Nouvelle victoire de McEwen au Tour d'Italie
Cyclisme vendredi, 13 mai 2005. 11:43 samedi, 14 déc. 2024. 06:32
MARINA DI GROSSETO (AFP) - L'Australien Robbie McEwen a dominé vendredi le deuxième sprint massif du Tour d'Italie cycliste à l'arrivée de la sixième étape à Marina di Grosseto (centre), où l'Italien Alessandro Petacchi n'a pu défendre ses chances.
La série noire s'est poursuivie pour Petacchi, vainqueur l'an passé de neuf étapes du Giro. A moins de 3 kilomètres de l'arrivée, le sprinteur numéro un du peloton a été retardé par une chute collective provoquée involontairement par l'un de ses coéquipiers, l'Italien Marzio Bruseghin, en tête du groupe.
Petacchi, dont le vélo a été jeté par terre, a rallié l'arrivée dans un petit groupe, sous les yeux défaits de sa femme Anna Chiara, bien après la victoire de McEwen.
Le nouveau déraillement du train de la Fassa Bortolo a chamboulé les données du sprint tant les rivaux de l'Italien sont habitués à faire la course en fonction de lui. Avant la flamme rouge du dernier kilomètre, l'Australien Henk Vogels a tenté un coup de force en tablant sur la présence de McEwen, son chef de file, dans les premiers rangs du peloton.
Sur la longue ligne droite finale, le long de la plage, McEwen a attendu que ses adversaires lancent la poursuite. Quand il a vu Vogels faiblir, il a produit à son tour son effort pour déborder son coéquipier aux 50 mètres et s'adjuger plusieurs longueurs d'avance sur l'Estonien Jaan Kirsipuu.
Vendredi 13
Cette nouvelle victoire, quatre jours après son succès de Santa Maria del Cedro (2e étape), a porté à sept son compte personnel dans le Giro. Elle a réconforté aussi son équipe, la formation belge Davitamon, qui a appris en parallèle la chute à l'entraînement de l'Australien Cadel Evans (leader désigné pour le Tour de France), qui souffre probablement d'une clavicule cassée.
Plusieurs chutes se sont produites comme à l'habitude sur le circuit final (trois tours de 6 km), mis en cause par plusieurs coureurs à cause de ses virages serrés. Parmi les victimes figure notamment le Néo-Zélandais Julian Dean, qui lance les sprints pour Kirsipuu.
Sur le podium, McEwen a côtoyé le champion olympique, l'Italien Paolo Bettini, de nouveau habillé du maillot rose de leader. Le Toscan a enlevé le sprint intermédiaire pour empocher 6 secondes de bonification et reprendre son bien à Danilo Di Luca qui l'avait dépossédé vingt-quatre heures plus tôt.
Samedi, la 7e étape traverse les splendides vallonnements de la Toscane, de Grosseto à Pistoia. Le parcours de 211 kilomètres concentre ses difficultés dans la partie finale à partir de Lamporecchio (Km 158), la ville de l'ancien vainqueur de Paris-Roubaix Andrea Tafi, qui a prévu de fêter ses adieux dans la soirée.
Le sommet du Sammommé (720 m), une montée classée en première catégorie à cause de sa pente (6 km à 8 pour cent), est distant de de l'arrivée de 17 kilomètres, pour l'essentiel en descente.
La série noire s'est poursuivie pour Petacchi, vainqueur l'an passé de neuf étapes du Giro. A moins de 3 kilomètres de l'arrivée, le sprinteur numéro un du peloton a été retardé par une chute collective provoquée involontairement par l'un de ses coéquipiers, l'Italien Marzio Bruseghin, en tête du groupe.
Petacchi, dont le vélo a été jeté par terre, a rallié l'arrivée dans un petit groupe, sous les yeux défaits de sa femme Anna Chiara, bien après la victoire de McEwen.
Le nouveau déraillement du train de la Fassa Bortolo a chamboulé les données du sprint tant les rivaux de l'Italien sont habitués à faire la course en fonction de lui. Avant la flamme rouge du dernier kilomètre, l'Australien Henk Vogels a tenté un coup de force en tablant sur la présence de McEwen, son chef de file, dans les premiers rangs du peloton.
Sur la longue ligne droite finale, le long de la plage, McEwen a attendu que ses adversaires lancent la poursuite. Quand il a vu Vogels faiblir, il a produit à son tour son effort pour déborder son coéquipier aux 50 mètres et s'adjuger plusieurs longueurs d'avance sur l'Estonien Jaan Kirsipuu.
Vendredi 13
Cette nouvelle victoire, quatre jours après son succès de Santa Maria del Cedro (2e étape), a porté à sept son compte personnel dans le Giro. Elle a réconforté aussi son équipe, la formation belge Davitamon, qui a appris en parallèle la chute à l'entraînement de l'Australien Cadel Evans (leader désigné pour le Tour de France), qui souffre probablement d'une clavicule cassée.
Plusieurs chutes se sont produites comme à l'habitude sur le circuit final (trois tours de 6 km), mis en cause par plusieurs coureurs à cause de ses virages serrés. Parmi les victimes figure notamment le Néo-Zélandais Julian Dean, qui lance les sprints pour Kirsipuu.
Sur le podium, McEwen a côtoyé le champion olympique, l'Italien Paolo Bettini, de nouveau habillé du maillot rose de leader. Le Toscan a enlevé le sprint intermédiaire pour empocher 6 secondes de bonification et reprendre son bien à Danilo Di Luca qui l'avait dépossédé vingt-quatre heures plus tôt.
Samedi, la 7e étape traverse les splendides vallonnements de la Toscane, de Grosseto à Pistoia. Le parcours de 211 kilomètres concentre ses difficultés dans la partie finale à partir de Lamporecchio (Km 158), la ville de l'ancien vainqueur de Paris-Roubaix Andrea Tafi, qui a prévu de fêter ses adieux dans la soirée.
Le sommet du Sammommé (720 m), une montée classée en première catégorie à cause de sa pente (6 km à 8 pour cent), est distant de de l'arrivée de 17 kilomètres, pour l'essentiel en descente.