« C'était super dangereux » - Mathieu van der Poel
NOGARO, France - Mathieu van der Poel, même s'il a lancé son sprinteur Jasper Philipsen vers une deuxième victoire mardi dans la 4e étape du Tour de France, a critiqué un final « super dangereux » à Nogaro, marqué par trois chutes.
« C'était super dangereux, d'après moi plus dangereux qu'hier (lundi) », a jugé le leader d'Alpecin-Deceuninck à propos de l'arrivée sur le circuit automobile Paul Armagnac, après celle en légère courbe la veille en ville à Bayonne.
« On savait d'entrée que le final ici serait mouvementé. S'il y avait eu autant de virages pour une arrivée au sprint en ville, il y aurait eu des critiques. Là, comme c'est sur un circuit, tout est permis », s'est étonné MVDP, « heureux d'être resté debout ».
Trois chutes ont émaillé les derniers hectomètres, notamment celle de son compatriote Fabio Jakobsen, l'un des meilleurs finisseurs du peloton, qui a rejoint l'arrivée avec une grande partie de l'épaule droite et du dos à vif. Il souffre seulement de « dermabrasion » selon le directeur général de son équipe Soudal-Quick Step Patrick Lefevere.
Ordonnateur du train de Caleb Ewan, l'Italien Jacopo Guarnieri (35 ans), tombé lui aussi, est resté longuement à terre, souffrant manifestement d'une clavicule.
L'un des vétérans du peloton, l'Espagnol Luis Leon Sanchez (39 ans), équipier de Mark Cavendish, a chuté également.