PARIS (AFP) - Le Tour de France cycliste 2003 a été bouclé par son vainqueur, Lance Armstrong, à la moyenne de 40,940 km/h, la plus rapide dans l'histoire de l'épreuve.

La comparaison entre les éditions doit être relativisée par différents paramètres, notamment l'intensité de la course, les différences de parcours et les conditions météo variables d'une année à l'autre, sèches pour l'essentiel en 2003.

"Pourquoi faudrait-il en rester aux moyennes de Louison Bobet et de Jacques Anquetil ?", a estimé le directeur du Tour, Jean-Marie Leblanc, en s'adressant à ceux qui pourraient associer moyenne élevée et dopage.

"Dans la natation et l'athlétisme, les améliorations des performances sont imputées au facteur humain, aux modes de préparation. Dans le cyclisme aussi, on ne se prépare plus comme le faisaient Anquetil ou Hinault. Le second point, c'est le facteur mécanique, matériel. A cela s'ajoutent l'état des routes, le vent favorable. Donc, je comprends parfaitement que l'on roule plus vite qu'il y a dix ou quinze ans", a déclaré Jean-Marie Leblanc.

Les moyennes les plus élevées du Tour de France:
40,940 km/h: Lance Armstrong (2003)
40,276 km/h: Lance Armstrong (1999)
40,070 km/h: Lance Armstrong (2001)
39,983 km/h: Marco Pantani (1998)
39,920 km/h: Lance Armstrong (2002)
39,572 km/h: Lance Armstrong (2000)
39,504 km/h: Miguel Indurain (1992)