Le ras-le-bol des coureurs
Cyclisme mercredi, 25 juil. 2007. 09:17 mercredi, 11 déc. 2024. 09:48
ORTHEZ - Au lendemain de l'annonce du contrôle sanguin positif d'Alexandre Vinokourov et de l'exclusion de la formation Astana, les coureurs du Tour de France ont exprimé mercredi leur ras-le-bol du dopage avant le départ de la 16e étape entre Orthez et Gourette-Col d'Aubisque.
Alors que le Danois Michael Rasmussen, porteur du maillot jaune, a été sifflé par une partie du public, Christophe Moreau, le leader d'AG2R, s'est fait le porte-parole des coureurs qui en ont assez des tricheurs.
Il a souhaité que Rasmussen quitte le Tour rappelant que le remplissage de planification est obligatoire et que l'on sait que la localisation du coureur n'est pas respectée en temps et en heure, et surtout que les contrôles inopinés le concernant n'ont pas été respectés.
Le départ a été différé de 13 minutes, en raison de la manifestation de mauvaise humeur des coureurs mécontents.
Ces derniers faisaient partie des formations regroupées dans le "Mouvement pour un cyclisme crédible". Il s'agit de Cofidis, la Française des Jeux, AG2R, Bouygues-Telecom, Crédit Agricole, Agritubel et Groslteiner, qui se sont réunis mardi à Pau pour dénoncer le dopage et notamment la possibilité légale pour les coureurs de pouvoir prendre des corticoïdes s'ils disposent d'une autorisation à usage thérapeutique.
Rasmussen (Rabobank), en tête du classement général du Tour avec 2,23 minutes d'avance sur l'Espagnol Alberto Contador (Discovery-Channel), a reçu en moins de deux ans quatre avertissements pour manquement à l'obligation de signaler sa localisation aux instances dirigeantes. Il est sous le coup d'une sanction de l'Union cycliste internationale (UCI) en cas de nouvelle infraction à la réglementation.
D'après le contrôle, Alexandre Vinokourov a bénéficié d'une transfusion sanguine homologue lors du contre-la-montre d'Albi samedi dernier. Selon, "L'Equipe" un deuxième contrôle effectué après sa deuxième victoire d'étape lundi à Loudenvielle serait aussi positif à cette méthode de transfusion interdite, consistant à se faire injecter le sang d'un donneur du même groupe.
Rasmussen dément tout dopage mais reconnaît "une petite erreur administrative".
Alors que le Danois Michael Rasmussen, porteur du maillot jaune, a été sifflé par une partie du public, Christophe Moreau, le leader d'AG2R, s'est fait le porte-parole des coureurs qui en ont assez des tricheurs.
Il a souhaité que Rasmussen quitte le Tour rappelant que le remplissage de planification est obligatoire et que l'on sait que la localisation du coureur n'est pas respectée en temps et en heure, et surtout que les contrôles inopinés le concernant n'ont pas été respectés.
Le départ a été différé de 13 minutes, en raison de la manifestation de mauvaise humeur des coureurs mécontents.
Ces derniers faisaient partie des formations regroupées dans le "Mouvement pour un cyclisme crédible". Il s'agit de Cofidis, la Française des Jeux, AG2R, Bouygues-Telecom, Crédit Agricole, Agritubel et Groslteiner, qui se sont réunis mardi à Pau pour dénoncer le dopage et notamment la possibilité légale pour les coureurs de pouvoir prendre des corticoïdes s'ils disposent d'une autorisation à usage thérapeutique.
Rasmussen (Rabobank), en tête du classement général du Tour avec 2,23 minutes d'avance sur l'Espagnol Alberto Contador (Discovery-Channel), a reçu en moins de deux ans quatre avertissements pour manquement à l'obligation de signaler sa localisation aux instances dirigeantes. Il est sous le coup d'une sanction de l'Union cycliste internationale (UCI) en cas de nouvelle infraction à la réglementation.
D'après le contrôle, Alexandre Vinokourov a bénéficié d'une transfusion sanguine homologue lors du contre-la-montre d'Albi samedi dernier. Selon, "L'Equipe" un deuxième contrôle effectué après sa deuxième victoire d'étape lundi à Loudenvielle serait aussi positif à cette méthode de transfusion interdite, consistant à se faire injecter le sang d'un donneur du même groupe.
Rasmussen dément tout dopage mais reconnaît "une petite erreur administrative".