Cyclisme jeudi, 12 juil. 2007. 11:22 vendredi, 13 déc. 2024. 15:48
ROME - Liquigas, l'équipe du vainqueur du dernier Tour d'Italie Danilo Di Luca, a annoncé jeudi que le juge des audiences préliminaires du tribunal de Pescara (centre) avait classé le dossier du cycliste italien dans l'enquête pour dopage présumé "Oil for drug".
"Danilo Di Luca ne devra répondre d'aucun délit dans le cadre de l'enquête "Oil for drug", écrit Liquigas dans un communiqué. Le dossier du gagnant du dernier Giro a été classé par le juge des audiences préliminaires de Pescara. La mesure a été demandée par l'accusation elle-même".
Ce classement, qui met de facto Di Luca hors de cause au regard de la justice ordinaire, ne présage cependant rien au regard de la justice sportive.
Di Luca est ainsi convoqué samedi par le procureur antidopage du Comité national olympique italien (Coni) au sujet d'"Oil for drug".
"J'ai toujours été sûr que le dossier serait classé, a déclaré de son côté l'intéressé, cité dans le communiqué. Je ne peux donc pas dire que je suis surpris, mais je suis néanmoins très soulagé".
"Une autre étape importante m'attend maintenant, poursuit-il, la rencontre avec le procureur antidopage du Coni, Ettore Torri. Le jugement de la justice sportive compte pour moi autant que celui de la magistrature ordinaire".
140 perquisitions
"Je sais que, plus encore après ma victoire du Giro, beaucoup de jeunes me considèrent comme un exemple, insiste-t-il. C'est aussi pour cela que je ne veux pas et ne peux pas permettre que ma crédibilité soit mise en discussion. J'affronterai l'audition de samedi sans aucun esprit polémique (...), mais au contraire avec une approche constructive, sûr de pouvoir démontrer mon innocence comme cela a été devant la justice ordinaire".
Ouverte en 2004, l'enquête "Oil for drug" se penche sur les relations de plusieurs dizaines d'athlètes avec le sulfureux Dr Carlo Santuccione, un médecin traitant de Cepagatti, petite localité des environs de Pescara sur le littoral adriatique.
A l'époque, la brigade antistupéfiants des carabiniers (NAS) avait mené 140 perquisitions et saisi des fioles d'hormones de croissance, des seringues d'EPO, des hormones anti-vieillissement et des anabolisants.
Les enquêteurs, qui avaient placé le cabinet de Santuccione sur écoutes et sous surveillance vidéo, avaient enregistré plusieurs conversations téléphoniques qui prouveraient des pratiques dopantes.
Parmi les patients du Dr Santuccione figuraient, outre Di Luca, Eddy Mazzoleni (Astana), 3e du dernier Giro, et un autre coureur de l'équipe Liquigas, Alessandro Spezialetti.
Mazzoleni et Spezialetti doivent respectivement être entendus vendredi et le 30 juillet par le procureur antidopage.
"Danilo Di Luca ne devra répondre d'aucun délit dans le cadre de l'enquête "Oil for drug", écrit Liquigas dans un communiqué. Le dossier du gagnant du dernier Giro a été classé par le juge des audiences préliminaires de Pescara. La mesure a été demandée par l'accusation elle-même".
Ce classement, qui met de facto Di Luca hors de cause au regard de la justice ordinaire, ne présage cependant rien au regard de la justice sportive.
Di Luca est ainsi convoqué samedi par le procureur antidopage du Comité national olympique italien (Coni) au sujet d'"Oil for drug".
"J'ai toujours été sûr que le dossier serait classé, a déclaré de son côté l'intéressé, cité dans le communiqué. Je ne peux donc pas dire que je suis surpris, mais je suis néanmoins très soulagé".
"Une autre étape importante m'attend maintenant, poursuit-il, la rencontre avec le procureur antidopage du Coni, Ettore Torri. Le jugement de la justice sportive compte pour moi autant que celui de la magistrature ordinaire".
140 perquisitions
"Je sais que, plus encore après ma victoire du Giro, beaucoup de jeunes me considèrent comme un exemple, insiste-t-il. C'est aussi pour cela que je ne veux pas et ne peux pas permettre que ma crédibilité soit mise en discussion. J'affronterai l'audition de samedi sans aucun esprit polémique (...), mais au contraire avec une approche constructive, sûr de pouvoir démontrer mon innocence comme cela a été devant la justice ordinaire".
Ouverte en 2004, l'enquête "Oil for drug" se penche sur les relations de plusieurs dizaines d'athlètes avec le sulfureux Dr Carlo Santuccione, un médecin traitant de Cepagatti, petite localité des environs de Pescara sur le littoral adriatique.
A l'époque, la brigade antistupéfiants des carabiniers (NAS) avait mené 140 perquisitions et saisi des fioles d'hormones de croissance, des seringues d'EPO, des hormones anti-vieillissement et des anabolisants.
Les enquêteurs, qui avaient placé le cabinet de Santuccione sur écoutes et sous surveillance vidéo, avaient enregistré plusieurs conversations téléphoniques qui prouveraient des pratiques dopantes.
Parmi les patients du Dr Santuccione figuraient, outre Di Luca, Eddy Mazzoleni (Astana), 3e du dernier Giro, et un autre coureur de l'équipe Liquigas, Alessandro Spezialetti.
Mazzoleni et Spezialetti doivent respectivement être entendus vendredi et le 30 juillet par le procureur antidopage.