Stefan Schumacher en première ligne
Cyclisme jeudi, 6 avr. 2006. 13:10 samedi, 14 déc. 2024. 06:40
ERNEE,France (AFP) - L'Allemand Stefan Schumacher (Gerolsteiner) a pris les commandes du Circuit de la Sarthe/Pays-de-la-Loire cycliste au terme de la 3e étape, Angers-Ernée (ouest), remportée jeudi par l'Italien Alberto Loddo (Selle Italia).
Schumacher a profité d'un long tour de chauffe de 188,3 kilomètres sans grande difficulté, sous un soleil printanier, pour s'installer en première ligne avant le verdict de vendredi, au Mans, après quatre passages de la côte de Gazonfier, juge de paix de l'épreuve avec des pourcentages de 18 et 21 pour cent.
Le protégé de Hans-Michael Holczer a confirmé sa réputation de puissant finisseur et les craintes nourries la veille par l'équipe CSC qui occupait la tête avec le Danois Brian Vandborg et l'Italien Ivan Basso.
Schumacher, qui compte désormais trois secondes d'avance sur ces deux derniers, aurait d'ailleurs fort bien pu l'emporter si Loddo n'avait conjuré le mauvais sort qui l'avait abonné à la 2e place depuis le départ de la course.
"Déposé" par les siens à 500 mètres de la ligne, le Sarde a surgi aux 300 mètres pour déborder l'Allemand et signer, à 27 ans, sa principale victoire depuis le Tour du Qatar en 2003.
Chômeur l'année dernière en raison de résultats insuffisants chez Saunier Duval, Loddo s'est replacé dans une logique qui doit l'amener en forme au Tour d'Italie (6 mai), son principal objectif.
Les Français Lloyd Mondory, Stéphane Bergès et Stéphane Pétilleau ont bien tenté de rompre la monotonie des arrivées groupées mais leurs 5 min 10 sec acquises au plus fort de leur échappée (Km 24) n'ont pas suffi. Le trio a été repris à 7 kilomètres de la banderole.
Il serait bien étonnant que le scénario ne change pas au cours de l'ultime étape de vendredi, Ernée-Le Mans (184,4 km). La bagarre devrait d'autant plus faire rage que 38 coureurs se trouvent dans la même minute au classement général.
Le directeur sportif Alain Gallopin a déjà prévenu que les CSC ne feront pas le travail: "On ne va pas rouler pour faire 2e ou 3e. Les Gerolsteiner devront contrôler. La course sera intéressante. Mais n'attendons pas trop de Basso: Ivan est un coureur de montagne, pas de mur".
Schumacher a profité d'un long tour de chauffe de 188,3 kilomètres sans grande difficulté, sous un soleil printanier, pour s'installer en première ligne avant le verdict de vendredi, au Mans, après quatre passages de la côte de Gazonfier, juge de paix de l'épreuve avec des pourcentages de 18 et 21 pour cent.
Le protégé de Hans-Michael Holczer a confirmé sa réputation de puissant finisseur et les craintes nourries la veille par l'équipe CSC qui occupait la tête avec le Danois Brian Vandborg et l'Italien Ivan Basso.
Schumacher, qui compte désormais trois secondes d'avance sur ces deux derniers, aurait d'ailleurs fort bien pu l'emporter si Loddo n'avait conjuré le mauvais sort qui l'avait abonné à la 2e place depuis le départ de la course.
"Déposé" par les siens à 500 mètres de la ligne, le Sarde a surgi aux 300 mètres pour déborder l'Allemand et signer, à 27 ans, sa principale victoire depuis le Tour du Qatar en 2003.
Chômeur l'année dernière en raison de résultats insuffisants chez Saunier Duval, Loddo s'est replacé dans une logique qui doit l'amener en forme au Tour d'Italie (6 mai), son principal objectif.
Les Français Lloyd Mondory, Stéphane Bergès et Stéphane Pétilleau ont bien tenté de rompre la monotonie des arrivées groupées mais leurs 5 min 10 sec acquises au plus fort de leur échappée (Km 24) n'ont pas suffi. Le trio a été repris à 7 kilomètres de la banderole.
Il serait bien étonnant que le scénario ne change pas au cours de l'ultime étape de vendredi, Ernée-Le Mans (184,4 km). La bagarre devrait d'autant plus faire rage que 38 coureurs se trouvent dans la même minute au classement général.
Le directeur sportif Alain Gallopin a déjà prévenu que les CSC ne feront pas le travail: "On ne va pas rouler pour faire 2e ou 3e. Les Gerolsteiner devront contrôler. La course sera intéressante. Mais n'attendons pas trop de Basso: Ivan est un coureur de montagne, pas de mur".