Prémont termine au deuxième rang
Cyclisme dimanche, 1 juil. 2007. 19:20 mercredi, 11 déc. 2024. 16:59
(Sportcom) - Victorieux à la Coupe du monde de vélo de montagne de mont Sainte-Anne il y a une semaine, la Russe Irina Kalentieva et le Français Julien Absalon ont remporté la deuxième épreuve du circuit mondial présentée en sol québécois, dimanche, à Saint-Félicien. Quatrième une semaine plus tôt alors qu'elle avait subi une vilaine chute, Marie-Hélène Prémont a démontré qu'elle était de retour en terminant deuxième, à une minute de la meneuse au classement mondial. La championne allemande Sabine Spitz (à 3min 15s) a pris le troisième rang.
Les nombreuses averses dispersées tout au long de la journée ont influencé les conditions du parcours, ce qui l'a rendu encore plus glissant dans les sections techniques. Souvent présentes dans les 10 premières depuis le début de la saison, les Chinoises ont peiné en ne classant qu'une seule des leurs, Ren Chengyuan (sixième) dans le top 10.
Prémont et Kalentieva ont pris les commandes de la course dès le départ. Au deuxième tour, les deux athlètes ont rapidement forgé une avance de 5 secondes sur leurs plus proches poursuivantes, avance qui allait grandir par la suite. Prémont était en tête avec Kalentieva bien calée dans sa roue. Au quatrième tour, la Russe a dépassé la Québécoise lorsque celle-ci a dû mettre pied à terre dans une section technique.
« Je voulais partir en tête et creuser un écart, mais Irina était juste trop forte. Ce n'était pas toujours évident quand tu sais qu'il y a toujours quelqu'un derrière toi qui te pousses. Malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à la distancer », a indiqué la cycliste de Château-Richer, qui a égalé son meilleur résultat de la saison. « J'étais à l'aise dans les sections techniques, mais c'est sur le plat que j'étais à ma limite. »
Même si la championne canadienne était désormais deuxième avec un tour et demi à faire, c'est à ce moment qu'elle et la Russe ont creusé un écart considérable sur le groupe des poursuivantes qui était composé de l'Allemande Sabine Spitz et des Américaines Willow Koeber et Georgia Gould.
« Après ça, je n'ai pas été capable de m'accrocher. J'ai l'impression d'avoir donné tout ce que j'avais. La course était difficile, mais le parcours et la foule étaient incroyables. C'est une autre belle épreuve ici, au Québec! » de conclure la porte-couleurs de l'équipe Rocky Mountain / Haywood, qui occupe désormais le deuxième rang au classement mondial avec 840 points.
« Je pensais que Marie-Hélène pouvait gagner la course », d'indiquer Kalentieva, qui consolide son avance en tête du classement de la Coupe du monde. « J'ai dû garder le rythme élevé derrière elle et ce n'était pas facile. Après le dépassement, j'ai creusé mon écart dans une section en faux plat. Plus la course avançait et plus je me sentais mieux. Je ne pensais pas pouvoir gagner une deuxième course de suite. »
Les Québécoises Julie Sanders (53e), Kathleen Villeneuve (54e), Caroline Villeneuve (60e) et Karine Travaillaud (61e) ont raté le couperet et ont été sorties par les commissaires avec un tour à faire
Encore un doublé Absalon/Hermida, Raphaël Gagné jusqu'au bout
Comme ce fut le cas une semaine plus tôt au mont Sainte-Anne, le Français Julien Absalon et l'Espagnol José Antonio Hermida ont animé le spectacle en terminant en première et deuxième places. Fredrik Kessiakoff, champion en titre suédois, a pris le troisième rang.
Seamus McGrath a été le meilleur Canadien en terminant 18e (à 7min 04s) tandis que Raphaël Gagné, de Lac Beauport, a été le seul Québécois à rallier l'arrivée, où il a pris le 67e rang (à 18min 49s). Benoît Simard (73e) et Frédéric Bussières (75e) ont été classés hors-délai. Le Montréalais Mathieu Toulouse a abandonné à la mi-course.
Après un demi tour, les deux cyclistes s'étaient déjà construit une avance d'une minute 15s sur un groupe composé de Roel Paulissen, Fredrik Kessiakoff, Nino Schurter et Ralph Naef. Une belle bataille était donc à prévoir entre les deux meneurs au classement mondial, sauf qu'un bris de la chaîne du vélo d'Hermida est survenu à la fin de l'avant-dernier tour et il s'est retrouvé en sixième place.
« Après l'avoir réparée, je savais qu'il me restait de l'énergie pour le dernier tour et c'est ce qui m'a permis de rattraper les quatre autres pour revenir en deuxième place. J'ai pris un risque en choisissant des pneus pour la pluie et ç'a m'a vraiment aidé dans le dernier tour, car j'avais beaucoup plus d'adhérence que les autres coureurs. »
Absalon est mathématiquement assuré de remporter le titre de champion de la Coupe du monde. « Nous nous sommes éclatés sur un parcours vraiment technique et c'était génial! Les circuits du mont Sainte-Anne et de Saint-Félicien demandaient les mêmes qualités techniques, ce qui explique pourquoi on retrouve les mêmes coureurs sur le podium. J'ai plus souffert à mont Sainte-Anne en essayant de suivre José en début de course, tandis qu'aujourd'hui (dimanche), j'avais un avantage tactique, car c'est lui qui devait passer à l'offensive. »
Quant à Raphaël Gagné (Rocky Mountain / Haywood), il a lui aussi connu un bris de chaîne à la fin du premier tour.
« J'ai été chanceux dans ma malchance, car c'est survenu à 500 mètres de la zone où nous pouvons faire réparer nos vélos. J'ai dû courir à côté de mon vélo et ils ont pu me poser une nouvelle chaîne rapidement »
L'ancien double champion canadien junior a dû se battre contre la montre pour éviter le couperet de 80% du temps du meneur. « Je pensais être en mesure de faire cinq tours, mais finalement, j'ai pu compléter les six et je suis vraiment content », de conclure celui qui se dit pleinement remis de sa fatigue des dernières semaines.
Les nombreuses averses dispersées tout au long de la journée ont influencé les conditions du parcours, ce qui l'a rendu encore plus glissant dans les sections techniques. Souvent présentes dans les 10 premières depuis le début de la saison, les Chinoises ont peiné en ne classant qu'une seule des leurs, Ren Chengyuan (sixième) dans le top 10.
Prémont et Kalentieva ont pris les commandes de la course dès le départ. Au deuxième tour, les deux athlètes ont rapidement forgé une avance de 5 secondes sur leurs plus proches poursuivantes, avance qui allait grandir par la suite. Prémont était en tête avec Kalentieva bien calée dans sa roue. Au quatrième tour, la Russe a dépassé la Québécoise lorsque celle-ci a dû mettre pied à terre dans une section technique.
« Je voulais partir en tête et creuser un écart, mais Irina était juste trop forte. Ce n'était pas toujours évident quand tu sais qu'il y a toujours quelqu'un derrière toi qui te pousses. Malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à la distancer », a indiqué la cycliste de Château-Richer, qui a égalé son meilleur résultat de la saison. « J'étais à l'aise dans les sections techniques, mais c'est sur le plat que j'étais à ma limite. »
Même si la championne canadienne était désormais deuxième avec un tour et demi à faire, c'est à ce moment qu'elle et la Russe ont creusé un écart considérable sur le groupe des poursuivantes qui était composé de l'Allemande Sabine Spitz et des Américaines Willow Koeber et Georgia Gould.
« Après ça, je n'ai pas été capable de m'accrocher. J'ai l'impression d'avoir donné tout ce que j'avais. La course était difficile, mais le parcours et la foule étaient incroyables. C'est une autre belle épreuve ici, au Québec! » de conclure la porte-couleurs de l'équipe Rocky Mountain / Haywood, qui occupe désormais le deuxième rang au classement mondial avec 840 points.
« Je pensais que Marie-Hélène pouvait gagner la course », d'indiquer Kalentieva, qui consolide son avance en tête du classement de la Coupe du monde. « J'ai dû garder le rythme élevé derrière elle et ce n'était pas facile. Après le dépassement, j'ai creusé mon écart dans une section en faux plat. Plus la course avançait et plus je me sentais mieux. Je ne pensais pas pouvoir gagner une deuxième course de suite. »
Les Québécoises Julie Sanders (53e), Kathleen Villeneuve (54e), Caroline Villeneuve (60e) et Karine Travaillaud (61e) ont raté le couperet et ont été sorties par les commissaires avec un tour à faire
Encore un doublé Absalon/Hermida, Raphaël Gagné jusqu'au bout
Comme ce fut le cas une semaine plus tôt au mont Sainte-Anne, le Français Julien Absalon et l'Espagnol José Antonio Hermida ont animé le spectacle en terminant en première et deuxième places. Fredrik Kessiakoff, champion en titre suédois, a pris le troisième rang.
Seamus McGrath a été le meilleur Canadien en terminant 18e (à 7min 04s) tandis que Raphaël Gagné, de Lac Beauport, a été le seul Québécois à rallier l'arrivée, où il a pris le 67e rang (à 18min 49s). Benoît Simard (73e) et Frédéric Bussières (75e) ont été classés hors-délai. Le Montréalais Mathieu Toulouse a abandonné à la mi-course.
Après un demi tour, les deux cyclistes s'étaient déjà construit une avance d'une minute 15s sur un groupe composé de Roel Paulissen, Fredrik Kessiakoff, Nino Schurter et Ralph Naef. Une belle bataille était donc à prévoir entre les deux meneurs au classement mondial, sauf qu'un bris de la chaîne du vélo d'Hermida est survenu à la fin de l'avant-dernier tour et il s'est retrouvé en sixième place.
« Après l'avoir réparée, je savais qu'il me restait de l'énergie pour le dernier tour et c'est ce qui m'a permis de rattraper les quatre autres pour revenir en deuxième place. J'ai pris un risque en choisissant des pneus pour la pluie et ç'a m'a vraiment aidé dans le dernier tour, car j'avais beaucoup plus d'adhérence que les autres coureurs. »
Absalon est mathématiquement assuré de remporter le titre de champion de la Coupe du monde. « Nous nous sommes éclatés sur un parcours vraiment technique et c'était génial! Les circuits du mont Sainte-Anne et de Saint-Félicien demandaient les mêmes qualités techniques, ce qui explique pourquoi on retrouve les mêmes coureurs sur le podium. J'ai plus souffert à mont Sainte-Anne en essayant de suivre José en début de course, tandis qu'aujourd'hui (dimanche), j'avais un avantage tactique, car c'est lui qui devait passer à l'offensive. »
Quant à Raphaël Gagné (Rocky Mountain / Haywood), il a lui aussi connu un bris de chaîne à la fin du premier tour.
« J'ai été chanceux dans ma malchance, car c'est survenu à 500 mètres de la zone où nous pouvons faire réparer nos vélos. J'ai dû courir à côté de mon vélo et ils ont pu me poser une nouvelle chaîne rapidement »
L'ancien double champion canadien junior a dû se battre contre la montre pour éviter le couperet de 80% du temps du meneur. « Je pensais être en mesure de faire cinq tours, mais finalement, j'ai pu compléter les six et je suis vraiment content », de conclure celui qui se dit pleinement remis de sa fatigue des dernières semaines.