Suspension de deux ans pour Di Luca?
Cyclisme mercredi, 27 févr. 2008. 09:55 samedi, 14 déc. 2024. 13:34
ROME - Le parquet antidopage du Comité national olympique italien (Coni) a annoncé mercredi avoir requis deux ans de suspension à l'encontre du cycliste Danilo Di Luca, vainqueur du dernier Giro, à la suite du "résultat anormal" d'un contrôle réalisé lors d'une étape de l'épreuve en mai.
"Le parquet antidopage a requis le déferrement du cycliste Danilo Di Luca devant le juge de dernière instance en matière de dopage, en référence au contrôle anormal" effectué par surprise à l'issue de la 17e étape du Giro entre Lienz (Autriche) et le Monte Zoncolan le 30 mai, indique le Coni dans un communiqué.
Le Coni indique avoir requis cette peine en citant l'article 2.2 du code mondial antidopage, qui concerne "l'usage ou la tentative d'usage d'une substance ou méthode interdite".
À l'issue de cette étape de montagne particulièrement ardue, en plus des contrôles habituels menés par l'Union cycliste internationale, le Coni avait fait procéder en soirée à des tests antidopage surprise sur plusieurs coureurs italiens dans leurs hôtels.
Outre Danilo Di Luca, 32 ans, qui portait le maillot rose de leader, trois autres coureurs italiens -Eddy Mazzoleni, Riccardo Ricco, Gilberto Simoni- avaient subi des contrôles inopinés.
Les analyses du test sur Di Luca avaient alors révélé des valeurs hormonales anormalement basses, équivalentes à celles d'un enfant, avait relevé la presse, laissant penser que le coureur aurait reçu après l'étape une perfusion d'eau ou de sérum physiologique.
Di Luca a nié toute perfusion
"Ce déferrement est erroné, ce genre de cas débouche (habituellement) sur le classement de l'affaire. Et là, au contraire, on risque d'en arriver à déclarer la totale innocence de Di Luca seulement au terme d'une longue procédure, qui porte préjudice à la vie professionnelle d'un athlète de sa valeur", a déclaré à l'Ansa Federico Cecconi, avocat du coureur.
"L'histoire n'est pas claire et les données scientifiques ne sont pas homogènes : au-delà de la totale innocence de Danilo, sans vouloir faire de polémique, comment en arrive-t-on à demander un déferrement dans ce genre de cas?", s'est interrogé M. Cecconi.
Début décembre, Danilo Di Luca, qui courait à l'époque avec l'équipe italienne Liquigas et qui a rejoint à l'intersaison la formation suisse LPR, avait été convoqué au Coni à Rome à ce sujet et avait réfuté s'être soumis à toute perfusion.
Le coureur des Abruzzes a déjà été condamné en octobre à une suspension de trois mois pour son implication dans l'affaire "Oil for drug" visant les relations de plusieurs athlètes avec le Dr Carlo Santuccione, un médecin soupçonné de pratiques dopantes, installé près de Pescara sur le littoral adriatique.
Di Luca a déposé un recours en décembre contre cette suspension auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
"Le parquet antidopage a requis le déferrement du cycliste Danilo Di Luca devant le juge de dernière instance en matière de dopage, en référence au contrôle anormal" effectué par surprise à l'issue de la 17e étape du Giro entre Lienz (Autriche) et le Monte Zoncolan le 30 mai, indique le Coni dans un communiqué.
Le Coni indique avoir requis cette peine en citant l'article 2.2 du code mondial antidopage, qui concerne "l'usage ou la tentative d'usage d'une substance ou méthode interdite".
À l'issue de cette étape de montagne particulièrement ardue, en plus des contrôles habituels menés par l'Union cycliste internationale, le Coni avait fait procéder en soirée à des tests antidopage surprise sur plusieurs coureurs italiens dans leurs hôtels.
Outre Danilo Di Luca, 32 ans, qui portait le maillot rose de leader, trois autres coureurs italiens -Eddy Mazzoleni, Riccardo Ricco, Gilberto Simoni- avaient subi des contrôles inopinés.
Les analyses du test sur Di Luca avaient alors révélé des valeurs hormonales anormalement basses, équivalentes à celles d'un enfant, avait relevé la presse, laissant penser que le coureur aurait reçu après l'étape une perfusion d'eau ou de sérum physiologique.
Di Luca a nié toute perfusion
"Ce déferrement est erroné, ce genre de cas débouche (habituellement) sur le classement de l'affaire. Et là, au contraire, on risque d'en arriver à déclarer la totale innocence de Di Luca seulement au terme d'une longue procédure, qui porte préjudice à la vie professionnelle d'un athlète de sa valeur", a déclaré à l'Ansa Federico Cecconi, avocat du coureur.
"L'histoire n'est pas claire et les données scientifiques ne sont pas homogènes : au-delà de la totale innocence de Danilo, sans vouloir faire de polémique, comment en arrive-t-on à demander un déferrement dans ce genre de cas?", s'est interrogé M. Cecconi.
Début décembre, Danilo Di Luca, qui courait à l'époque avec l'équipe italienne Liquigas et qui a rejoint à l'intersaison la formation suisse LPR, avait été convoqué au Coni à Rome à ce sujet et avait réfuté s'être soumis à toute perfusion.
Le coureur des Abruzzes a déjà été condamné en octobre à une suspension de trois mois pour son implication dans l'affaire "Oil for drug" visant les relations de plusieurs athlètes avec le Dr Carlo Santuccione, un médecin soupçonné de pratiques dopantes, installé près de Pescara sur le littoral adriatique.
Di Luca a déposé un recours en décembre contre cette suspension auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).