Ullrich n'a rien à avouer
Cyclisme jeudi, 24 mai 2007. 09:33 vendredi, 13 déc. 2024. 05:24
BERLIN - L'ancien coureur professionnel Jan Ullrich, vainqueur du Tour de France 1997 n'a, selon son avocat jeudi, aucun aveu à faire alors que quatre de ses anciens coéquipiers de l'équipe Telekom ont admis avoir eu recours au dopage dans la deuxième moitié des années 1990.
"Il n'y aura pas de déballage par Jan Ullrich dans cette direction", a déclaré Peter-Michael Diestel, l'un des avocats d'Ullrich, à la chaîne de télévision ZDF.
"Ullrich, avec son talent exceptionnel, n'avait pas besoin de se doper", a poursuivi l'avocat.
Quelques heures après ces propos, l'agent d'Ullrich, Wolfgang Strohband, annonçait que "Diestel ne représentait plus Jan Ullrich et ne pouvait plus parler en son nom".
Diestel a réagi à cette remarque en reconnaissant qu'il existait "des divergences d'opinions".
"C'est moi qui ai décidé d'arrêter de le représenter: j'attaquerai en justice tout personne qui dit le contraire", a-t-il déclaré au quotidien Bild à paraître vendredi.
Escroquerie
Ullrich, licencié par T-Mobile en juillet 2006 après son implication dans l'affaire Puerto, a mis un terme à sa carrière en février en assurant "n'avoir rien à se reprocher" et n'avoir jamais triché".
Il fait l'objet d'une plainte pour escroquerie, en l'absence de délit de dopage en Allemagne, instruite par le parquet de Bonn.
"On peut se demander où se trouve l'escroquerie quand on voit le fonctionnement de l'équipe Telekom décrit par Messieurs Dietz et Henn", deux anciens coureurs Telekom qui ont avoué s'être dopés, a souligné Peter-Michael Diestel.
"Jan Ullrich n'est pas médecin mais sportif de haut niveau: à cet égard, il avait toute confiance dans la direction de son équipe", a souligné l'avocat qui s'est spécialisé dans la défense d'athlètes soupçonnés de dopage.
Peut-être pour offrir une porte de sortie à Ullrich, M. Diestel a toutefois espéré une amnistie: "Le but ne doit pas être de poursuivre les athlètes, mais plutôt de de combattre dans son ensemble les pratiques dopantes dans le cyclisme".
"Il faut qu'on prenne conscience qu'il n'est pas possible de rouler à 40 km/h dans un col des Pyrénées ou faire des étapes de 250 km sans stimulants: il faut dire adieux aux courses-record", a-t-il conclu.
"Il n'y aura pas de déballage par Jan Ullrich dans cette direction", a déclaré Peter-Michael Diestel, l'un des avocats d'Ullrich, à la chaîne de télévision ZDF.
"Ullrich, avec son talent exceptionnel, n'avait pas besoin de se doper", a poursuivi l'avocat.
Quelques heures après ces propos, l'agent d'Ullrich, Wolfgang Strohband, annonçait que "Diestel ne représentait plus Jan Ullrich et ne pouvait plus parler en son nom".
Diestel a réagi à cette remarque en reconnaissant qu'il existait "des divergences d'opinions".
"C'est moi qui ai décidé d'arrêter de le représenter: j'attaquerai en justice tout personne qui dit le contraire", a-t-il déclaré au quotidien Bild à paraître vendredi.
Escroquerie
Ullrich, licencié par T-Mobile en juillet 2006 après son implication dans l'affaire Puerto, a mis un terme à sa carrière en février en assurant "n'avoir rien à se reprocher" et n'avoir jamais triché".
Il fait l'objet d'une plainte pour escroquerie, en l'absence de délit de dopage en Allemagne, instruite par le parquet de Bonn.
"On peut se demander où se trouve l'escroquerie quand on voit le fonctionnement de l'équipe Telekom décrit par Messieurs Dietz et Henn", deux anciens coureurs Telekom qui ont avoué s'être dopés, a souligné Peter-Michael Diestel.
"Jan Ullrich n'est pas médecin mais sportif de haut niveau: à cet égard, il avait toute confiance dans la direction de son équipe", a souligné l'avocat qui s'est spécialisé dans la défense d'athlètes soupçonnés de dopage.
Peut-être pour offrir une porte de sortie à Ullrich, M. Diestel a toutefois espéré une amnistie: "Le but ne doit pas être de poursuivre les athlètes, mais plutôt de de combattre dans son ensemble les pratiques dopantes dans le cyclisme".
"Il faut qu'on prenne conscience qu'il n'est pas possible de rouler à 40 km/h dans un col des Pyrénées ou faire des étapes de 250 km sans stimulants: il faut dire adieux aux courses-record", a-t-il conclu.