Pereiro: l'AFLD a reçu les documents
Cyclisme vendredi, 19 janv. 2007. 09:57 vendredi, 13 déc. 2024. 14:02
PARIS(AFP) - L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a reçu vendredi par fax les justificatifs médicaux qu'elle réclamait depuis des mois au cycliste espagnol Oscar Pereiro, deuxième du Tour de France et contrôlé positif au salbutamol, un produit interdit.
"Nous avons reçu aujourd'hui par fax les justificatifs médicaux que nous attendions", a indiqué à l'AFP Philippe Dautry, secrétaire général de l'AFLD. "Bien sûr il est trop tôt pour indiquer les conclusions que nous tirerons de l'étude de ces documents".
Pereiro avait produit une AUT (Autorisation d'usage thérapeutique) pour justifier la présence dans ses urines de salbutamol, un produit interdit. L'UCI (Union cycliste internationale), sur la foi de cette AUT, avait classé le dossier sans suite, mais l'AFLD, compétente sur le territoire français, avait demandé des justificatifs médicaux complémentaires au coureur.
Jeudi, l'AFLD avait révélé par voie de presse que Pereiro n'avait jamais répondu à ses demandes d'information complémentaires, malgré trois courriers envoyés en recommandé.
L'AFLD avait donné jusqu'au 25 janvier au coureur pour fournir les pièces manquantes, faute de quoi une procédure disciplinaire serait ouverte.
Surpris par la polémique, l'Espagnol avait immédiatement promis d'envoyer les documents nécessaires et avait tenu à mettre les choses au point en déclarant: "J'ai utilisé de la Ventoline (un médicament contre l'asthme contenant du salbutamol) parce que l'UCI (l'Union cycliste internationale) me l'a permis, sinon je n'aurais pas pu le faire".
En étudiant le dossier médical de Pereiro, l'AFLD entend s'assurer, comme elle l'a toujours fait dans le cas de produits interdits couverts par l'AUT, qu'il ne s'agit pas d'une ordonnance de complaisance couvrant un dopage déguisé.
L'Américain Floyd Landis qui avait terminé avec le maillot jaune sur les Champs Elysées, en juillet dernier, a été pour sa part convaincu de dopage. Aucun vainqueur n'a encore été désigné pour l'édition 2006, en attendant la fin des procédures.
"Nous avons reçu aujourd'hui par fax les justificatifs médicaux que nous attendions", a indiqué à l'AFP Philippe Dautry, secrétaire général de l'AFLD. "Bien sûr il est trop tôt pour indiquer les conclusions que nous tirerons de l'étude de ces documents".
Pereiro avait produit une AUT (Autorisation d'usage thérapeutique) pour justifier la présence dans ses urines de salbutamol, un produit interdit. L'UCI (Union cycliste internationale), sur la foi de cette AUT, avait classé le dossier sans suite, mais l'AFLD, compétente sur le territoire français, avait demandé des justificatifs médicaux complémentaires au coureur.
Jeudi, l'AFLD avait révélé par voie de presse que Pereiro n'avait jamais répondu à ses demandes d'information complémentaires, malgré trois courriers envoyés en recommandé.
L'AFLD avait donné jusqu'au 25 janvier au coureur pour fournir les pièces manquantes, faute de quoi une procédure disciplinaire serait ouverte.
Surpris par la polémique, l'Espagnol avait immédiatement promis d'envoyer les documents nécessaires et avait tenu à mettre les choses au point en déclarant: "J'ai utilisé de la Ventoline (un médicament contre l'asthme contenant du salbutamol) parce que l'UCI (l'Union cycliste internationale) me l'a permis, sinon je n'aurais pas pu le faire".
En étudiant le dossier médical de Pereiro, l'AFLD entend s'assurer, comme elle l'a toujours fait dans le cas de produits interdits couverts par l'AUT, qu'il ne s'agit pas d'une ordonnance de complaisance couvrant un dopage déguisé.
L'Américain Floyd Landis qui avait terminé avec le maillot jaune sur les Champs Elysées, en juillet dernier, a été pour sa part convaincu de dopage. Aucun vainqueur n'a encore été désigné pour l'édition 2006, en attendant la fin des procédures.