TDF 2007: le parcours dévoilé
Cyclisme jeudi, 26 oct. 2006. 10:46 vendredi, 13 déc. 2024. 14:03
PARIS (AP) - Le Tour de France 2007 dont le parcours a été dévoilé jeudi à Paris pourrait réserver un suspense "hitchcockien" et pas seulement parce qu'il s'élancera de Londres le 7 juillet.
Christian Prudhomme, le nouveau directeur général de la Grande Boucle, a voulu bâtir un tracé allant "crescendo" dans la difficulté, avec pour finir des Pyrénées "plus corsée" que les Alpes qui seront abordées rapidement, dès le premier week-end de course.
La dernière étape montagneuse, le mercredi précédent le final sur les Champs-Elysées le dimanche 29 juillet, s'annonce terrible, et pas seulement par son arrivée en altitude au col d'Aubisque: elle surviendra au lendemain de la deuxième journée de repos et comprendra l'ascension du fameux col de Larrau, entré dans l'histoire du Tour de France.
"En 1996, les huit premiers de l'étape de Larrau avaient été les huit premiers du classement général final à Paris. C'est unique dans l'histoire du Tour", rappelle Prudhomme.
"Elle surviendra après une journée de repos, ce qui devrait ajouter au suspense quand on sait que les coureurs ne digèrent pas tous de la même façon les journées sans course", dit-il.
Successeur de Jean-Marie Leblanc à la tête du Tour, Christian Prudhomme a voulu "conserver les grands équilibres" tout en affirmant sa volonté de mettre en oeuvre "tout ce qui peut faire changer les schémas classiques".
Ainsi le Tour 2007 comprend six étapes de montagne au lieu de cinq en 2006 mais toujours un total de 21 cols à gravir. Les trois contre la montre individuels -prologue inclus-cumulent 117 kilomètres contre 115 l'an dernier.
Le retour du contre la montre par équipe n'est pas d'actualité, alors que les organisateurs ont réussi à supprimer l'un des deux transferts traditionnellement imposés au peloton lors des trois semaines de course. Seul est conservé celui de la remontée sur Paris, après l'ultime contre la montre individuel qui aura lieu de Cognac à Angoulême la veille de l'arrivée.
"Le Tour se jouera toujours dans la montagne et dans les contre la montre, mais j'aimerais que nous puissions retrouver les stratégies à l'ancienne, où tout peut se jouer partout", dit Prudhomme.
Ce Tour de France 2007, long de 3547 kilomètres, sera couru dans le sens des aiguilles d'une montre, avec pour la première fois de l'histoire un départ d'Angleterre.
Londres qui a battu Paris pour obtenir l'organisation des JO 2012, lancera la 94e édition du Tour par un prologue de 8 kilomètres, puis le peloton déjà passé en Angleterre en 1974 et en 1994 lors de l'inauguration du tunnel sous la manche, gagnera Canterbury le lendemain.
Le continent sera rejoint à Dunkerque, pour une deuxième étape qui conduira immédiatement le peloton en Belgique, à Gand.
Une descente via la Champagne, permettra l'arrivée en Bourgogne à Chablis.
Dès le samedi 14 juillet, le peloton attaquera la montagne, pour la première des trois étapes alpestres, menant de Bourg-en-Bresse au Grand Bornand.
Le lendemain, les coureurs découvriront Tignes, l'une des 12 villes étapes inédites. Au lendemain de la première journée de repos, la trilogie des Alpes s'achèvera par un parcours de Val d'Isère à Briançon, marqué notamment par l'ascension du col de l'Iserand et du Galibier.
Par Marseille et Montpellier, les coureurs se dirigeront vers le massif pyrénéen, avec comme hors d'oeuvre, le premier contre la montre individuel long de 54 km à Albi, lors de la 13e des 20 étapes du Tour.
Après Tignes, le Plateau de Baille sera la deuxième des trois arrivées en altitude du Tour, lors de la première étape pyrénéenne au départ de Mazamet. Le lendemain, le peloton ira de Foix à Loudenvielle, avec au programme le Portet d'Aspet, Menté, Peyersourde et le col de Port de Balès, jamais escaladé par la Grande Boucle et qui présente 10 kilomètres d'ascension à 8%.
Au lendemain de la deuxième journée de repos, les équipes affronteront le dernier volet du tryptique pyrénéen, avec la fameuse arrivée à l'Aubisque.
Par Pau puis Cahors, les coureurs gagneront Cognac, lieu du deuxième contre la montre individuel, long de 55 kilomètres.
Le lendemain, après un ultime départ d'étape de Marcoussis, clin d'oeil à l'équipe de France de rugby en préparation pour la Coupe du monde 2007, le vainqueur de la 94e édition sera désigné sur les Champs-Elysées. Il ne devrait pas succéder au vainqueur 2006, Floyd Landis, qui devrait prochainement être déchu de son titre pour dopage, après avoir été contrôlé à la testostérone.
"En 2007, le Tour de France sera attendu, observé, épié. Les affaires de l'été ont laissé des traces. Elles n'ont d'ailleurs pas livré tous leurs secrets. Mais si l'esprit qui a soufflé à Strasbourg fin juin est bien l'expression d'une volonté farouche et partagée de lutter contre le dopage, alors nous n'avons non seulement rien à craindre, mais tout à espérer de l'avenir", affirme optimiste Christian Prudhomme.
Christian Prudhomme, le nouveau directeur général de la Grande Boucle, a voulu bâtir un tracé allant "crescendo" dans la difficulté, avec pour finir des Pyrénées "plus corsée" que les Alpes qui seront abordées rapidement, dès le premier week-end de course.
La dernière étape montagneuse, le mercredi précédent le final sur les Champs-Elysées le dimanche 29 juillet, s'annonce terrible, et pas seulement par son arrivée en altitude au col d'Aubisque: elle surviendra au lendemain de la deuxième journée de repos et comprendra l'ascension du fameux col de Larrau, entré dans l'histoire du Tour de France.
"En 1996, les huit premiers de l'étape de Larrau avaient été les huit premiers du classement général final à Paris. C'est unique dans l'histoire du Tour", rappelle Prudhomme.
"Elle surviendra après une journée de repos, ce qui devrait ajouter au suspense quand on sait que les coureurs ne digèrent pas tous de la même façon les journées sans course", dit-il.
Successeur de Jean-Marie Leblanc à la tête du Tour, Christian Prudhomme a voulu "conserver les grands équilibres" tout en affirmant sa volonté de mettre en oeuvre "tout ce qui peut faire changer les schémas classiques".
Ainsi le Tour 2007 comprend six étapes de montagne au lieu de cinq en 2006 mais toujours un total de 21 cols à gravir. Les trois contre la montre individuels -prologue inclus-cumulent 117 kilomètres contre 115 l'an dernier.
Le retour du contre la montre par équipe n'est pas d'actualité, alors que les organisateurs ont réussi à supprimer l'un des deux transferts traditionnellement imposés au peloton lors des trois semaines de course. Seul est conservé celui de la remontée sur Paris, après l'ultime contre la montre individuel qui aura lieu de Cognac à Angoulême la veille de l'arrivée.
"Le Tour se jouera toujours dans la montagne et dans les contre la montre, mais j'aimerais que nous puissions retrouver les stratégies à l'ancienne, où tout peut se jouer partout", dit Prudhomme.
Ce Tour de France 2007, long de 3547 kilomètres, sera couru dans le sens des aiguilles d'une montre, avec pour la première fois de l'histoire un départ d'Angleterre.
Londres qui a battu Paris pour obtenir l'organisation des JO 2012, lancera la 94e édition du Tour par un prologue de 8 kilomètres, puis le peloton déjà passé en Angleterre en 1974 et en 1994 lors de l'inauguration du tunnel sous la manche, gagnera Canterbury le lendemain.
Le continent sera rejoint à Dunkerque, pour une deuxième étape qui conduira immédiatement le peloton en Belgique, à Gand.
Une descente via la Champagne, permettra l'arrivée en Bourgogne à Chablis.
Dès le samedi 14 juillet, le peloton attaquera la montagne, pour la première des trois étapes alpestres, menant de Bourg-en-Bresse au Grand Bornand.
Le lendemain, les coureurs découvriront Tignes, l'une des 12 villes étapes inédites. Au lendemain de la première journée de repos, la trilogie des Alpes s'achèvera par un parcours de Val d'Isère à Briançon, marqué notamment par l'ascension du col de l'Iserand et du Galibier.
Par Marseille et Montpellier, les coureurs se dirigeront vers le massif pyrénéen, avec comme hors d'oeuvre, le premier contre la montre individuel long de 54 km à Albi, lors de la 13e des 20 étapes du Tour.
Après Tignes, le Plateau de Baille sera la deuxième des trois arrivées en altitude du Tour, lors de la première étape pyrénéenne au départ de Mazamet. Le lendemain, le peloton ira de Foix à Loudenvielle, avec au programme le Portet d'Aspet, Menté, Peyersourde et le col de Port de Balès, jamais escaladé par la Grande Boucle et qui présente 10 kilomètres d'ascension à 8%.
Au lendemain de la deuxième journée de repos, les équipes affronteront le dernier volet du tryptique pyrénéen, avec la fameuse arrivée à l'Aubisque.
Par Pau puis Cahors, les coureurs gagneront Cognac, lieu du deuxième contre la montre individuel, long de 55 kilomètres.
Le lendemain, après un ultime départ d'étape de Marcoussis, clin d'oeil à l'équipe de France de rugby en préparation pour la Coupe du monde 2007, le vainqueur de la 94e édition sera désigné sur les Champs-Elysées. Il ne devrait pas succéder au vainqueur 2006, Floyd Landis, qui devrait prochainement être déchu de son titre pour dopage, après avoir été contrôlé à la testostérone.
"En 2007, le Tour de France sera attendu, observé, épié. Les affaires de l'été ont laissé des traces. Elles n'ont d'ailleurs pas livré tous leurs secrets. Mais si l'esprit qui a soufflé à Strasbourg fin juin est bien l'expression d'une volonté farouche et partagée de lutter contre le dopage, alors nous n'avons non seulement rien à craindre, mais tout à espérer de l'avenir", affirme optimiste Christian Prudhomme.