Prémont sur les sentiers à compter de samedi
Cyclisme mardi, 28 mars 2006. 17:13 samedi, 14 déc. 2024. 08:00
MONTRÉAL (Sportcom) - C'est samedi que Marie-Hélène Prémont amorcera sa saison de Coupe du monde de vélo de montagne à Curaçao, dans les Antilles néerlandaises. Mathieu Toulouse, de Montréal, sera l'autre Québécois présent.
Si le passé est garant de l'avenir, de belles choses sont à prévoir pour la spécialiste du cross-country. Pas plus tard que la semaine dernière, la cycliste de Château-Richer ajoutait le titre de championne des Jeux du Commonwealth à son palmarès, alors qu'elle terminait à peine son entraînement hivernal, où les heures passées en ski de fond sont plus nombreuses que celles passées sur un vélo.
En 2005, Prémont a ébranlé le règne de la Norvégienne et championne olympique Gunn-Rita Dahle, qui dominait le circuit depuis plusieurs années, en signant deux victoires. L'une d'elle s'est déroulée au Mont Sainte-Anne et à ses yeux, il s'agit plus beau moment de sa carrière jusqu'à maintenant, devançant même sa médaille d'argent aux Jeux olympiques d'Athènes.
« Cette année, je pense que je peux encore finir devant elle (Dahle). L'an dernier, ça m'a donné de la confiance de voir qu'elle n'était pas imbattable. Ce qui est important pour moi, c'est le classement cumulatif de la Coupe du monde, mais c'est aussi les Jeux olympiques de Pékin. Je veux rester dans le vélo jusqu'en 2008. D'avoir battue Dahle, ça me dit qu'il me reste encore des années avant de pouvoir me classer devant elle plus régulièrement. »
Troisième au classement général de la Coupe du monde en 2005 et deuxième en 2004, Prémont aura un objectif bien précis cette saison : être constante.
« Je veux amorcer mes courses avec le meilleur de moi-même et essayer de me dépasser, tout en restant dans les cinq meilleures », explique-t-elle.
L'objectif des cinq passera aux trois meilleures en ce qui concerne les championnats du monde qui auront lieu à Rotorua, en Nouvelle-Zélande, à la fin août. « Ça fait deux ans que je termine quatrième aux championnats du monde et je vais essayer de briser ça cette année. »
Les victoires ne sont pas venues du jour au lendemain pour Marie-Hélène Prémont. Année après année, l'athlète âgée de 28 ans a gravi les échelons du classement mondial. Cela s'explique non seulement par une meilleure connaissance de son corps, mais aussi par une plus grande confiance en elle.
« Au fil des ans, j'ai eu une petite progression. On parle de secondes et maintenant les écarts (entre Dahle et elle) sont sous la minute. Le vélo, ça se passe beaucoup dans la tête. Savoir que je peux être devant et que c'est ma place, c'est important. »
Sa place se trouve aussi dans le coeur de ses fans qui sont de plus en plus nombreux. La notoriété publique de la cycliste et ses résultats lui ont permis de signer une entente avec un nouveau commanditaire majeur, Familiprix, où elle fera également ses stages obligatoires à l'obtention de son baccalauréat en pharmacie.
« Des fois, je rencontre des jeunes et je vois leurs yeux grossir quand ils me voient. Je m'aperçois que je peux avoir une influence sur leur avenir. Juste de leur parler et de les encourager, pour eux c'est la fin du monde. Pendant la semaine de relâche scolaire, les jeunes jouaient dehors et ils me disaient « hé, c'est Marie-Hélène, salut ! ». J'ai mon fan-club dans ma région et ça donne un boost d'énergie pour continuer et avoir le goût de les motiver. »
Si le passé est garant de l'avenir, de belles choses sont à prévoir pour la spécialiste du cross-country. Pas plus tard que la semaine dernière, la cycliste de Château-Richer ajoutait le titre de championne des Jeux du Commonwealth à son palmarès, alors qu'elle terminait à peine son entraînement hivernal, où les heures passées en ski de fond sont plus nombreuses que celles passées sur un vélo.
En 2005, Prémont a ébranlé le règne de la Norvégienne et championne olympique Gunn-Rita Dahle, qui dominait le circuit depuis plusieurs années, en signant deux victoires. L'une d'elle s'est déroulée au Mont Sainte-Anne et à ses yeux, il s'agit plus beau moment de sa carrière jusqu'à maintenant, devançant même sa médaille d'argent aux Jeux olympiques d'Athènes.
« Cette année, je pense que je peux encore finir devant elle (Dahle). L'an dernier, ça m'a donné de la confiance de voir qu'elle n'était pas imbattable. Ce qui est important pour moi, c'est le classement cumulatif de la Coupe du monde, mais c'est aussi les Jeux olympiques de Pékin. Je veux rester dans le vélo jusqu'en 2008. D'avoir battue Dahle, ça me dit qu'il me reste encore des années avant de pouvoir me classer devant elle plus régulièrement. »
Troisième au classement général de la Coupe du monde en 2005 et deuxième en 2004, Prémont aura un objectif bien précis cette saison : être constante.
« Je veux amorcer mes courses avec le meilleur de moi-même et essayer de me dépasser, tout en restant dans les cinq meilleures », explique-t-elle.
L'objectif des cinq passera aux trois meilleures en ce qui concerne les championnats du monde qui auront lieu à Rotorua, en Nouvelle-Zélande, à la fin août. « Ça fait deux ans que je termine quatrième aux championnats du monde et je vais essayer de briser ça cette année. »
Les victoires ne sont pas venues du jour au lendemain pour Marie-Hélène Prémont. Année après année, l'athlète âgée de 28 ans a gravi les échelons du classement mondial. Cela s'explique non seulement par une meilleure connaissance de son corps, mais aussi par une plus grande confiance en elle.
« Au fil des ans, j'ai eu une petite progression. On parle de secondes et maintenant les écarts (entre Dahle et elle) sont sous la minute. Le vélo, ça se passe beaucoup dans la tête. Savoir que je peux être devant et que c'est ma place, c'est important. »
Sa place se trouve aussi dans le coeur de ses fans qui sont de plus en plus nombreux. La notoriété publique de la cycliste et ses résultats lui ont permis de signer une entente avec un nouveau commanditaire majeur, Familiprix, où elle fera également ses stages obligatoires à l'obtention de son baccalauréat en pharmacie.
« Des fois, je rencontre des jeunes et je vois leurs yeux grossir quand ils me voient. Je m'aperçois que je peux avoir une influence sur leur avenir. Juste de leur parler et de les encourager, pour eux c'est la fin du monde. Pendant la semaine de relâche scolaire, les jeunes jouaient dehors et ils me disaient « hé, c'est Marie-Hélène, salut ! ». J'ai mon fan-club dans ma région et ça donne un boost d'énergie pour continuer et avoir le goût de les motiver. »