L'avocat du sprinteur allemand Falk Balzer, suspendu jeudi par la Fédération allemande d'athlétisme (DLV) après un contrôle positif à la nandrolone, a évoqué vendredi une possible manipulation des échantillons d'urine de l'athlète.

Le sprinteur, détenteur du record national du 60 m haies en salle, a par ailleurs indiqué qu'il souhaitait se livrer à une analyse ADN pour prouver son innocence, ce qui constituerait une première dans l'histoire du sport allemand.

L'examen d'un échantillon A de l'urine de Balzer, prélevé le 19 janvier dernier lors d'un entraînement, a révélé un taux de nandrolone supérieur à la "limite tolérée", selon un communiqué de la DLV jeudi.

L'avocat de l'athlète, Peter Klemisch, a douté que l'échantillon prélevé sur le lieu de l'entraînement soit le même que celui analysé au laboratoire antidopage de Kreischa (est), invoquant "une densité d'urine différente".

Le responsable de ce laboratoire, Klaus Mueller, a repoussé énergiquement toute manipulation.

Me Klemisch a demandé l'ouverture de l'échantillon B de l'urine de Balzer, qui devrait avoir lieu le 5 mars.

Balzer est le fils de l'ex-championne olympique du 80 m haies à Tokyo en 1968, l'Allemande de l'Est Karin Balzer, qui est également son entraîneur.

Le sprinteur est le troisième athlète allemand de haut niveau à avoir été contrôlé positif à la nandrolone, après le coureur de fond Dieter Baumann, en novembre 1999, et le lutteur Alexander Leipold, lors des JO de Sydney.

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