Paris-Nice : un grimpeur à l'avant-plan
Cyclisme samedi, 12 mars 2011. 14:41 vendredi, 13 déc. 2024. 18:36
BIOT - Le grimpeur français Rémy Di Grégorio est revenu au premier plan, samedi, à Biot (Alpes-Maritimes), où il a gagné la 7e et avant-dernière étape de Paris-Nice toujours contrôlé par l'Allemand Tony Martin.
À 25 ans, Di Grégorio a signé son deuxième succès après une étape au Tour de l'Avenir 2006. En gagnant en solitaire à Biot, au terme d'une journée très éprouvante à cause des rafales de vent et de la pluie, il a surtout repris le cours d'une carrière qui s'était progressivement enlisée après un départ prometteur et des coups d'éclat sporadiques en montagne.
À l'intersaison, le Marseillais, présenté hâtivement comme le successeur de Richard Virenque, a quitté l'équipe de ses débuts, la FDJ de Marc Madiot, pour rejoindre Astana et son leader kazakh Alexandre Vinokourov.
"J'ai su me remettre en question", a assuré Di Grégorio après son succès, le deuxième de la semaine pour le cyclisme français après celui de Thomas Voeckler, mercredi dernier à Belleville (Rhône), où le Marseillais figurait déjà dans l'échappée victorieuse.
Pour gagner à Biot la plus longue étape de cette édition (215,5 km), Di Grégorio a attendu l'échec de l'échappée menée par le Néerlandais Karsten Kroon, longtemps accompagné par le Français Eric Berthou. Dès la jonction, il s'est dégagé du premier peloton, sur l'une des montées du circuit final, à 13 kilomètres de l'arrivée.
Chutes en série
Malgré la poursuite animée par les équipes Euskaltel et Movistar, le Français a su doser la prise de risques pour résister jusqu'au bout. Il a évité in extremis la chute à deux kilomètres de la ligne et a conservé une poignée de secondes d'avance sur le champion olympique en titre, le Basque Samuel Sanchez, et le Colombien Rigoberto Uran.
En revanche, de nombreux coureurs se sont retrouvés par terre sur la chaussée rendue extrêmement glissante (Maaskant, Haussler, Van Garderen). Dans le final, le Croate Robert Kiserlovski, un coéquipier de Di Grégorio, a glissé sur plusieurs mètres pour finir coincé sous un véhicule à l'arrêt... sans rien de cassé pour lui selon le premier diagnostic.
Jusqu'à la ligne, le danger est resté omniprésent pour les coureurs. A quelques mètres de l'arrivée, l'Espagnol Xavier Tondo, qui figurait dans le premier groupe de chasse, a dérapé et a fini à pied, le vélo sur l'épaule.
Une cascade d'abandons a été enregistrée, notamment ceux du Luxembourgeois Frank Schleck (ennuis gastriques), du Slovaque Peter Sagan, de l'Irlandais Nicolas Roche et du Français Sandy Casar.
Martin, prudent, a terminé dans le sillage de son suivant au classement général, l'Allemand Andreas Klöden, qui a pris la quatrième place. "Il fallait avant tout éviter les chutes", a soupiré le leader de la course.
La dernière étape, longue de 124 kilomètres, présente dimanche un profil tourmenté sur une boucle tracé au nord de Nice, avec la montée de la Turbie puis le col d'Eze, à 13,5 kilomètres de l'arrivée, avant le retour sur la Promenade des Anglais.
À 25 ans, Di Grégorio a signé son deuxième succès après une étape au Tour de l'Avenir 2006. En gagnant en solitaire à Biot, au terme d'une journée très éprouvante à cause des rafales de vent et de la pluie, il a surtout repris le cours d'une carrière qui s'était progressivement enlisée après un départ prometteur et des coups d'éclat sporadiques en montagne.
À l'intersaison, le Marseillais, présenté hâtivement comme le successeur de Richard Virenque, a quitté l'équipe de ses débuts, la FDJ de Marc Madiot, pour rejoindre Astana et son leader kazakh Alexandre Vinokourov.
"J'ai su me remettre en question", a assuré Di Grégorio après son succès, le deuxième de la semaine pour le cyclisme français après celui de Thomas Voeckler, mercredi dernier à Belleville (Rhône), où le Marseillais figurait déjà dans l'échappée victorieuse.
Pour gagner à Biot la plus longue étape de cette édition (215,5 km), Di Grégorio a attendu l'échec de l'échappée menée par le Néerlandais Karsten Kroon, longtemps accompagné par le Français Eric Berthou. Dès la jonction, il s'est dégagé du premier peloton, sur l'une des montées du circuit final, à 13 kilomètres de l'arrivée.
Chutes en série
Malgré la poursuite animée par les équipes Euskaltel et Movistar, le Français a su doser la prise de risques pour résister jusqu'au bout. Il a évité in extremis la chute à deux kilomètres de la ligne et a conservé une poignée de secondes d'avance sur le champion olympique en titre, le Basque Samuel Sanchez, et le Colombien Rigoberto Uran.
En revanche, de nombreux coureurs se sont retrouvés par terre sur la chaussée rendue extrêmement glissante (Maaskant, Haussler, Van Garderen). Dans le final, le Croate Robert Kiserlovski, un coéquipier de Di Grégorio, a glissé sur plusieurs mètres pour finir coincé sous un véhicule à l'arrêt... sans rien de cassé pour lui selon le premier diagnostic.
Jusqu'à la ligne, le danger est resté omniprésent pour les coureurs. A quelques mètres de l'arrivée, l'Espagnol Xavier Tondo, qui figurait dans le premier groupe de chasse, a dérapé et a fini à pied, le vélo sur l'épaule.
Une cascade d'abandons a été enregistrée, notamment ceux du Luxembourgeois Frank Schleck (ennuis gastriques), du Slovaque Peter Sagan, de l'Irlandais Nicolas Roche et du Français Sandy Casar.
Martin, prudent, a terminé dans le sillage de son suivant au classement général, l'Allemand Andreas Klöden, qui a pris la quatrième place. "Il fallait avant tout éviter les chutes", a soupiré le leader de la course.
La dernière étape, longue de 124 kilomètres, présente dimanche un profil tourmenté sur une boucle tracé au nord de Nice, avec la montée de la Turbie puis le col d'Eze, à 13,5 kilomètres de l'arrivée, avant le retour sur la Promenade des Anglais.