Un médaillé passe aux aveux
Cyclisme mercredi, 27 févr. 2008. 14:25 vendredi, 13 déc. 2024. 17:40
BERLIN - L'ancien coureur cycliste allemand Robert Lechner, médaillé de bronze de l'épreuve du kilomètre des Jeux olympiques de Séoul en 1988, a reconnu dans un journal allemand à paraître jeudi avoir eu recours au dopage durant sa carrière.
"J'ai utilisé des substances prohibées", a avoué dans les colonnes du quotidien Frankfurter Allgemeinen Zeitung Lechner qui représentait la RFA en 1988.
"Il est le temps de faire toute la lumière sur le passé", s'est justifié Lechner, aujourd'hui âgé de 41 ans, avant d'assurer que des responsables de la Fédération allemande de cyclisme étaient, à l'époque, au courant du recours au dopage.
"On m'a fortement conseillé de prendre des produits garantissant ma santé et permettant d'améliorer mes performances", a-t-il souligné sans vouloir préciser les noms de personnes l'ayant aidé à se doper ou des produits absorbés.
"J'étais habitué à prendre des médicaments, j'avais l'impression qu'il était évident pour notre encadrement médical qu'il fallait aller jusqu'à la limite. Comme cela semblait avoir aucun impact sur ma santé, que les doses absorbées étaient minimes, que c'était impossible à détecter après deux jours et que j'avais plus de puissance musculaire, cela m'aidait à passer outre ma mauvaise conscience", a poursuivi Lechner qui a mis un terme à sa carrière en 1992.
Le pistard allemand a expliqué avoir noté dans un agenda toutes ses prises de produits dopants: il a ainsi terminé sa "cure" avant les JO-1988 le 8 août, plus d'un mois avant le début des épreuves du kilomètre sur piste à Séoul.
Les aveux de Lechner sont un nouveau coup dur pour la Fédération allemande de cyclisme, dont plusieurs cadres, médecins et entraîneurs ont déjà été mis en cause par d'anciens coureurs dans des opérations de dopage dans les années 1990.
Le cyclisme en Allemagne a perdu en moins de deux ans tout son crédit avec les affaires Jan Ullrich et Patrik Sinkewitz, sans oublier les aveux de la plupart des anciens coureurs de l'équipe Telekom.
"J'ai utilisé des substances prohibées", a avoué dans les colonnes du quotidien Frankfurter Allgemeinen Zeitung Lechner qui représentait la RFA en 1988.
"Il est le temps de faire toute la lumière sur le passé", s'est justifié Lechner, aujourd'hui âgé de 41 ans, avant d'assurer que des responsables de la Fédération allemande de cyclisme étaient, à l'époque, au courant du recours au dopage.
"On m'a fortement conseillé de prendre des produits garantissant ma santé et permettant d'améliorer mes performances", a-t-il souligné sans vouloir préciser les noms de personnes l'ayant aidé à se doper ou des produits absorbés.
"J'étais habitué à prendre des médicaments, j'avais l'impression qu'il était évident pour notre encadrement médical qu'il fallait aller jusqu'à la limite. Comme cela semblait avoir aucun impact sur ma santé, que les doses absorbées étaient minimes, que c'était impossible à détecter après deux jours et que j'avais plus de puissance musculaire, cela m'aidait à passer outre ma mauvaise conscience", a poursuivi Lechner qui a mis un terme à sa carrière en 1992.
Le pistard allemand a expliqué avoir noté dans un agenda toutes ses prises de produits dopants: il a ainsi terminé sa "cure" avant les JO-1988 le 8 août, plus d'un mois avant le début des épreuves du kilomètre sur piste à Séoul.
Les aveux de Lechner sont un nouveau coup dur pour la Fédération allemande de cyclisme, dont plusieurs cadres, médecins et entraîneurs ont déjà été mis en cause par d'anciens coureurs dans des opérations de dopage dans les années 1990.
Le cyclisme en Allemagne a perdu en moins de deux ans tout son crédit avec les affaires Jan Ullrich et Patrik Sinkewitz, sans oublier les aveux de la plupart des anciens coureurs de l'équipe Telekom.