Les précédents dans le Tour
Cyclisme jeudi, 27 juil. 2006. 11:24 mercredi, 11 déc. 2024. 14:27
PARIS (AFP) - Floyd Landis, "positif" à la première analyse, s'inscrit dans une lignée de coureurs dont la victoire dans le Tour de France cycliste a été compromise ou perdue à cause d'une affaire liée au dopage.
S'il devait être déclassé, le coureur américain serait toutefois le premier dans l'histoire de la Grande Boucle à perdre le bénéfice de sa victoire sur le tapis vert pour ce motif, depuis que les contrôles antidopage ont été instaurés voici une quarantaine d'années.
Cette mésaventure est survenue l'an passé à l'issue de la Vuelta à l'Espagnol Roberto Heras, convaincu de dopage (à l'EPO) et disqualifié.
Dans le Tour de France, l'Espagnol Pedro Delgado avait failli connaître le même sort en 1988.
La première analyse avait montré la présence dans ses urines d'un diurétique, le Probénécide, suspecté d'avoir des effets masquants. Mais, ce médicament, figurant sur la liste des produits interdits par le Comité international olympique (CIO), n'était pas encore mentionné sur la liste de l'Union cycliste internationale (UCI), ce qui n'avait entraîné aucune sanction pour Delgado après une violente polémique franco-espagnole.
Par le passé, d'autres coureurs portant le maillot jaune ont connu des soucis à cause de la réglementation antidopage. L'exemple le plus célèbre remonte à 1978 quand le Belge Michel Pollentier avait été surpris en flagrant délit de tricherie lors du contrôle suivant l'arrivée à l'Alpe d'Huez.
Pollentier, qui était équipé d'une poire contenant une urine "propre", avait été exclu aussitôt de la course dont il était le leader, à six jours de l'arrivée.
Prescription et justification
En 2002, l'Espagnol Igor Gonzalez de Galdeano, dont le nom a été cité dernièrement dans l'affaire du réseau présumé de dopage sanguin en Espagne, s'est retrouvé au centre d'un litige entre l'UCI et l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Le coureur de l'équipe de Manolo Saiz, positif au salbutamol (une substance permettant de traiter l'asthme qui possède, à forte concentration, des effets anabolisants), avait présenté une justification thérapeutique, validée par l'UCI. Il avait gardé son maillot jaune et poursuivi le Tour (5e au classement final) avant d'être suspendu pour une durée de six mois par l'autorité française antidopage (CPLD), une sanction valable uniquement en France.
Quant à l'Américain Lance Armstrong, détenteur du record des victoires dans la Grande Boucle (sept), il a pu justifier d'une prescription médicale pour l'utilisation d'une pommade à base de corticoïdes qui avait donné un résultat initial positif dans l'une des premières étapes du Tour 1999, l'année de son premier succès.
Dans un registre différent, les deux favoris de l'édition 2006, l'Italien Ivan Basso et l'Allemand Jan Ullrich, ont perdu toute chance de viser le maillot jaune à la veille du départ. Ils ont été exclus de la course par leurs équipes respectives à cause de leur implication dans l'affaire de dopage sanguin en Espagne.
S'il devait être déclassé, le coureur américain serait toutefois le premier dans l'histoire de la Grande Boucle à perdre le bénéfice de sa victoire sur le tapis vert pour ce motif, depuis que les contrôles antidopage ont été instaurés voici une quarantaine d'années.
Cette mésaventure est survenue l'an passé à l'issue de la Vuelta à l'Espagnol Roberto Heras, convaincu de dopage (à l'EPO) et disqualifié.
Dans le Tour de France, l'Espagnol Pedro Delgado avait failli connaître le même sort en 1988.
La première analyse avait montré la présence dans ses urines d'un diurétique, le Probénécide, suspecté d'avoir des effets masquants. Mais, ce médicament, figurant sur la liste des produits interdits par le Comité international olympique (CIO), n'était pas encore mentionné sur la liste de l'Union cycliste internationale (UCI), ce qui n'avait entraîné aucune sanction pour Delgado après une violente polémique franco-espagnole.
Par le passé, d'autres coureurs portant le maillot jaune ont connu des soucis à cause de la réglementation antidopage. L'exemple le plus célèbre remonte à 1978 quand le Belge Michel Pollentier avait été surpris en flagrant délit de tricherie lors du contrôle suivant l'arrivée à l'Alpe d'Huez.
Pollentier, qui était équipé d'une poire contenant une urine "propre", avait été exclu aussitôt de la course dont il était le leader, à six jours de l'arrivée.
Prescription et justification
En 2002, l'Espagnol Igor Gonzalez de Galdeano, dont le nom a été cité dernièrement dans l'affaire du réseau présumé de dopage sanguin en Espagne, s'est retrouvé au centre d'un litige entre l'UCI et l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Le coureur de l'équipe de Manolo Saiz, positif au salbutamol (une substance permettant de traiter l'asthme qui possède, à forte concentration, des effets anabolisants), avait présenté une justification thérapeutique, validée par l'UCI. Il avait gardé son maillot jaune et poursuivi le Tour (5e au classement final) avant d'être suspendu pour une durée de six mois par l'autorité française antidopage (CPLD), une sanction valable uniquement en France.
Quant à l'Américain Lance Armstrong, détenteur du record des victoires dans la Grande Boucle (sept), il a pu justifier d'une prescription médicale pour l'utilisation d'une pommade à base de corticoïdes qui avait donné un résultat initial positif dans l'une des premières étapes du Tour 1999, l'année de son premier succès.
Dans un registre différent, les deux favoris de l'édition 2006, l'Italien Ivan Basso et l'Allemand Jan Ullrich, ont perdu toute chance de viser le maillot jaune à la veille du départ. Ils ont été exclus de la course par leurs équipes respectives à cause de leur implication dans l'affaire de dopage sanguin en Espagne.