L'Allemand Marcel Kittel a quitté le Giro samedi, au soir de la huitième étape à Arezzo (centre), afin de récupérer en vue de la seconde partie de saison, a annoncé son équipe Etixx.

Kittel a gagné les deuxième et troisième étapes aux Pays-Bas, à Nimègue puis Arnhem. Il a porté pendant une journée le maillot rose de meneur lors de la première journée du Giro, mardi dernier, sur le sol italien.

Par la suite, l'Allemand n'a pu se mêler aux deux autres sprints massifs, gagnés par son compatriote Andre Greipel.

Lors de sa première et précédente participation en 2014, Kittel avait jeté l'éponge au matin de la quatrième étape, sans faire un seul kilomètre en Italie.

« Je suis triste de quitter le Giro », a déclaré poliment le coureur allemand cité samedi soir dans le communiqué de son équipe, en expliquant : « Je sens que j'ai besoin de repos ».

« Cette année, j'ai commencé très tôt pour revenir après ma très difficile saison 2015 et la saison sera plus longue que d'habitude pour moi à cause des Championnats du monde en octobre au Qatar. Ce n'est pas tous les ans qu'une pareille opportunité se présente pour les sprinteurs », a ajouté Kittel.

Âgé de 28 ans, il a gagné huit étapes du Tour de France (quatre en 2013 et quatre en 2014), une de la Vuelta et désormais quatre du Giro, mais aucune en Italie.

Cette saison, sa première sous le maillot de l'équipe Etixx après avoir débuté dans les rangs de l'actuelle formation Giant, Kittel s'est déjà imposé à dix reprises.

Cet abandon prive le Giro d'un deuxième sprinteur après l'arrivée hors délais, samedi, de l'Italien Elia Viviani (Sky), vainqueur d'une étape l'année passée.

« Le Giro a été une course difficile et exigeante jusqu'à présent, même dans les étapes typées sprinteurs, a estimé Kittel. Je le quitte avec deux victoires et beaucoup de bons souvenirs dont celui d'avoir porté pour la première fois de ma carrière le maillot rose. Je tiens à remercier les organisateurs et le public et à leur assurer que je reviendrai dans le but de gagner en Italie, quelque chose que je n'ai pas encore réussi. »