Tour d'Espagne: la 2e étape à Petacchi
Cyclisme dimanche, 5 sept. 2004. 14:38 mercredi, 11 déc. 2024. 04:29
BURGOS (AFP) - L'Italien Alessandro Petacchi (Fassa Bortolo), vainqueur de la dernière étape du Tour d'Espagne 2003, a remporté dimanche la 2e étape, la première en ligne, de l'édition 2004, entre Leon et Burgos (nord), au terme d'un sprint massif et 207 km de route.
Le Néerlandais Max van Heeswijk (US Postal), seulement 77e de l'étape, a toutefois ravi la tête du général à son coéquipier américain Floyd Landis grâce aux six secondes de bonification obtenues lors du premier sprint intermédiaire de la journée.
Habitué des victoires (18 dont 9 lors du Giro cette saison), Petacchi a pourtant pris sa tête entre les mains en signe d'incrédulité après avoir franchi la ligne devant l'Allemand Erik Zabel et l'ancien double champion du monde espagnol Oscar Freire.
"C'est une surprise", a déclaré Petacchi. "Je ne connaissais pas vraiment mon niveau car je n'ai presque pas couru depuis la chute du Tour (de France). En plus, je suis tombé en début d'étape. Là je suis vraiment fatigué mais Guido (Trenti) a fait un super travail", a ajouté l'Italien, qui n'avait pu suivre le rythme de se coéquipiers samedi lors du contre-la-montre par équipes.
Bordures
Il est vrai que le véloce italien, vainqueur de cinq étapes de la Vuelta 2003 (8 au total de sa carrière) n'avait pas mis le Tour d'Espagne à son agenda cette année. Sa chute puis son abandon dans le Tour de France lui ont fait changer ses plans au plus grand plaisir des organisateurs de la Vuelta, ravis de voir débarquer le meilleur sprinteur du monde ces deux dernières années.
L'étape, la plus longue de cette édition, a été marquée par le vent qui a provoqué des bordures. L'Espagnol Joseba Beloki, qui peine toujours à retrouver son niveau du Tour de France 2003, a été pris dans l'une d'elles et a ainsi contraint son équipe Saunier Duval à une chasse d'une vingtaine de kilomètres.
Malgré les conditions difficiles, le Néerlandais Bram Tankink et l'Espagnol Ricardo Serrano, puis le Français Julien Laidoun, ont tenté leur chance, mais les équipes de sprinteurs Fassa Bortolo et Cofidis, ainsi que l'US Postal, ont forcé le train pour arriver à un sprint massif avec près d'une heure de retard sur l'horaire prévu.
Lundi, la troisième étape devrait à nouveau être réservée aux sprinteurs, les 157,1 kilomètres entre Burgos et Soria ne comportant aucune difficulté répertoriée.
Le Néerlandais Max van Heeswijk (US Postal), seulement 77e de l'étape, a toutefois ravi la tête du général à son coéquipier américain Floyd Landis grâce aux six secondes de bonification obtenues lors du premier sprint intermédiaire de la journée.
Habitué des victoires (18 dont 9 lors du Giro cette saison), Petacchi a pourtant pris sa tête entre les mains en signe d'incrédulité après avoir franchi la ligne devant l'Allemand Erik Zabel et l'ancien double champion du monde espagnol Oscar Freire.
"C'est une surprise", a déclaré Petacchi. "Je ne connaissais pas vraiment mon niveau car je n'ai presque pas couru depuis la chute du Tour (de France). En plus, je suis tombé en début d'étape. Là je suis vraiment fatigué mais Guido (Trenti) a fait un super travail", a ajouté l'Italien, qui n'avait pu suivre le rythme de se coéquipiers samedi lors du contre-la-montre par équipes.
Bordures
Il est vrai que le véloce italien, vainqueur de cinq étapes de la Vuelta 2003 (8 au total de sa carrière) n'avait pas mis le Tour d'Espagne à son agenda cette année. Sa chute puis son abandon dans le Tour de France lui ont fait changer ses plans au plus grand plaisir des organisateurs de la Vuelta, ravis de voir débarquer le meilleur sprinteur du monde ces deux dernières années.
L'étape, la plus longue de cette édition, a été marquée par le vent qui a provoqué des bordures. L'Espagnol Joseba Beloki, qui peine toujours à retrouver son niveau du Tour de France 2003, a été pris dans l'une d'elles et a ainsi contraint son équipe Saunier Duval à une chasse d'une vingtaine de kilomètres.
Malgré les conditions difficiles, le Néerlandais Bram Tankink et l'Espagnol Ricardo Serrano, puis le Français Julien Laidoun, ont tenté leur chance, mais les équipes de sprinteurs Fassa Bortolo et Cofidis, ainsi que l'US Postal, ont forcé le train pour arriver à un sprint massif avec près d'une heure de retard sur l'horaire prévu.
Lundi, la troisième étape devrait à nouveau être réservée aux sprinteurs, les 157,1 kilomètres entre Burgos et Soria ne comportant aucune difficulté répertoriée.