Londres première, Leblanc dernière
Cyclisme mercredi, 25 oct. 2006. 09:55 vendredi, 13 déc. 2024. 12:57
PARIS (AFP) - L'édition 2007 du Tour de France cycliste, qui partira pour la première fois de Londres en juillet prochain, est présentée jeudi à Paris par ses dirigeants, notamment son emblématique directeur Jean-Marie Leblanc sur le point de se retirer.
Un an après un ferme discours antidopage qui avait fait des vagues, Patrice Clerc, président de la société organisatrice ASO (Amaury Sport Organisation), se retrouve sur le devant de la scène du Palais des Congrès. Avec, dans l'auditoire, les responsables des équipes du ProTour et d'autres formations. Mais pas le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, qui n'a pas été invité.
Le conflit entre l'UCI et les grands organisateurs, le Tour de France en premier lieu, a rebondi ces jours derniers. Il pèse lourdement sur le cyclisme qui se débat pour tenter de sortir des eaux mouvantes du dopage.
Contrairement à la tradition, les dirigeants du Tour ne pourront évoquer, et encore moins honorer, le vainqueur de l'édition 2006. Aujourd'hui, nul ne connaît son nom. L'Américain Floyd Landis, en tête du classement final à l'arrivée du 23 juillet dernier, fait actuellement l'objet d'une procédure après un contrôle antidopage positif pendant la course.
Présentation à Trafalgar Square
Le scandale a rejeté dans l'ombre le deuxième, l'Espagnol Oscar Pereiro, qui devrait bénéficier selon le règlement de la disqualification à laquelle s'expose son ancien coéquipier. Est-ce justifié compte tenu du contexte ? Le débat a été ouvert mais Patrice Clerc et l'UCI, pour une fois d'accord, se sont déclarés partisans d'avoir un maillot jaune pour le Tour 2006.
Ces troubles éléments feraient presque oublier la grande nouveauté de la prochaine Grande Boucle, le site du départ qui a été annoncé en février dernier. A la demande de son maire Ken Livingston qui entend faire un symbole de la venue de la plus grande course cycliste dans sa ville, Londres accueillera le 7 juillet 2007 le prologue du Tour, au coeur de la capitale britannique.
Au lendemain de la présentation des équipes sur Trafalgar Square, le départ sera donné tout près, sur Whitehall. Le parcours passera par Downing Street et la place du Parlement, tracera une boucle dans Hyde Park et se terminera près du palais de Buckingham.
Les Alpes avant les Pyrénées
Suivra une autre étape en Angleterre, qui reliera Londres au site prestigieux de Canterbury, avant le retour sur le continent pour une visite dans les Flandres passionnées de cyclisme, avec arrivée à Gand et départ le lendemain à Waregem.
A partir de là, c'est le mystère soigneusement entretenu par les organisateurs qui demandent le secret aux villes-étapes. A peine est-il dévoilé localement au gré des informations (Compiègne, Briançon, Tallard, Marseille, Montpellier, Albi, Castres, Cognac, Angoulême) et surtout des rumeurs.
Il semble acquis, en revanche, que la course tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Elle franchira les Alpes avant les Pyrénées, le massif principal de cette édition qui devrait comporter notamment le retour en Ariège, au Plateau de Beille, et dans le Val Louron (par le col inédit du Port de Balès), avant la remontée vers Paris pour la dernière étape Marcoussis - Champs-Elysées le 29 juillet.
Mais confirmation doit encore être apportée par le directeur du Tour, Christian Prudhomme, attaché à surprendre son monde. Pour l'heure, rien n'a filtré, pas même un hypothétique retour au Ventoux.
Un an après un ferme discours antidopage qui avait fait des vagues, Patrice Clerc, président de la société organisatrice ASO (Amaury Sport Organisation), se retrouve sur le devant de la scène du Palais des Congrès. Avec, dans l'auditoire, les responsables des équipes du ProTour et d'autres formations. Mais pas le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, qui n'a pas été invité.
Le conflit entre l'UCI et les grands organisateurs, le Tour de France en premier lieu, a rebondi ces jours derniers. Il pèse lourdement sur le cyclisme qui se débat pour tenter de sortir des eaux mouvantes du dopage.
Contrairement à la tradition, les dirigeants du Tour ne pourront évoquer, et encore moins honorer, le vainqueur de l'édition 2006. Aujourd'hui, nul ne connaît son nom. L'Américain Floyd Landis, en tête du classement final à l'arrivée du 23 juillet dernier, fait actuellement l'objet d'une procédure après un contrôle antidopage positif pendant la course.
Présentation à Trafalgar Square
Le scandale a rejeté dans l'ombre le deuxième, l'Espagnol Oscar Pereiro, qui devrait bénéficier selon le règlement de la disqualification à laquelle s'expose son ancien coéquipier. Est-ce justifié compte tenu du contexte ? Le débat a été ouvert mais Patrice Clerc et l'UCI, pour une fois d'accord, se sont déclarés partisans d'avoir un maillot jaune pour le Tour 2006.
Ces troubles éléments feraient presque oublier la grande nouveauté de la prochaine Grande Boucle, le site du départ qui a été annoncé en février dernier. A la demande de son maire Ken Livingston qui entend faire un symbole de la venue de la plus grande course cycliste dans sa ville, Londres accueillera le 7 juillet 2007 le prologue du Tour, au coeur de la capitale britannique.
Au lendemain de la présentation des équipes sur Trafalgar Square, le départ sera donné tout près, sur Whitehall. Le parcours passera par Downing Street et la place du Parlement, tracera une boucle dans Hyde Park et se terminera près du palais de Buckingham.
Les Alpes avant les Pyrénées
Suivra une autre étape en Angleterre, qui reliera Londres au site prestigieux de Canterbury, avant le retour sur le continent pour une visite dans les Flandres passionnées de cyclisme, avec arrivée à Gand et départ le lendemain à Waregem.
A partir de là, c'est le mystère soigneusement entretenu par les organisateurs qui demandent le secret aux villes-étapes. A peine est-il dévoilé localement au gré des informations (Compiègne, Briançon, Tallard, Marseille, Montpellier, Albi, Castres, Cognac, Angoulême) et surtout des rumeurs.
Il semble acquis, en revanche, que la course tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Elle franchira les Alpes avant les Pyrénées, le massif principal de cette édition qui devrait comporter notamment le retour en Ariège, au Plateau de Beille, et dans le Val Louron (par le col inédit du Port de Balès), avant la remontée vers Paris pour la dernière étape Marcoussis - Champs-Elysées le 29 juillet.
Mais confirmation doit encore être apportée par le directeur du Tour, Christian Prudhomme, attaché à surprendre son monde. Pour l'heure, rien n'a filtré, pas même un hypothétique retour au Ventoux.