Les contrôles hors-compétition sont la clé
Cyclisme mardi, 18 juil. 2006. 18:36 jeudi, 12 déc. 2024. 23:57
L'ALPE D'HUEZ, France (AP) - Le septuple vainqueur du Tour de France et tenant du titre Lance Armstrong a profité, mardi, de sa visite sur le Tour de France pour faire la publicité des contrôles antidopage hors-compétition.
Lui-même soupçonné de dopage à l'EPO lors de sa première victoire sur la Grande Boucle en 1999 depuis les révélations du journal "L'Equipe" mais mis hors de cause par une enquête commanditée par l'Union cycliste internationale, le Texan de 34 ans estime que ce type de contrôles constitue le meilleur moyen de lutter contre la triche.
"S'il existe une méthode de détection scientifique qui marche à 100 pour cent, pourquoi pas. Mais je pense que le plus important aujourd'hui, ce sont les tests hors-compétition", a déclaré Armstrong au cours d'une petite conférence de presse à son hôtel.
"Surtout aux Etats-Unis, où les autorités doivent toujours savoir où vous vous trouvez. Si vous n'êtes pas sur place quand vous êtes contacté, vous devez vous présenter sous 24 heures. Si vous ne le faites pas, vous êtes exclu."
Armstrong a ajouté que face à un cas de dopage avéré, il ne fallait pas transiger.
"Je pense que dès lors qu'il existe des preuves, il faut poursuivre, a-t-il souligné. Quand un gars est clairement coupable, il faut qu'il soit exclu."
Interrogé sur l'éviction d'Ivan Basso et de Jan Ullrich avant le début de leur course en raison de leur implication présumée dans un scandale de dopage en Espagne baptisé "Opération Puerto", Armstrong a ensuite fait part de ses doutes.
"Il y avait des rumeurs qui couraient depuis un moment, a-t-il dit. Je n'aime pas ça, je tiens à ces deux gars. Je voulais voir Jan retenter sa chance. Je pensais que ce serait bien pour la course, c'est une belle histoire. Ivan, bien sûr, j'ai beaucoup d'affection pour lui. Leurs équipes les ont retirés de la course, elles ont apparemment pensé qu'il était nécessaire qu'ils s'en aillent. Mais j'ai vu la soeur de Basso en descendant de l'Alpe d'Huez l'autre jour, elle m'a dit qu'il vivait des jours difficiles."
Interrogé ensuite sur ses réflexions concernant les joueurs de l'équipe de France de football, qu'il a traités de "trous du cul" la semaine dernière lors d'une cérémonie de remise de récompenses sportives diffusée à la télévision, Armstrong a dit n'avoir aucun regret.
Le retraité américain a ajouté que depuis son arrivée en France il n'avait pas été la cible des spectateurs français.
"J'ai fait l'Alpe d'Huez hier (lundi), et je n'ai pas eu une seule remarque négative", a-t-il souligné.
Armstrong a également salué la performance de son compatriote et ancien coéquipier Floyd Landis, aujourd'hui maillot jaune du Tour. Les deux hommes avaient pourtant entretenu des relations conflictuelles quand Landis avait quitté l'équipe du "Boss" pour rejoindre la Phonak en 2005.
"Floyd est un gars intelligent, un coureur intelligent, a dit Armstrong. Aujourd'hui (dans l'Alpe d'Huez), il a été parfait. A un moment, ça a été difficile pour lui. Mais il a fait ce qu'il fallait, il est venu devant et a couru à son rythme. Mais il est super depuis le début de l'année, ça ne me surprend pas. Il a de bonnes chances de victoire. Pour moi, c'est super, car il est Américain et pour le succès du cyclisme aux Etats-Unis, c'est important."
Interrogé enfin sur ses chances de victoire dans le Tour s'il avait tenté de le remporter une huitième fois cette année, Armstrong a esquivé.
"Je suis retraité aujourd'hui et je serais la lanterne rouge sur ce Tour de France, a-t-il déclaré. Non, ce ne serait pas juste de dire ça pour les gens qui sont là. Je ne suis pas dans la course, je ne veux pas y être. Laissons quelqu'un d'autre être le nouveau champion. Je ne veux pas manquer de respect à quiconque."
Lui-même soupçonné de dopage à l'EPO lors de sa première victoire sur la Grande Boucle en 1999 depuis les révélations du journal "L'Equipe" mais mis hors de cause par une enquête commanditée par l'Union cycliste internationale, le Texan de 34 ans estime que ce type de contrôles constitue le meilleur moyen de lutter contre la triche.
"S'il existe une méthode de détection scientifique qui marche à 100 pour cent, pourquoi pas. Mais je pense que le plus important aujourd'hui, ce sont les tests hors-compétition", a déclaré Armstrong au cours d'une petite conférence de presse à son hôtel.
"Surtout aux Etats-Unis, où les autorités doivent toujours savoir où vous vous trouvez. Si vous n'êtes pas sur place quand vous êtes contacté, vous devez vous présenter sous 24 heures. Si vous ne le faites pas, vous êtes exclu."
Armstrong a ajouté que face à un cas de dopage avéré, il ne fallait pas transiger.
"Je pense que dès lors qu'il existe des preuves, il faut poursuivre, a-t-il souligné. Quand un gars est clairement coupable, il faut qu'il soit exclu."
Interrogé sur l'éviction d'Ivan Basso et de Jan Ullrich avant le début de leur course en raison de leur implication présumée dans un scandale de dopage en Espagne baptisé "Opération Puerto", Armstrong a ensuite fait part de ses doutes.
"Il y avait des rumeurs qui couraient depuis un moment, a-t-il dit. Je n'aime pas ça, je tiens à ces deux gars. Je voulais voir Jan retenter sa chance. Je pensais que ce serait bien pour la course, c'est une belle histoire. Ivan, bien sûr, j'ai beaucoup d'affection pour lui. Leurs équipes les ont retirés de la course, elles ont apparemment pensé qu'il était nécessaire qu'ils s'en aillent. Mais j'ai vu la soeur de Basso en descendant de l'Alpe d'Huez l'autre jour, elle m'a dit qu'il vivait des jours difficiles."
Interrogé ensuite sur ses réflexions concernant les joueurs de l'équipe de France de football, qu'il a traités de "trous du cul" la semaine dernière lors d'une cérémonie de remise de récompenses sportives diffusée à la télévision, Armstrong a dit n'avoir aucun regret.
Le retraité américain a ajouté que depuis son arrivée en France il n'avait pas été la cible des spectateurs français.
"J'ai fait l'Alpe d'Huez hier (lundi), et je n'ai pas eu une seule remarque négative", a-t-il souligné.
Armstrong a également salué la performance de son compatriote et ancien coéquipier Floyd Landis, aujourd'hui maillot jaune du Tour. Les deux hommes avaient pourtant entretenu des relations conflictuelles quand Landis avait quitté l'équipe du "Boss" pour rejoindre la Phonak en 2005.
"Floyd est un gars intelligent, un coureur intelligent, a dit Armstrong. Aujourd'hui (dans l'Alpe d'Huez), il a été parfait. A un moment, ça a été difficile pour lui. Mais il a fait ce qu'il fallait, il est venu devant et a couru à son rythme. Mais il est super depuis le début de l'année, ça ne me surprend pas. Il a de bonnes chances de victoire. Pour moi, c'est super, car il est Américain et pour le succès du cyclisme aux Etats-Unis, c'est important."
Interrogé enfin sur ses chances de victoire dans le Tour s'il avait tenté de le remporter une huitième fois cette année, Armstrong a esquivé.
"Je suis retraité aujourd'hui et je serais la lanterne rouge sur ce Tour de France, a-t-il déclaré. Non, ce ne serait pas juste de dire ça pour les gens qui sont là. Je ne suis pas dans la course, je ne veux pas y être. Laissons quelqu'un d'autre être le nouveau champion. Je ne veux pas manquer de respect à quiconque."