Paris-Nice : victoire de Simoni
Cyclisme vendredi, 11 mars 2005. 11:55 mercredi, 11 déc. 2024. 06:33
TOULON (AFP) - L'Italien Gilberto Simoni, déjà tourné vers le Giro, s'est situé en avance sur ses prévisions pour remporter vendredi au sommet du Mont Faron la cinquième étape de la course cycliste Paris-Nice désormais menée par l'Américain Bobby Julich (CSC).
En grimpeur, Simoni s'est détaché peu après la mi-côte, à 2500 mètres de la ligne, pour se diriger vers son premier succès de la saison au terme d'une étape de 172,5 kilomètres.
"En 2003, j'ai appris comment gagner au Faron en regardant (Alexandre) Vinokourov. Je suis parti exactement au même endroit", a expliqué le coureur italien, qui ne s'attendait pas à gagner si tôt dans la saison.
Simoni est apparu fou de joie par cette victoire qui lui permet de s'affirmer dans la perspective du Giro malgré l'encombrante présence dans sa formation (Lampre) de la jeune star italienne Damiano Cunego, le vainqueur de l'année passée.
"Je ne suis pas sûr de dormir cette nuit !", s'est exclamé le Trentin, heureux comme un débutant malgré son âge (33 ans) et sa longue expérience (professionnel depuis 1994).
Derrière Simoni, qui ne nourrit aucune prétention au classement général de la "course au soleil", les favoris se sont expliqués dans l'ascension finale de 5500 mètres après la jonction dès les premières rampes avec un quatuor (Serpellini, Hayman, Jalabert, Fritsch) échappé au 53ème kilomètre.
Voigt lâche prise
Contre toute attente, les deux hommes les plus en vue depuis le départ ont faibli sur les pentes du Faron, splendide belvédère qui surplombe la rade de Toulon. L'Allemand Jens Voigt, vainqueur du prologue dimanche dernier, a lâché prise à 1500 mètres de la ligne, son compatriote Jorg Jaksche, le vainqueur de l'année passée, l'a imité quelques instants plus tard.
Sur la ligne, l'Australien Cadel Evans s'est adjugé la deuxième place, à 19 secondes de Simoni, devant David Moncoutié, une nouvelle fois abonné à une place d'honneur dans le Faron (2ème le mois dernier dans le Tour méditerranéen).
Les Espagnols Alejandro Valverde (6ème) et Constantino Zaballa (8ème) ont réalisé tous les deux une bonne opération à deux jours de l'arrivée. Ils sont revenus à portée de Julich, désormais le chef de file de l'équipe CSC après la contre-performance de Voigt, irrésistible le mois dernier dans cette montée mais seulement 15ème cette fois.
"On attendait mieux de Jens (Voigt)", a reconnu Bjarne Riis, qui dirige la manoeuvre de l'équipe danoise. "Heureusement, Bobby était là". Mais l'avance du coureur américain, troisième l'an dernier de Paris-Nice qui se termine dans sa ville de résidence -Julich est établi en France depuis plusieurs années-, est loin de représenter un matelas confortable (19 sec sur Zaballa, 20 sec sur Valverde).
Samedi, sixième étape à travers l'arrière-pays azuréen de La Crau (Var), près de Toulon, à Cannes (Alpes-Maritimes). Six côtes ou cols sont répertoriées sur le parcours de 184 kilomètre, le dernier (Tanneron) à 20 kilomètres de l'arrivée sur les rivages de la Méditerranée.
En grimpeur, Simoni s'est détaché peu après la mi-côte, à 2500 mètres de la ligne, pour se diriger vers son premier succès de la saison au terme d'une étape de 172,5 kilomètres.
"En 2003, j'ai appris comment gagner au Faron en regardant (Alexandre) Vinokourov. Je suis parti exactement au même endroit", a expliqué le coureur italien, qui ne s'attendait pas à gagner si tôt dans la saison.
Simoni est apparu fou de joie par cette victoire qui lui permet de s'affirmer dans la perspective du Giro malgré l'encombrante présence dans sa formation (Lampre) de la jeune star italienne Damiano Cunego, le vainqueur de l'année passée.
"Je ne suis pas sûr de dormir cette nuit !", s'est exclamé le Trentin, heureux comme un débutant malgré son âge (33 ans) et sa longue expérience (professionnel depuis 1994).
Derrière Simoni, qui ne nourrit aucune prétention au classement général de la "course au soleil", les favoris se sont expliqués dans l'ascension finale de 5500 mètres après la jonction dès les premières rampes avec un quatuor (Serpellini, Hayman, Jalabert, Fritsch) échappé au 53ème kilomètre.
Voigt lâche prise
Contre toute attente, les deux hommes les plus en vue depuis le départ ont faibli sur les pentes du Faron, splendide belvédère qui surplombe la rade de Toulon. L'Allemand Jens Voigt, vainqueur du prologue dimanche dernier, a lâché prise à 1500 mètres de la ligne, son compatriote Jorg Jaksche, le vainqueur de l'année passée, l'a imité quelques instants plus tard.
Sur la ligne, l'Australien Cadel Evans s'est adjugé la deuxième place, à 19 secondes de Simoni, devant David Moncoutié, une nouvelle fois abonné à une place d'honneur dans le Faron (2ème le mois dernier dans le Tour méditerranéen).
Les Espagnols Alejandro Valverde (6ème) et Constantino Zaballa (8ème) ont réalisé tous les deux une bonne opération à deux jours de l'arrivée. Ils sont revenus à portée de Julich, désormais le chef de file de l'équipe CSC après la contre-performance de Voigt, irrésistible le mois dernier dans cette montée mais seulement 15ème cette fois.
"On attendait mieux de Jens (Voigt)", a reconnu Bjarne Riis, qui dirige la manoeuvre de l'équipe danoise. "Heureusement, Bobby était là". Mais l'avance du coureur américain, troisième l'an dernier de Paris-Nice qui se termine dans sa ville de résidence -Julich est établi en France depuis plusieurs années-, est loin de représenter un matelas confortable (19 sec sur Zaballa, 20 sec sur Valverde).
Samedi, sixième étape à travers l'arrière-pays azuréen de La Crau (Var), près de Toulon, à Cannes (Alpes-Maritimes). Six côtes ou cols sont répertoriées sur le parcours de 184 kilomètre, le dernier (Tanneron) à 20 kilomètres de l'arrivée sur les rivages de la Méditerranée.