Après l'arrivée au Galibier, on y voit plus clair. Normal d'avoir une meilleure perspective à 8,000 pieds d'altitude.

D'abord, Contador ne gagnera pas le Tour, ce qui n'est pas une mauvaise nouvelle si l'on considère que le Tribunal arbitral du sport doit encore décider si Alberto conservera ou non ses victoires acquises depuis juillet 2010.

Pour sa part, Samuel Sanchez a vu ses espoirs de podium se dissiper à cinq kilomètres de l'arrivée. À 33 ans, il se fait tard.

Cadel Evans, qui a un an de plus, se dit la même chose, sauf que lui se frotte les mains à trois jours de la fin. Des quatre hommes encore en mesure de toucher le gros lot, il est le plus costaud contre-la-montre. Evans a encore une étape cruciale à franchir avant le chrono de Grenoble samedi, et avec les jambes qu'il avait sur le Galibier, il devrait aborder l'Alpe d'Huez avec sérénité.

Hier, je n'envisageais plus le moindre Schleck sur le podium à Paris. Aujourd'hui, je suis capable d'en voir deux. Mais ça, ce serait nier toute chance à Voeckler, et je ne commettrai pas la même erreur … quatre fois!