Tour d'Italie : l'UCI soutient les équipes
Cyclisme mardi, 12 avr. 2005. 15:50 vendredi, 13 déc. 2024. 17:56
PARIS (AFP) - Les vingt équipes du circuit ProTour ont délivré un ultimatum implicite au Tour d'Italie, dont le départ doit être donné le 7 mai prochain, et ont obtenu le soutien de l'Union cycliste internationale (UCI), a-t-on appris mardi de source proche des officiels.
Le Conseil de l'UCI ProTour, nouveau nom du Conseil du cyclisme professionnel (CCP), qui a tenu sa première réunion lundi à Bruxelles, a approuvé la requête des équipes en désaccord avec les organisateurs du Giro.
"Les représentants de l'Association internationale des groupes cyclistes professionnels (AIGCP) ont demandé au Conseil qu'en cas de désaccord, l'obligation de participer aux épreuves en question, comme le stipule en principe le règlement de l'UCI ProTour soit levée", a déclaré l'UCI dans un communiqué publié mardi.
Cette menace, sur fond de litige financier entre les organisateurs du Giro et les équipes, s'inscrit dans le conflit ouvert depuis septembre dernier entre les organisateurs des trois grands tours (Italie, France, Espagne) et l'UCI présidée par le Néerlandais Hein Verbruggen.
Un accord minimal a été trouvé au début de l'hiver avec les trois organisateurs, qui ont refusé d'adhérer au ProTour mais ont accepté de recevoir l'ensemble des vingt équipes du ProTour dans leurs épreuves figurant au calendrier du nouveau circuit. Cette qualification d'office se double d'une obligation de participation.
Dans son communiqué, le Conseil ajoute avoir été "informé qu'un accord sur les indemnités de participation a été signé entre l'AIGCP et ASO (Tour de France) pour la période 2005-2008. Les négociations restent encore ouvertes sur ce point entre l'AIGCP et les deux autres organisateurs (RCS pour le Giro, Unipublic pour la Vuelta)".
Un plafond de 157 jours de course
L'accord entre les équipes et ASO est le renouvellement actualisé de la convention qui lie depuis plusieurs années les deux parties, souligne-t-on du côté du Tour de France.
Le Conseil a évoqué aussi les discussions qu'il mène avec les organisateurs des grands tours en qualifiant les perspectives de "très encourageantes en vue d'un accord définitif".
Sur le projet de calendrier 2006-2008, sujet central de la réunion, les responsables du ProTour ont décidé que les 157 jours de course prévus en 2005 représentent "un plafond maximal" pour des équipes formées de 25-28 coureurs.
"Cette limite ne pourra pas être dépassée dans les années à venir", a souligné le Conseil. "De ce fait, l'intégration éventuelle de nouvelles épreuves choisies parmi les nombreuses ayant manifesté leur intérêt à rejoindre l'UCI ProTour (Belgique, Angleterre, Scandinavie, Europe centrale) ne pourrait être réalisée qu'en modifiant le calendrier actuel de l'UCI ProTour".
En d'autres termes, l'inscription de ces nouvelles épreuves passera par la disparition d'autres courses du ProTour ou par la réduction de la durée de certaines d'entre elles, sujet récurrent en ce qui concerne notamment les grands tours (principalement la Vuelta et le Giro).
Enfin, les dirigeants du ProTour ont jugé "extrêmement graves" les incidents de l'arrivée de Gand-Wevelgem. Ils ont annoncé la remise d'un dossier à la commission des licences "pour juger les conséquences éventuelles au niveau de la licence de l'organisateur".
Le final de la course a été troublé le 6 avril par la présence de plusieurs véhicules qui ont favorisé le retour du Belge Nico Mattan sur l'Espagnol Juan Antonio Flecha.
Le Conseil de l'UCI ProTour, nouveau nom du Conseil du cyclisme professionnel (CCP), qui a tenu sa première réunion lundi à Bruxelles, a approuvé la requête des équipes en désaccord avec les organisateurs du Giro.
"Les représentants de l'Association internationale des groupes cyclistes professionnels (AIGCP) ont demandé au Conseil qu'en cas de désaccord, l'obligation de participer aux épreuves en question, comme le stipule en principe le règlement de l'UCI ProTour soit levée", a déclaré l'UCI dans un communiqué publié mardi.
Cette menace, sur fond de litige financier entre les organisateurs du Giro et les équipes, s'inscrit dans le conflit ouvert depuis septembre dernier entre les organisateurs des trois grands tours (Italie, France, Espagne) et l'UCI présidée par le Néerlandais Hein Verbruggen.
Un accord minimal a été trouvé au début de l'hiver avec les trois organisateurs, qui ont refusé d'adhérer au ProTour mais ont accepté de recevoir l'ensemble des vingt équipes du ProTour dans leurs épreuves figurant au calendrier du nouveau circuit. Cette qualification d'office se double d'une obligation de participation.
Dans son communiqué, le Conseil ajoute avoir été "informé qu'un accord sur les indemnités de participation a été signé entre l'AIGCP et ASO (Tour de France) pour la période 2005-2008. Les négociations restent encore ouvertes sur ce point entre l'AIGCP et les deux autres organisateurs (RCS pour le Giro, Unipublic pour la Vuelta)".
Un plafond de 157 jours de course
L'accord entre les équipes et ASO est le renouvellement actualisé de la convention qui lie depuis plusieurs années les deux parties, souligne-t-on du côté du Tour de France.
Le Conseil a évoqué aussi les discussions qu'il mène avec les organisateurs des grands tours en qualifiant les perspectives de "très encourageantes en vue d'un accord définitif".
Sur le projet de calendrier 2006-2008, sujet central de la réunion, les responsables du ProTour ont décidé que les 157 jours de course prévus en 2005 représentent "un plafond maximal" pour des équipes formées de 25-28 coureurs.
"Cette limite ne pourra pas être dépassée dans les années à venir", a souligné le Conseil. "De ce fait, l'intégration éventuelle de nouvelles épreuves choisies parmi les nombreuses ayant manifesté leur intérêt à rejoindre l'UCI ProTour (Belgique, Angleterre, Scandinavie, Europe centrale) ne pourrait être réalisée qu'en modifiant le calendrier actuel de l'UCI ProTour".
En d'autres termes, l'inscription de ces nouvelles épreuves passera par la disparition d'autres courses du ProTour ou par la réduction de la durée de certaines d'entre elles, sujet récurrent en ce qui concerne notamment les grands tours (principalement la Vuelta et le Giro).
Enfin, les dirigeants du ProTour ont jugé "extrêmement graves" les incidents de l'arrivée de Gand-Wevelgem. Ils ont annoncé la remise d'un dossier à la commission des licences "pour juger les conséquences éventuelles au niveau de la licence de l'organisateur".
Le final de la course a été troublé le 6 avril par la présence de plusieurs véhicules qui ont favorisé le retour du Belge Nico Mattan sur l'Espagnol Juan Antonio Flecha.