MONTRÉAL - Deux jours après le GP de Québec, ses deux hommes forts, le Belge Philippe Gilbert et le Néerlandais Robert Gesink, sont attendus dimanche au GP de Montréal, second acte du volet nord-américain du circuit mondial (WorldTour) du cyclisme.

À la différence du parcours de Québec exigeant mais qui privilégie les relances, l'épreuve de Montréal propose des montées plus longues, sur de larges avenues autour du parc du Mont Royal. Ce qui convient parfaitement à Gesink (25 ans), le lauréat de la première édition en 2010 et seulement devancé par Gilbert, vendredi, dans la capitale québécoise.

Affûté par un séjour de trois semaines en altitude aux États-Unis, le grimpeur néerlandais a surtout cherché à effacer sa déception du Tour de France -une chute dans la première semaine- pour rebondir en fin de saison. Gilbert (29 ans), lui, a poursuivi sa trajectoire lumineuse (17 victoires désormais) et a atteint son objectif de redevenir numéro un au classement du circuit mondial.

"Maintenant, c'est du bonus", a estimé le Wallon qui s'élancera l'esprit libre, sous le soleil annoncé, pour les 205,7 kilomètres de la course (17 tours d'un circuit de 12,1 km). Au total, quelque 3900 mètres de dénivelé pour rejoindre l'arrivée jugée en montée.

En retrait à Québec, l'Australien Simon Gerrans et le Norvégien Edvald Boasson Hagen, suppléés par leur coéquipier colombien Rigoberto Uran (3e), sont de nouveau concernés tout comme le champion olympique, l'Espagnol Samuel Sanchez, qui s'est plaint de crampes vendredi, et le Canadien Ryder Hesjedal.

Mais la course, rallongée d'un tour par rapport à l'année passée, doit aussi convenir à un jeune coureur tel que Thibaut Pinot, le jeune grimpeur français de 21 ans, vainqueur la semaine passée de la Semaine Lombarde en Italie.