Tafi rêve d'une victoire pour clore sa carrière
Cyclisme samedi, 9 avr. 2005. 11:34 samedi, 14 déc. 2024. 16:45
COMPIEGNE, France (AFP) - L'Italien Andrea Tafi, vainqueur en 1999 de Paris-Roubaix, rêve d'une seconde victoire dimanche dans cette course qui occupe une place spéciale dans son coeur, pour clore en beauté sa carrière cycliste débutée en 1989.
"Ce n'est pas facile pour moi aujourd'hui, a déclaré samedi le Toscan, âgé de 38 ans, après une pause pour retenir ses larmes. Je ne veux pas manquer de respect aux organisateurs du Tour de Georgie, que je disputerai après (du 19 au 24 avril), mais ma dernière vraie course, ce sera demain."
Et Tafi ne compte pas faire de la figuration. "J'ai préparé la course pour gagner, pas seulement pour prendre le départ et dire adieu", souligne-t-il.
Après une première reconnaissance du parcours en février, il a établi son programme pour que sa 13e participation - "un chiffre porte-bonheur en Italie" - soit couronnée de succès.
"Pendant toutes les courses que j'ai disputées jusqu'ici, j'avais une seule chose en tête, être en forme pour Paris-Roubaix, explique l'Italien, 5e l'an dernier. J'ai donc toujours couru avec une certaine réserve, car j'avais peur de chuter ou de rencontrer un problème qui m'empêcherait de partir dans de bonnes conditions demain."
Sur le Giro comme organisateur
S'il considère que toutes ses victoires (31 au total, critériums compris) sont belles, car "elles ont nécessité de grands sacrifices", il reconnaît en effet que son succès dans l'"Enfer du Nord" est "spécial, peut-être au-delà des autres".
"En 1978 je regardais la télévision et j'ai vu le premier succès de mon idole Francesco Moser (encore vainqueur en 1979 et 1980), se souvient-il. Je rêvais d'y être."
Il fut tout près d'y arriver en 1996 (3e), mais dut laisser la victoire à son leader de la Mapei Johan Museeuw sur injonction de son directeur sportif. "Je voulais gagner mais ce n'était pas possible, explique-t-il. C'est dommage mais après tout est allé bien. C'était un premier pas pour arriver à la victoire."
Elle arriva en 1999, après une deuxième place en 1998. Quel que soit le résultat dimanche, l'Italien, également vainqueur du Tour de Lombardie (1996), de la Rochester Classic (1997), de Paris-Tours (2000) et du Tour des Flandres (2002), pourra tranquillement penser à sa reconversion.
"Dans six mois j'ouvrirai une ferme auberge chez moi en Toscane, précise-t-il. Je veux aussi faire encore quelque chose dans le cyclisme."
On le verra donc sur le Giro, qui fera étape dans son village de Lamporecchio le mois prochain, mais "comme organisateur".
"Ce n'est pas facile pour moi aujourd'hui, a déclaré samedi le Toscan, âgé de 38 ans, après une pause pour retenir ses larmes. Je ne veux pas manquer de respect aux organisateurs du Tour de Georgie, que je disputerai après (du 19 au 24 avril), mais ma dernière vraie course, ce sera demain."
Et Tafi ne compte pas faire de la figuration. "J'ai préparé la course pour gagner, pas seulement pour prendre le départ et dire adieu", souligne-t-il.
Après une première reconnaissance du parcours en février, il a établi son programme pour que sa 13e participation - "un chiffre porte-bonheur en Italie" - soit couronnée de succès.
"Pendant toutes les courses que j'ai disputées jusqu'ici, j'avais une seule chose en tête, être en forme pour Paris-Roubaix, explique l'Italien, 5e l'an dernier. J'ai donc toujours couru avec une certaine réserve, car j'avais peur de chuter ou de rencontrer un problème qui m'empêcherait de partir dans de bonnes conditions demain."
Sur le Giro comme organisateur
S'il considère que toutes ses victoires (31 au total, critériums compris) sont belles, car "elles ont nécessité de grands sacrifices", il reconnaît en effet que son succès dans l'"Enfer du Nord" est "spécial, peut-être au-delà des autres".
"En 1978 je regardais la télévision et j'ai vu le premier succès de mon idole Francesco Moser (encore vainqueur en 1979 et 1980), se souvient-il. Je rêvais d'y être."
Il fut tout près d'y arriver en 1996 (3e), mais dut laisser la victoire à son leader de la Mapei Johan Museeuw sur injonction de son directeur sportif. "Je voulais gagner mais ce n'était pas possible, explique-t-il. C'est dommage mais après tout est allé bien. C'était un premier pas pour arriver à la victoire."
Elle arriva en 1999, après une deuxième place en 1998. Quel que soit le résultat dimanche, l'Italien, également vainqueur du Tour de Lombardie (1996), de la Rochester Classic (1997), de Paris-Tours (2000) et du Tour des Flandres (2002), pourra tranquillement penser à sa reconversion.
"Dans six mois j'ouvrirai une ferme auberge chez moi en Toscane, précise-t-il. Je veux aussi faire encore quelque chose dans le cyclisme."
On le verra donc sur le Giro, qui fera étape dans son village de Lamporecchio le mois prochain, mais "comme organisateur".