Le parquet belge veut renvoyer Vandenbroucke en correctionnelle
Cyclisme vendredi, 3 oct. 2003. 12:01 samedi, 14 déc. 2024. 18:01
(Source d'image:RDS)
TERMONDE (AFP) - Le ministère public demandera le renvoi du cycliste Frank Vandenbroucke devant le tribunal correctionnel pour possession et usage de produits interdits, a annoncé vendredi à l'AFP le porte-parole du parquet de Termonde.
"L'enquête qui avait débuté en février 2002 (suite à la découverte de produits dopants au domicile du cycliste, ndlr) est aujourd'hui terminée et le ministère public demandera bientôt devant la chambre du conseil le renvoi de M. Vandenbroucke devant le tribunal correctionnel", a précisé le porte-parole du procureur du Roi.
Frank Vandenbroucke et ses avocats disposent désormais de quinze jours pour consulter le dossier d'instruction et éventuellement demander des compléments d'enquête.
"Tout pourrait aller très vite maintenant. M. Vandenbroucke ne participant pas aux championnats du monde (le 12 octobre à Hamilton au Canada, ndlr), la convocation du coureur devant la chambre du conseil pourrait être effectuée dans les prochaines semaines", a poursuivi le porte-parole du parquet.
"Jusqu'à ce passage en chambre du conseil, le dossier est toujours soumis au secret de l'instruction", a encore expliqué cette source, refusant dès lors de confirmer une information publiée vendredi par le quotidien belge Het Laatste Nieuws affirmant que "la pharmacie (découverte en février 2002 chez VDB) était impressionnante".
Selon Het Laatste Nieuws qui citait sans les nommer des "sources judiciaires", les enquêteurs auraient découvert onze produits interdits différents dans la maison du cycliste dont de la testostérone, de l'Aranesp, des hormones de croissance, de la morphine, des amphétamines et du clenbuterol.
Dans le cadre de ce dossier, en juillet 2002, le coureur belge avait été suspendu six mois par la Communauté flamande de Belgique.
Cette année, Franck Vandenbroucke avait terminé 2e du Tour des Flandres au printemps sous le maillot de l'équipe Quick Step avant de connaître des ennuis de santé en été et de mettre fin à sa saison la semaine dernière.
"L'enquête qui avait débuté en février 2002 (suite à la découverte de produits dopants au domicile du cycliste, ndlr) est aujourd'hui terminée et le ministère public demandera bientôt devant la chambre du conseil le renvoi de M. Vandenbroucke devant le tribunal correctionnel", a précisé le porte-parole du procureur du Roi.
Frank Vandenbroucke et ses avocats disposent désormais de quinze jours pour consulter le dossier d'instruction et éventuellement demander des compléments d'enquête.
"Tout pourrait aller très vite maintenant. M. Vandenbroucke ne participant pas aux championnats du monde (le 12 octobre à Hamilton au Canada, ndlr), la convocation du coureur devant la chambre du conseil pourrait être effectuée dans les prochaines semaines", a poursuivi le porte-parole du parquet.
"Jusqu'à ce passage en chambre du conseil, le dossier est toujours soumis au secret de l'instruction", a encore expliqué cette source, refusant dès lors de confirmer une information publiée vendredi par le quotidien belge Het Laatste Nieuws affirmant que "la pharmacie (découverte en février 2002 chez VDB) était impressionnante".
Selon Het Laatste Nieuws qui citait sans les nommer des "sources judiciaires", les enquêteurs auraient découvert onze produits interdits différents dans la maison du cycliste dont de la testostérone, de l'Aranesp, des hormones de croissance, de la morphine, des amphétamines et du clenbuterol.
Dans le cadre de ce dossier, en juillet 2002, le coureur belge avait été suspendu six mois par la Communauté flamande de Belgique.
Cette année, Franck Vandenbroucke avait terminé 2e du Tour des Flandres au printemps sous le maillot de l'équipe Quick Step avant de connaître des ennuis de santé en été et de mettre fin à sa saison la semaine dernière.