Le dossier judiciaire du US Postal réglé dans les prochaines semaines
Cyclisme vendredi, 5 juil. 2002. 13:09 jeudi, 12 déc. 2024. 21:35
PARIS (AP) - Lance Armstrong, triple vainqueur du Tour de France, peut prendre sereinement samedi le départ de l'édition 2002 de la Grande Boucle. La juge d'instruction qui enquête sur d'éventuels faits de dopage au sein de l'équipe US Postal s'apprête en effet à boucler le dossier, aucune substance identifiable n'ayant été découverte lors des expertises, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.
Les expertises des échantillons sanguins et d'urine des coureurs de l'équipe américaine prélevés lors du Tour 2000, et saisis en mai 2001 à Lausanne (Suisse) au siège de l'Union cycliste internationale (UCI), n'ont rien révélé de probant ni décelé la trace de produits dopants identifiables, a-t-on précisé de mêmes sources.
En conséquence, la juge d'instruction Sophie-Hélène Chateau devrait dans les semaines à venir clore son instruction et transmettre le dossier au parquet de Paris afin que ce dernier prenne ses réquisitions, vraisemblablement, de non-lieu.
A ce jour, aucun des cyclistes de l'équipe américaine, Lance Armstrong en tête, n'a été mis en examen dans ce dossier ouvert en novembre 2000 pour infraction à la loi sur le dopage. Aucun n'a eu accès au dossier.
En février dernier, le coureur américain -"victime d'une suspicion médiatique", selon les mots de son avocat, Me Georges Kiejman- a refusé de répondre à une convocation de la brigade des stupéfiants pour remettre son dossier médical de l'UCI.
Cette remise du dossier médical devait permettre à l'expert médical désigné par la justice de le confronter aux résultats des premières analyses afin de déceler l'usage éventuel de produits masquants.
"Lance Armstrong n'est pas tombé dans la potion magique", s'était indigné peu après Me Kiejman auprès de l'Associated Press avant d'ironiser: "On n'est pas là pour être le cobaye d'un expert qui s'interroge sur le fait de savoir comment un coureur peut gagner trois fois le Tour de France"
Cette enquête a démarré après la découverte, par deux journalistes, d'un sac poubelle contenant des seringues et des compresses provenant de l'équipe US Postal lors de l'édition 2000 du Tour.
A l'occasion du procès Festina qui s'est déroulé à Lille en 2000, l'ancien entraîneur de cette équipe, Antoine Vayer, avait accusé implicitement Lance Armstrong de dopage. Ce procès a montré l'usage généralisé de substances dopantes dans le peloton.
Les expertises des échantillons sanguins et d'urine des coureurs de l'équipe américaine prélevés lors du Tour 2000, et saisis en mai 2001 à Lausanne (Suisse) au siège de l'Union cycliste internationale (UCI), n'ont rien révélé de probant ni décelé la trace de produits dopants identifiables, a-t-on précisé de mêmes sources.
En conséquence, la juge d'instruction Sophie-Hélène Chateau devrait dans les semaines à venir clore son instruction et transmettre le dossier au parquet de Paris afin que ce dernier prenne ses réquisitions, vraisemblablement, de non-lieu.
A ce jour, aucun des cyclistes de l'équipe américaine, Lance Armstrong en tête, n'a été mis en examen dans ce dossier ouvert en novembre 2000 pour infraction à la loi sur le dopage. Aucun n'a eu accès au dossier.
En février dernier, le coureur américain -"victime d'une suspicion médiatique", selon les mots de son avocat, Me Georges Kiejman- a refusé de répondre à une convocation de la brigade des stupéfiants pour remettre son dossier médical de l'UCI.
Cette remise du dossier médical devait permettre à l'expert médical désigné par la justice de le confronter aux résultats des premières analyses afin de déceler l'usage éventuel de produits masquants.
"Lance Armstrong n'est pas tombé dans la potion magique", s'était indigné peu après Me Kiejman auprès de l'Associated Press avant d'ironiser: "On n'est pas là pour être le cobaye d'un expert qui s'interroge sur le fait de savoir comment un coureur peut gagner trois fois le Tour de France"
Cette enquête a démarré après la découverte, par deux journalistes, d'un sac poubelle contenant des seringues et des compresses provenant de l'équipe US Postal lors de l'édition 2000 du Tour.
A l'occasion du procès Festina qui s'est déroulé à Lille en 2000, l'ancien entraîneur de cette équipe, Antoine Vayer, avait accusé implicitement Lance Armstrong de dopage. Ce procès a montré l'usage généralisé de substances dopantes dans le peloton.