BRUXELLES, 1er juin (AFP) - Le coureur cycliste néerlandais Marc Lotz qui a reconnu mardi avoir fait usage d'EPO en vue du prochain Tour de France, a présenté sa démission qui a été acceptée par son équipe Quick Step, a-t-on appris mercredi par des communiqués de la formation belge et du coureur.

"L'équipe regrette la grave faute que le coureur a commise", avait annoncé laconiquement mercredi un communiqué de Quick Step qui avait recruté Lotz à la fin de l'année passée.

"Marc Lotz a fait part de sa décision (de démissionner) en raison de son aveu, fait la veille (mardi) aux autorités judiciaires, d'avoir possédé et utilisé le produit dopant EPO (erythropoïetine) en vue du Tour de France de cette année", annonçait un peu plus tard dans la journée la société SEM qui gère les intérêts du coureur.

"Le désir de ne pas décevoir mon équipe et mon entourage a été si grand que j'ai eu recours à cette manière d'agir dont je me rends compte qu'elle est inacceptable", a déclaré Lotz, sans toutefois préciser quand et par quelle autorité judiciaire il avait été interrogé.

"Je ne souhaite pas me soustraire à mes responsabilités et j'ai pris la décision de donner à mon équipe ma démission avec effet immédiat", a encore communiqué le coureur batave.

"Lotz a reconnu avoir pris de l'EPO en vue du prochain Tour de France. Je ne pouvais rien faire d'autre que d'accepter sa démission, sans cela nous aurions été obligés de le renvoyer. Nous avons une charte dans laquelle nous adoptons une tolérance zéro en matière d'usage de dopage", a précisé à l'agence Belga le manager général de Quick Step Patrick Lefevere, regrettant "ces choses stupides" commises par certains coureurs.

Agé de 31 ans, Lotz a fait sa carrière dans l'équipe Rabobank (de septembre 1997 à 2004) avant de rejoindre Quick Step. Il compte une victoire à son palmarès, le Tour du Haut-Var 2004.