Recours en Suisse des avocats d'Ullrich
Cyclisme mardi, 30 janv. 2007. 10:03 vendredi, 13 déc. 2024. 18:54
BERLIN (AFP) - Les avocats de Jan Ullrich ont déposé un recours contre la décision des autorités suisses d'autoriser l'envoi d'un échantillon de sang du cycliste allemand au parquet de Bonn, qui instruit une plainte pour escroquerie à son encontre, a indiqué mardi le procureur chargé de l'enquête.
"Le tribunal suisse doit désormais décider de la suite à donner à notre demande. S'il nous donne raison et ordonne le transfert (des échantillons), la partie adverse aura encore un droit d'appel", a expliqué Fred Apostel.
Le parquet bonnois veut comparer ces échantillons avec ceux saisis par la justice espagnole dans le cadre de l'Opération Puerto, l'enquête sur le réseau de dopage présumé d'Eufemiano Fuentes démantelé en mai 2006, pour déterminer si Ullrich était un client du médecin espagnol.
Ullrich, 32 ans et seul vainqueur allemand du Tour de France (1997), s'était soumis à une prise de sang après la perquisition par la police suisse de son domicile helvétique en septembre. Il a toujours nié connaître le Dr Fuentes, dont le procès doit débuter cet été.
"Ce recours est un droit de M. Ullrich. Chacun peut se faire son idée sur sa décision", a commenté M. Apostel. Selon lui, la procédure entamée en Suisse pourrait durer un an et demi.
Plainte pour "parjure"
Ce recours va également retarder la décision de la commission de discipline de la Fédération suisse de cyclisme (Swiss Cycling), où Ullrich était licencié jusqu'en octobre 2006, qui voulait prendre sa décision au vu du dossier du parquet allemand.
La commission suisse doit décider si Ullrich est suspendu à vie ou blanchi des accusations de dopage. En attendant, l'Allemand pourrait théoriquement reprendre la compétition mais il n'a ni licence, ni équipe pour l'accueillir.
L'ancien capitaine de T-Mobile s'était vu interdire de prendre le départ du Tour de France 2006 par son équipe qui l'a licencié en juillet: il fait l'objet d'une plainte ainsi que son ancien coéquipier Oscar Sevilla et son mentor Rudy Pevenage pour escroquerie, en l'absence d'une législation antidopage en Allemagne.
La plainte émane de Britta Bannenberg, professeur d'université à Bielefeld (ouest), spécialiste en criminologie et elle-même ancienne athlète qui estime que "Jan Ullrich a caché à T-Mobile l'utilisation de substances illicites et se les est procurées grâce à son salaire et à ses primes".
Par ailleurs, il est l'objet d'une plainte pour "parjure" déposée à Hambourg par l'expert allemand antidopage Werner Franke.
"Le tribunal suisse doit désormais décider de la suite à donner à notre demande. S'il nous donne raison et ordonne le transfert (des échantillons), la partie adverse aura encore un droit d'appel", a expliqué Fred Apostel.
Le parquet bonnois veut comparer ces échantillons avec ceux saisis par la justice espagnole dans le cadre de l'Opération Puerto, l'enquête sur le réseau de dopage présumé d'Eufemiano Fuentes démantelé en mai 2006, pour déterminer si Ullrich était un client du médecin espagnol.
Ullrich, 32 ans et seul vainqueur allemand du Tour de France (1997), s'était soumis à une prise de sang après la perquisition par la police suisse de son domicile helvétique en septembre. Il a toujours nié connaître le Dr Fuentes, dont le procès doit débuter cet été.
"Ce recours est un droit de M. Ullrich. Chacun peut se faire son idée sur sa décision", a commenté M. Apostel. Selon lui, la procédure entamée en Suisse pourrait durer un an et demi.
Plainte pour "parjure"
Ce recours va également retarder la décision de la commission de discipline de la Fédération suisse de cyclisme (Swiss Cycling), où Ullrich était licencié jusqu'en octobre 2006, qui voulait prendre sa décision au vu du dossier du parquet allemand.
La commission suisse doit décider si Ullrich est suspendu à vie ou blanchi des accusations de dopage. En attendant, l'Allemand pourrait théoriquement reprendre la compétition mais il n'a ni licence, ni équipe pour l'accueillir.
L'ancien capitaine de T-Mobile s'était vu interdire de prendre le départ du Tour de France 2006 par son équipe qui l'a licencié en juillet: il fait l'objet d'une plainte ainsi que son ancien coéquipier Oscar Sevilla et son mentor Rudy Pevenage pour escroquerie, en l'absence d'une législation antidopage en Allemagne.
La plainte émane de Britta Bannenberg, professeur d'université à Bielefeld (ouest), spécialiste en criminologie et elle-même ancienne athlète qui estime que "Jan Ullrich a caché à T-Mobile l'utilisation de substances illicites et se les est procurées grâce à son salaire et à ses primes".
Par ailleurs, il est l'objet d'une plainte pour "parjure" déposée à Hambourg par l'expert allemand antidopage Werner Franke.