LE PUY-EN-VELAY (AFP) - Le Tour de France, qui organise également Paris-Nice endeuillée mercredi par le décès du Kazakh Andrei Kivilev, s'est déclaré favorable à un changement de règlementation afin d'assurer une plus grande sécurité des coureurs cyclistes.

Sans parler nommément du port obligatoire du casque, un communiqué de la direction de la course a estimé que le problème devait être de nouveau posé, douze ans après une première tentative pour l'imposer aux professionnels.

"Le décès d'un coureur sur le lieu de son travail, alors qu'il pratique son sport, constitue un choc. Il en appelle à la fatalité puisque l'accident ne peut être imputé à aucune circonstance autre que les dangers de la vie en peloton", a estimé l'organisateur de l'épreuve.

"Mais il va de nouveau en appeler aux moyens de protection qui sont aujourd'hui à la disposition des coureurs. Ils sont plus performants qu'il y a dix ans. Ils sont faits pour éviter de pareils drames. Et, comme pour la circulation routière, il y a des moments où la liberté individuelle doit s'effacer devant la règle civique. Nous pensons que les autorités, publiques autant que sportives, devront de nouveau se pencher sur le problème", a ajouté le Tour de France en faisant part de son émotion.

La direction de l'épreuve a rendu hommage à Kivilev, "coureur de petit gabarit mais de grand talent", et a évoqué sa "gentillesse et son bon caractère".

Kivilev est décédé mercredi matin à Saint-Etienne (centre-est) au lendemain de sa chute dans la deuxième étape de Paris-Nice.