Rogge réclame une enquête indépendante
Cyclisme vendredi, 7 oct. 2005. 14:18 mercredi, 11 déc. 2024. 09:29
BRUXELLES (AP) - Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge a réclamé vendredi une enquête indépendante sur les accusations de dopage portées à l'encontre du septuple vainqueur du Tour de France Lance Armstrong.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) et l'Union cycliste internationale (UCI) ont annoncé des enquêtes distinctes dans ce dossier, mais Rogge s'est dit favorable à une enquête indépendante.
"J'ai demandé l'ouverture d'une enquête indépendante pour déterminer avec précision les différentes responsabilités", a-t-il expliqué en marge d'un colloque avec des hommes d'affaires belges. Il a dit espérer que "l'enquête, si possible, pourra dire si l'échantillon était positif".
Au mois d'août dernier, le quotidien français "L'Equipe" a affirmé que des traces d'EPO avaient été retrouvées à six reprises dans des échantillons d'urine de Lance Armstrong prélevés lors de son premier Tour victorieux en 1999.
Le journal avait précisé s'être procuré les résultats d'analyses scientifiques rétrospectives du Laboratoire national antidopage de Châtenay-Malabry (LNDD), qu'il avait recoupés avec les procès-verbaux de contrôle d'Armstrong. Des accusations démenties par le champion, qui s'est dit victime d'une "chasse aux sorcières".
Jacques Rogge est favorable à la mise en place d'un groupe d'observateurs indépendants liés à l'AMA, mais qui agissent de façon autonome pour régler le dossier dans l'hypothèse où les enquêtes de l'UCI et de l'agence aboutiraient à des conclusions différentes.
Rogge s'est par ailleurs demandé si les échantillons appartenaient bien à Armstrong et sur la présence réelle d'EPO, estimant que les droits du cycliste n'avaient pas été respectés. "Armstrong bénéficie toujours de la présomption d'innocence", a-t-il rappelé.
Enfin, le président du CIO a souhaité que la conservation pendant huit ans des échantillons d'urine soit étendue à toutes les fédérations sportives, pour d'éventuelles sanctions rétroactives.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) et l'Union cycliste internationale (UCI) ont annoncé des enquêtes distinctes dans ce dossier, mais Rogge s'est dit favorable à une enquête indépendante.
"J'ai demandé l'ouverture d'une enquête indépendante pour déterminer avec précision les différentes responsabilités", a-t-il expliqué en marge d'un colloque avec des hommes d'affaires belges. Il a dit espérer que "l'enquête, si possible, pourra dire si l'échantillon était positif".
Au mois d'août dernier, le quotidien français "L'Equipe" a affirmé que des traces d'EPO avaient été retrouvées à six reprises dans des échantillons d'urine de Lance Armstrong prélevés lors de son premier Tour victorieux en 1999.
Le journal avait précisé s'être procuré les résultats d'analyses scientifiques rétrospectives du Laboratoire national antidopage de Châtenay-Malabry (LNDD), qu'il avait recoupés avec les procès-verbaux de contrôle d'Armstrong. Des accusations démenties par le champion, qui s'est dit victime d'une "chasse aux sorcières".
Jacques Rogge est favorable à la mise en place d'un groupe d'observateurs indépendants liés à l'AMA, mais qui agissent de façon autonome pour régler le dossier dans l'hypothèse où les enquêtes de l'UCI et de l'agence aboutiraient à des conclusions différentes.
Rogge s'est par ailleurs demandé si les échantillons appartenaient bien à Armstrong et sur la présence réelle d'EPO, estimant que les droits du cycliste n'avaient pas été respectés. "Armstrong bénéficie toujours de la présomption d'innocence", a-t-il rappelé.
Enfin, le président du CIO a souhaité que la conservation pendant huit ans des échantillons d'urine soit étendue à toutes les fédérations sportives, pour d'éventuelles sanctions rétroactives.