Sortie des Pyrénées en beauté pour les 151 rescapés
Cyclisme mardi, 22 juil. 2003. 15:30 samedi, 14 déc. 2024. 13:29
PAU, France (AP) - Après Luz-Ardiden et une bonne journée de repos, les 151 rescapés du Tour du centenaire font leurs adieux à la montagne, mercredi, avec une dernière étape dans les Pyrénées qui pourrait encore réserver quelques surprises.
Disputée entre Pau et Bayonne sur 197,5 km, cette 16e liaison, particulièrement crainte par le maillot jaune Lance Armstrong, propose trois cols, dont deux en première catégorie: le Soudet (1540 mètres) et Bagarguy (1327 mètres), un véritable mur.
Etape pour la première fois en 1930, Pau, où Patrice Halgand s'était imposé l'année dernière, est une des villes les plus fréquentées par le Tour de France. Ville de cyclisme, mais aussi de rugby et de basket, l'ancienne capitale du Béarn, berceau du roi Henri IV, accueille la Grande Boucle pour la 57e fois.
Mercredi matin, le peloton n'aura pas vraiment le temps de s'observer, car avec cinq petites côtes d'entrée de jeu, les attaques ne devraient pas tarder. Mais c'est l'ascension du Soudet, escaladé pour la première fois en 1987, qui constituera la première grosse difficulté de la journée.
Une côte de 3e catégorie (Larrau) précédera ensuite l'attaque des cols de Bagarguy, qui permet l'accès à la forêt d'Iraty, la plus grande forêt de feuillus d'Europe occidentale, et de Burdincurutcheta (3e catégorie). Ces deux obstacles ont été découverts par Jean Bobet, qui en 1986 avait tracé le parcours de l'étape Bayonne-Pau, caractérisée par des difficultés inédites.
"On finit vraiment la chaîne des Pyrénées, presque jusqu'à l'océan Atlantique, résume le directeur de la compétition du Tour de France, Jean-François Pescheux. Les cols de Bagarguy et de Burdincurutcheta, où nous sommes passés en 1986 et 1987 (Pensec et Alcala en tête), nous permettrons de quitter les Pyrénées par de très belles routes, pour un dernier baroud avant de descendre vers la plaine, la côte Atlantique et Bayonne."
Après la traversée de Saint-Jean-le-Vieux et d'Hasparren, les coureurs fondront sur Bayonne, où le Tour s'est arrêté sans discontinuer de 1906 à 1927, hormis pendant la coupure liée à la première guerre mondiale. L'arrivée sera jugée devant l'Hôtel de Ville, après une dernière difficulté.
"La Croix de Mouguerre, située à 3 km de l'arrivée, encore une côte de 2 km à 10 pour cent, rappelle le coureur de l'équipe Crédit Agricole Stéphane Augé, originaire de Pau. C'est ça le Pays Basque!"
Disputée entre Pau et Bayonne sur 197,5 km, cette 16e liaison, particulièrement crainte par le maillot jaune Lance Armstrong, propose trois cols, dont deux en première catégorie: le Soudet (1540 mètres) et Bagarguy (1327 mètres), un véritable mur.
Etape pour la première fois en 1930, Pau, où Patrice Halgand s'était imposé l'année dernière, est une des villes les plus fréquentées par le Tour de France. Ville de cyclisme, mais aussi de rugby et de basket, l'ancienne capitale du Béarn, berceau du roi Henri IV, accueille la Grande Boucle pour la 57e fois.
Mercredi matin, le peloton n'aura pas vraiment le temps de s'observer, car avec cinq petites côtes d'entrée de jeu, les attaques ne devraient pas tarder. Mais c'est l'ascension du Soudet, escaladé pour la première fois en 1987, qui constituera la première grosse difficulté de la journée.
Une côte de 3e catégorie (Larrau) précédera ensuite l'attaque des cols de Bagarguy, qui permet l'accès à la forêt d'Iraty, la plus grande forêt de feuillus d'Europe occidentale, et de Burdincurutcheta (3e catégorie). Ces deux obstacles ont été découverts par Jean Bobet, qui en 1986 avait tracé le parcours de l'étape Bayonne-Pau, caractérisée par des difficultés inédites.
"On finit vraiment la chaîne des Pyrénées, presque jusqu'à l'océan Atlantique, résume le directeur de la compétition du Tour de France, Jean-François Pescheux. Les cols de Bagarguy et de Burdincurutcheta, où nous sommes passés en 1986 et 1987 (Pensec et Alcala en tête), nous permettrons de quitter les Pyrénées par de très belles routes, pour un dernier baroud avant de descendre vers la plaine, la côte Atlantique et Bayonne."
Après la traversée de Saint-Jean-le-Vieux et d'Hasparren, les coureurs fondront sur Bayonne, où le Tour s'est arrêté sans discontinuer de 1906 à 1927, hormis pendant la coupure liée à la première guerre mondiale. L'arrivée sera jugée devant l'Hôtel de Ville, après une dernière difficulté.
"La Croix de Mouguerre, située à 3 km de l'arrivée, encore une côte de 2 km à 10 pour cent, rappelle le coureur de l'équipe Crédit Agricole Stéphane Augé, originaire de Pau. C'est ça le Pays Basque!"