Rogge pas pessimiste pour l'avenir du cyclisme
Cyclisme vendredi, 7 oct. 2005. 11:49 mercredi, 11 déc. 2024. 15:45
OSTENDE, Belgique (AFP) - Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, n'est "pas du tout pessimiste" pour l'avenir du cyclisme malgré les affaires de dopage qui nuisent actuellement à l'image de la discipline, a-t-il assuré à l'AFP vendredi à Ostende.
"La perception du dopage dans le cyclisme est très forte parce que c'est une discipline qui est très contrôlée. Les cyclistes sont parmi les sportifs les plus souvent contrôlés, plus que les athlètes par exemple", a-t-il
expliqué.
"Il faut regarder les chiffres avec objectivité et se féliciter du combat que mènent les autorités du cyclisme pour lutter contre le dopage", a poursuivi le Belge lors d'une entrevue accordée à l'AFP en marge d'un symposium consacré aux relations entre le sport et le monde des affaires. Un colloque auquel participait également Hein Verbruggen, l'ancien président de l'Union cycliste internationale (UCI).
Reconnaissant que "le dopage nuit à la crédibilité du sport", Jacques Rogge "refuse pourtant de jeter le bébé avec l'eau du bain", estimant que la lutte antidopage finira par être bénéfique pour "ce sport formidable" qu'est le cyclisme.
"A l'UCI de prendre des mesures"
Revenant sur l'affaire Armstrong, le président du CIO a une nouvelle fois insisté pour que "toutes les procédures soient respectées" en matière de contrôles. Il a aussi insisté sur la nécessité de respecter "les athlètes".
Le 23 août, le quotidien sportif français L'Equipe avait révélé que des échantillons d'urine de l'Américain Lance Armstrong, prélevés en 1999 lors de la première de ses sept victoires dans le Tour de France, contiendraient de l'EPO. Mais cette analyse, réalisée à des fins scientifiques, ne respecte pas les protocoles réglementaires des contrôles antidopage.
Questionné sur d'éventuelles sanctions vis-à-vis d'Armstrong si des enquêtes indépendantes venaient à démontrer la prise d'EPO, Rogge a dit "ne pas avoir d'opinion" expliquant "qu'il reviendrait à l'UCI et à elle seule de prendre des mesures et non à l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui n'existait pas en 1999".
Jacques Rogge s'est toutefois déclaré "favorable" aux contrôles rétroactifs des échantillons urinaires des sportifs. Mais le président du CIO "aimerait d'abord que l'AMA établisse des règles claires et précises en matière de contrôles rétroactifs".
"Avancée majeure"
Le patron du sport mondial a rappelé par ailleurs que "depuis les Jeux d'Athènes en 2004, les échantillons prélevés sur les participants aux JO sont conservés durant huit ans".
Jacques Rogge s'est par ailleurs réjoui de la signature le 19 octobre à Paris de la convention internationale de prévention et de lutte contre le dopage qualifiant cette convention "d'avancée majeure pour tous les sports dont le cyclisme".
Cette convention, qui s'appuie sur le Code mondial antidopage élaboré par l'AMA en mars 2003 à Copenhague, devrait être signée le 19 octobre par les représentants de 163 gouvernements lors d'une séance plénière de la Conférence générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
Elle donnera aux pays et aux fédérations internationales les mêmes règles, estime Jacques Rogge.
Le texte, qui comporte 43 articles et offre une reconnaissance officielle et internationale à l'AMA, entrera en vigueur lorsqu'au moins 30 des 191 pays de l'Unesco l'auront ratifié.
"La perception du dopage dans le cyclisme est très forte parce que c'est une discipline qui est très contrôlée. Les cyclistes sont parmi les sportifs les plus souvent contrôlés, plus que les athlètes par exemple", a-t-il
expliqué.
"Il faut regarder les chiffres avec objectivité et se féliciter du combat que mènent les autorités du cyclisme pour lutter contre le dopage", a poursuivi le Belge lors d'une entrevue accordée à l'AFP en marge d'un symposium consacré aux relations entre le sport et le monde des affaires. Un colloque auquel participait également Hein Verbruggen, l'ancien président de l'Union cycliste internationale (UCI).
Reconnaissant que "le dopage nuit à la crédibilité du sport", Jacques Rogge "refuse pourtant de jeter le bébé avec l'eau du bain", estimant que la lutte antidopage finira par être bénéfique pour "ce sport formidable" qu'est le cyclisme.
"A l'UCI de prendre des mesures"
Revenant sur l'affaire Armstrong, le président du CIO a une nouvelle fois insisté pour que "toutes les procédures soient respectées" en matière de contrôles. Il a aussi insisté sur la nécessité de respecter "les athlètes".
Le 23 août, le quotidien sportif français L'Equipe avait révélé que des échantillons d'urine de l'Américain Lance Armstrong, prélevés en 1999 lors de la première de ses sept victoires dans le Tour de France, contiendraient de l'EPO. Mais cette analyse, réalisée à des fins scientifiques, ne respecte pas les protocoles réglementaires des contrôles antidopage.
Questionné sur d'éventuelles sanctions vis-à-vis d'Armstrong si des enquêtes indépendantes venaient à démontrer la prise d'EPO, Rogge a dit "ne pas avoir d'opinion" expliquant "qu'il reviendrait à l'UCI et à elle seule de prendre des mesures et non à l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui n'existait pas en 1999".
Jacques Rogge s'est toutefois déclaré "favorable" aux contrôles rétroactifs des échantillons urinaires des sportifs. Mais le président du CIO "aimerait d'abord que l'AMA établisse des règles claires et précises en matière de contrôles rétroactifs".
"Avancée majeure"
Le patron du sport mondial a rappelé par ailleurs que "depuis les Jeux d'Athènes en 2004, les échantillons prélevés sur les participants aux JO sont conservés durant huit ans".
Jacques Rogge s'est par ailleurs réjoui de la signature le 19 octobre à Paris de la convention internationale de prévention et de lutte contre le dopage qualifiant cette convention "d'avancée majeure pour tous les sports dont le cyclisme".
Cette convention, qui s'appuie sur le Code mondial antidopage élaboré par l'AMA en mars 2003 à Copenhague, devrait être signée le 19 octobre par les représentants de 163 gouvernements lors d'une séance plénière de la Conférence générale de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco).
Elle donnera aux pays et aux fédérations internationales les mêmes règles, estime Jacques Rogge.
Le texte, qui comporte 43 articles et offre une reconnaissance officielle et internationale à l'AMA, entrera en vigueur lorsqu'au moins 30 des 191 pays de l'Unesco l'auront ratifié.