Millar mis en examen dans l'affaire Cofidis
Cyclisme jeudi, 1 juil. 2004. 11:17 vendredi, 13 déc. 2024. 03:53
(Source d'image:RDS)
NANTERRE (AFP) - Le coureur écossais David Millar de l'équipe cycliste Cofidis a été mis en examen jeudi pour "détention de substances vénéneuses" par un juge d'instruction de Nanterre, dans le cadre d'un trafic présumé de produits dopants autour de Cofidis, a annoncé son avocat.
David Millar a été interrogé pendant deux heures par le juge Richard Pallain, chargé du dossier. Il n'a pas été placé sous contrôle judiciaire selon son avocat, Me Paul-Albert Iwens. L'interrogatoire s'est déroulé dans un "climat non conflictuel. David Millar a confirmé les faits qu'il avait avoués en garde à vue", c'est à dire la prise d'EPO (erythropoïetine), a poursuivi Me Iwens.
David Millar, champion du monde du contre-la-montre en titre, avait été interpellé le 22 juin dernier par des policiers parisiens de la brigade des stupéfiants alors qu'il dînait dans un restaurant de Biarritz, sur commission rogatoire du juge Richard Pallain.
Au cours de sa garde à vue de 48H, Millar avait avoué aux policiers avoir consommé de l'EPO. Les enquêteurs avaient également découvert au domicile du coureur, lors d'une perquisition peu de temps avant son interrogatoire, deux seringues vides d'Eprex (EPO).
L'Ecossais a été mis en cause par le coureur Philippe Gaumont, un de ses anciens coéquipiers chez Cofidis. La brigade des stupéfiants travaille depuis mars 2003 sur un trafic de produits dopants autour de Cofidis, révélant un vaste réseau à propos duquel les policiers et le juge enquêtent toujours.
Huit personnes ont été mises en examen dans cette affaire: les coureurs Cédric Vasseur, Philippe Gaumont, Robert Sassone, Médéric Clain, Marek Rutkiewicz et Daniel Majewski, un soigneur, Boguslaw Madejak, et le directeur sportif d'une formation de 3e division, Oleg Kozlitine.
Vendredi dernier, les organisateurs du Tour de France, qui part samedi de Liège (Belgique), avait annoncé leur décision de refuser tout coureur impliqué dans une procédure judiciaire ou une enquête policière pour dopage.
David Millar a été interrogé pendant deux heures par le juge Richard Pallain, chargé du dossier. Il n'a pas été placé sous contrôle judiciaire selon son avocat, Me Paul-Albert Iwens. L'interrogatoire s'est déroulé dans un "climat non conflictuel. David Millar a confirmé les faits qu'il avait avoués en garde à vue", c'est à dire la prise d'EPO (erythropoïetine), a poursuivi Me Iwens.
David Millar, champion du monde du contre-la-montre en titre, avait été interpellé le 22 juin dernier par des policiers parisiens de la brigade des stupéfiants alors qu'il dînait dans un restaurant de Biarritz, sur commission rogatoire du juge Richard Pallain.
Au cours de sa garde à vue de 48H, Millar avait avoué aux policiers avoir consommé de l'EPO. Les enquêteurs avaient également découvert au domicile du coureur, lors d'une perquisition peu de temps avant son interrogatoire, deux seringues vides d'Eprex (EPO).
L'Ecossais a été mis en cause par le coureur Philippe Gaumont, un de ses anciens coéquipiers chez Cofidis. La brigade des stupéfiants travaille depuis mars 2003 sur un trafic de produits dopants autour de Cofidis, révélant un vaste réseau à propos duquel les policiers et le juge enquêtent toujours.
Huit personnes ont été mises en examen dans cette affaire: les coureurs Cédric Vasseur, Philippe Gaumont, Robert Sassone, Médéric Clain, Marek Rutkiewicz et Daniel Majewski, un soigneur, Boguslaw Madejak, et le directeur sportif d'une formation de 3e division, Oleg Kozlitine.
Vendredi dernier, les organisateurs du Tour de France, qui part samedi de Liège (Belgique), avait annoncé leur décision de refuser tout coureur impliqué dans une procédure judiciaire ou une enquête policière pour dopage.