Le patron de Telekom croit en Aldag
Cyclisme samedi, 26 mai 2007. 14:16 samedi, 14 déc. 2024. 04:52
BERLIN - Le président de Deutsche Telekom, Rene Obermann, a assuré dans la presse dimanche qu'il avait toute confiance dans l'encadrement de la formation cycliste T-Mobile et Rolf Aldag après que ce dernier eut avoué cette semaine avoir utilisé des produits dopants dans les années 1990.
"Nous respectons et soutenons l'idée de l'équipe T-Mobile selon laquelle Rolf Aldag, dopé repenti, est le contrôleur le plus efficace" de ce qui pourrait se passer dans l'équipe, a déclaré M. Obermann à l'édition dominicale du quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
"Nous poursuivons notre engagement dans le cyclisme, car les sponsors ne doivent pas seulement être là pour récolter le succès", a souligné le dirigeant du groupe Telekom, dont T-Mobile est une filiale.
"La crédibilité d'un sponsor se gagne aussi lorsqu'il aide son équipe à sortir des phases difficiles", a-t-il poursuivi.
Aldag est l'un des anciens coureurs de Telekom à avoir avoué cette semaine s'être dopé à l'EPO dans les années 1990: l'ancien coéquipier de Bjarne Riis, qui, lui aussi, est passé aux aveux, et de Jan Ullrich, qui se tait, a été maintenu dans ses fonctions de manageur général de T-Mobile.
Cette décision a été critiquée par de nombreux observateurs.
T-Mobile a également annoncé qu'il restait engagé dans le cyclisme, tout au moins jusqu'à l'expiration de sa licence ProTour en 2010: l'opérateur de téléphonie mobile, qui consacre 15 millions d'euros à son équipe cycliste, avait failli se retirer après l'implication en 2006 d'Ullrich, vainqueur du Tour de France 1997, dans l'affaire Puerto.
Il avait finalement décidé de rester en restructurant en septembre son équipe pour en faire un modèle du cyclisme propre, avec Aldag au poste de manageur général.
"Nous respectons et soutenons l'idée de l'équipe T-Mobile selon laquelle Rolf Aldag, dopé repenti, est le contrôleur le plus efficace" de ce qui pourrait se passer dans l'équipe, a déclaré M. Obermann à l'édition dominicale du quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.
"Nous poursuivons notre engagement dans le cyclisme, car les sponsors ne doivent pas seulement être là pour récolter le succès", a souligné le dirigeant du groupe Telekom, dont T-Mobile est une filiale.
"La crédibilité d'un sponsor se gagne aussi lorsqu'il aide son équipe à sortir des phases difficiles", a-t-il poursuivi.
Aldag est l'un des anciens coureurs de Telekom à avoir avoué cette semaine s'être dopé à l'EPO dans les années 1990: l'ancien coéquipier de Bjarne Riis, qui, lui aussi, est passé aux aveux, et de Jan Ullrich, qui se tait, a été maintenu dans ses fonctions de manageur général de T-Mobile.
Cette décision a été critiquée par de nombreux observateurs.
T-Mobile a également annoncé qu'il restait engagé dans le cyclisme, tout au moins jusqu'à l'expiration de sa licence ProTour en 2010: l'opérateur de téléphonie mobile, qui consacre 15 millions d'euros à son équipe cycliste, avait failli se retirer après l'implication en 2006 d'Ullrich, vainqueur du Tour de France 1997, dans l'affaire Puerto.
Il avait finalement décidé de rester en restructurant en septembre son équipe pour en faire un modèle du cyclisme propre, avec Aldag au poste de manageur général.