LYON - La perquisition effectuée par les gendarmes à Rouget (Cantal) dans l'hôtel de l'équipe Liquigas de l'Espagnol Manuel Beltran, contrôlé positif sur le Tour de France, n'a "rien donné", a déclaré samedi à l'AFP la procureur d'Aurillac Nathalie Bany.

La garde à vue du cycliste espagnol, qui a déclaré n'avoir jamais consommé de produits illégaux, a été levée vendredi vers 23H00 (21H00 GMT), sans aucune contrainte à son encontre, a-t-elle précisé.

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet, mais pas d'information judiciaire, selon la même source.

La perquisition, menée par l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP), s'est déroulée vendredi soir jusqu'à 21H00 (19H00 GMT). Beltran a été placé en garde à vue à 19H45 (17H45 GMT).

Paolo Babieri, le porte-parole de l'équipe Liquigas, avait indiqué à l'AFP que la chambre de Beltran avait été la seule à être fouillée par les gendarmes et que l'Espagnol était seul dans sa chambre vendredi soir.

Beltran, 37 ans, a fait l'objet d'un contrôle positif à l'EPO sur la première étape du Tour de France à Plumelec (Morbihan). Il est le premier coureur positif du Tour 2008.