"Ullrich le menteur"
Cyclisme mercredi, 4 avr. 2007. 10:15 samedi, 14 déc. 2024. 04:09
BERLIN - "Le sport allemand a définitivement perdu un de ses héros", à l'image du quotidien populaire Bild, la presse attaque, comme jamais auparavant, "Jan Ullrich le menteur", au lendemain de la confirmation par la justice qu'il était bien en relation avec le docteur Eufemiano Fuentes.
"Jan Ullrich a détruit à jamais son propre mythe", accuse Bild dans un éditorial: le quotidien le plus lu d'Allemagne a, depuis le début de l'affaire Fuentes/Ullrich en mai, eu une position ambivalente à l'égard du coureur cycliste le plus titré et célèbre du pays.
C'est le seul journal à qui Ullrich acceptait encore de se confier, pour y dénoncer les "manipulations" et affirmer son innocence, pour y montrer son bonheur de jeune marié après les semaines de détresse suite à son exclusion par son équipe T-Mobile du Tour de France 2006.
Depuis mardi et l'annonce du parquet de Bonn sur les neuf poches de sang retrouvées au cabinet de Fuentes attribuées à Ullrich, Bild en a assez.
"On ne veut plus entendre (tes théories sur des manipulations), Jan. C'est tout simplement insupportable et embarrassant", accuse le quotidien populaire.
"Une chose est désormais sûre", martèle de son côté le Berliner Zeitung: "Ullrich a menti: durant sa carrière en affirmant qu'il était propre, quand Fuentes a été arrêté et même au moment de ses adieux larmoyants fin février à Hambourg".
Ullrich n'est pas encore convaincu de dopage: le parquet de Bonn se contente d'observer que son sang était "entreposé" au cabinet de Fuentes et ses défenseurs affirment très sérieusement dans Bild qu'il y a autant de chance que "ce soit à des fins de dopage que pour en faire du boudin".
Mais "il est convaincu de mensonge", observe Die Welt: "Il n'était pas sans faiblesses à la différence d'un Lance Arsmtrong implacable machine à gagner et c'est pourquoi il était aimé, il était un peu l'un d'entre nous".
"Ce mensonge est la dernière déception dans une relation entre lui et nous qui avait déjà été, comme aucune autre avant, bien mise à l'épreuve", conclut le quotidien.
"Jan Ullrich a détruit à jamais son propre mythe", accuse Bild dans un éditorial: le quotidien le plus lu d'Allemagne a, depuis le début de l'affaire Fuentes/Ullrich en mai, eu une position ambivalente à l'égard du coureur cycliste le plus titré et célèbre du pays.
C'est le seul journal à qui Ullrich acceptait encore de se confier, pour y dénoncer les "manipulations" et affirmer son innocence, pour y montrer son bonheur de jeune marié après les semaines de détresse suite à son exclusion par son équipe T-Mobile du Tour de France 2006.
Depuis mardi et l'annonce du parquet de Bonn sur les neuf poches de sang retrouvées au cabinet de Fuentes attribuées à Ullrich, Bild en a assez.
"On ne veut plus entendre (tes théories sur des manipulations), Jan. C'est tout simplement insupportable et embarrassant", accuse le quotidien populaire.
"Une chose est désormais sûre", martèle de son côté le Berliner Zeitung: "Ullrich a menti: durant sa carrière en affirmant qu'il était propre, quand Fuentes a été arrêté et même au moment de ses adieux larmoyants fin février à Hambourg".
Ullrich n'est pas encore convaincu de dopage: le parquet de Bonn se contente d'observer que son sang était "entreposé" au cabinet de Fuentes et ses défenseurs affirment très sérieusement dans Bild qu'il y a autant de chance que "ce soit à des fins de dopage que pour en faire du boudin".
Mais "il est convaincu de mensonge", observe Die Welt: "Il n'était pas sans faiblesses à la différence d'un Lance Arsmtrong implacable machine à gagner et c'est pourquoi il était aimé, il était un peu l'un d'entre nous".
"Ce mensonge est la dernière déception dans une relation entre lui et nous qui avait déjà été, comme aucune autre avant, bien mise à l'épreuve", conclut le quotidien.