Le Dr Fuentes dit avoir agi en médecin
Cyclisme jeudi, 6 juil. 2006. 10:16 samedi, 14 déc. 2024. 10:02
MADRID (AFP) - Le Dr Eufemiano Fuentes, mis en cause dans un vaste réseau de dopage sanguin dans le cyclisme, a déclaré jeudi matin à une radio espagnole avoir privilégié "la santé des sportifs" au risque de violer la loi antidopage, avouant par ailleurs être "physiquement menacé".
"Un médecin doit décider s'il préserve la santé du sportif ou s'il viole la loi sportive", a explique le Dr Fuentes à Cadena Ser. "Bien qu'il y ait une loi antidopage très concrète, la finalité de certains traitements est d'aider" le patient, a-t-il ajouté, disant que pour lui leur santé passait avant le respect de la loi.
"Le sport de haut niveau n'est pas sain", a ajouté Fuentes qui a avoué qu'il n'hésiterait pas à donner de l'EPO à son épouse, l'athlète Cristina Perez Diaz, si son état de santé l'exigeait.
Fuentes a par ailleurs admis avoir reçu des menaces "physiques" s'il parlait. "Bien sûr que j'ai peur", a dit le médecin qui a déçu les attentes nées de ses premières déclarations à Cadena Ser mercredi.
L'ancien médecin d'équipes espagnoles de cyclisme (Kelme, Once) avait révélé que la liste contenue dans le rapport d'enquête de la garde civile, consécutif à la saisie de documents à son cabinet, était incomplète.
"Tous les noms n'ont pas été cités", notamment dans d'autres sports comme "l'athlétisme, le tennis, le football", avait-il déclaré.
Selon lui, il omet certains "noms qui devraient y être", alors que certains "qui y figurent ne devraient pas y être".
"Un médecin doit décider s'il préserve la santé du sportif ou s'il viole la loi sportive", a explique le Dr Fuentes à Cadena Ser. "Bien qu'il y ait une loi antidopage très concrète, la finalité de certains traitements est d'aider" le patient, a-t-il ajouté, disant que pour lui leur santé passait avant le respect de la loi.
"Le sport de haut niveau n'est pas sain", a ajouté Fuentes qui a avoué qu'il n'hésiterait pas à donner de l'EPO à son épouse, l'athlète Cristina Perez Diaz, si son état de santé l'exigeait.
Fuentes a par ailleurs admis avoir reçu des menaces "physiques" s'il parlait. "Bien sûr que j'ai peur", a dit le médecin qui a déçu les attentes nées de ses premières déclarations à Cadena Ser mercredi.
L'ancien médecin d'équipes espagnoles de cyclisme (Kelme, Once) avait révélé que la liste contenue dans le rapport d'enquête de la garde civile, consécutif à la saisie de documents à son cabinet, était incomplète.
"Tous les noms n'ont pas été cités", notamment dans d'autres sports comme "l'athlétisme, le tennis, le football", avait-il déclaré.
Selon lui, il omet certains "noms qui devraient y être", alors que certains "qui y figurent ne devraient pas y être".