Longo: un 51e titre national à 47 ans
Cyclisme samedi, 24 juin 2006. 11:57 samedi, 14 déc. 2024. 14:35
CHANTONNAY, France (AFP) - Grande dame du sport à l'exceptionnelle longévité, Jeannie Longo a remporté samedi à Chantonnay (ouest) un 51e titre de championne de France de cyclisme à l'âge de 47 ans, deux jours après s'être déjà imposée dans le contre-la-montre.
Vingt-sept ans après avoir décroché son premier maillot national, la plus grande championne de l'histoire du cyclisme a de nouveau gagné la course sur route, avec 54 secondes d'avance sur un groupe de seize concurrentes.
Pessimiste sur ses chances la veille, les muscles engourdis par une pluie fine au départ, victime d'une "habituelle" hypoglycémie à mi-course, la Grenobloise a géré avec intelligence avant de porter l'estocade au début du huitième et dernier tour (112,8 km au total).
"Je craignais la chaussée glissante. En bonne maman, je leur ai dit de se méfier", a-t-elle expliqué après ce nouveau titre salué par tous.
Même Marc Madiot, le directeur sportif de la Française des Jeux qui ne l'avait pas ménagé jadis, l'a encouragé de son balcon d'hôtel.
"J'y vois là un vent de bonheur", a commenté la championne ayant pris du recul avec les polémiques. A preuve, elle parle avec amour de sa nouvelle passion:une "correspondance à l'ancienne" qu'elle a nouée avec un poète breton, Gilles Durieux, à qui elle envoie des "petites histoires sur le animaux".
Son avenir cycliste? Elle reste dubitative mais reconnaît être intéressée par le contre-la-montre des Championnats du monde, en septembre, à Salzbourg (Autriche).
Evincée de l'équipe française pour les Mondiaux 2005, cette championne d'exception a suscité cette fois le commentaire du sélectionneur Patrick Cluzaud: "On ne la voit pas. Elle vient ici et elle prouve, par deux fois, qu'elle est bien meilleure que les autres. Chapeau!".
Vingt-sept ans après avoir décroché son premier maillot national, la plus grande championne de l'histoire du cyclisme a de nouveau gagné la course sur route, avec 54 secondes d'avance sur un groupe de seize concurrentes.
Pessimiste sur ses chances la veille, les muscles engourdis par une pluie fine au départ, victime d'une "habituelle" hypoglycémie à mi-course, la Grenobloise a géré avec intelligence avant de porter l'estocade au début du huitième et dernier tour (112,8 km au total).
"Je craignais la chaussée glissante. En bonne maman, je leur ai dit de se méfier", a-t-elle expliqué après ce nouveau titre salué par tous.
Même Marc Madiot, le directeur sportif de la Française des Jeux qui ne l'avait pas ménagé jadis, l'a encouragé de son balcon d'hôtel.
"J'y vois là un vent de bonheur", a commenté la championne ayant pris du recul avec les polémiques. A preuve, elle parle avec amour de sa nouvelle passion:une "correspondance à l'ancienne" qu'elle a nouée avec un poète breton, Gilles Durieux, à qui elle envoie des "petites histoires sur le animaux".
Son avenir cycliste? Elle reste dubitative mais reconnaît être intéressée par le contre-la-montre des Championnats du monde, en septembre, à Salzbourg (Autriche).
Evincée de l'équipe française pour les Mondiaux 2005, cette championne d'exception a suscité cette fois le commentaire du sélectionneur Patrick Cluzaud: "On ne la voit pas. Elle vient ici et elle prouve, par deux fois, qu'elle est bien meilleure que les autres. Chapeau!".