Un parcours spectaculaire
Tour de France mardi, 25 juin 2013. 09:13 mercredi, 11 déc. 2024. 06:37PARIS - Le Ventoux, le jour de la Fête nationale française, et l'Alpe d'Huez, escaladée pour la première fois à deux reprises dans la même étape, s'annoncent comme deux des (nombreux) temps forts prévisibles du Tour de France qui débute samedi.
Christian Prudhomme, directeur du Tour, a fait le choix d'un parcours spectaculaire et surtout esthétique, avec un départ inédit en Corse à partir de samedi.
Pour la première fois depuis près d'un demi-siècle (1966), un routier-sprinteur pourra s'emparer du maillot jaune, à Bastia, au soir de l'étape inaugurale. Les deux journées suivantes (Ajaccio, Calvi), en revanche, concernent davantage des puncheurs dans des difficultés allant crescendo.
Après le contre-la-montre par équipes de Nice et la visite de l'arc méditerranéen (Marseille, Montpellier), la course aborde la haute montagne le 6 juillet. Deux étapes pyrénéennes, l'enchaînement Pailhères-Ax d'abord, les cols des Pyrénées centrales le lendemain, concluent la première séquence du Tour, a priori propice aux rebondissements.
Les Alpes privilégiées
La deuxième semaine s'ouvre par l'un des deux « chronos » du Tour. Le parcours de 33 kilomètres, plat, mène au Mont-Saint-Michel. Commence alors une traversée nord-ouest / sud-est de la France, favorable aux routiers-sprinteurs (Tours, Saint-Amand-Montrond, Lyon), jusqu'à la longue approche du Ventoux, le 14 juillet. Le sommet du Mont Chauve est atteint après 242,5 kilomètres, soit l'étape la plus longue de cette édition à la veille du second jour de repos.
Le troisième et dernier acte, dans les Alpes, multiplie les difficultés. Le contre-la-montre en surplomb des eaux scintillantes du lac de Serre-Ponçon présente deux montées et deux descentes sur 32 kilomètres. Le lendemain (18 juillet), le Tour grimpe par deux fois à l'Alpe d'Huez, avec entre-temps la descente très technique du col de Sarenne à négocier.
Deux autres étapes de montagne suivent, dans l'hypothèse où la hiérarchie devrait être clarifiée. La première présente cinq cols pour rejoindre le Grand-Bornand, la seconde arrive au Semnoz au-dessus d'Annecy à la veille du retour vers la capitale.
La dernière étape, entre les splendeurs du château de Versailles et la perspective triomphale de l'Arc de Triomphe sur les Champs-Élysées, n'est là, le 21 juillet, que pour ajouter un lustre supplémentaire, en fin de journée, à la centième édition de la plus grande course cycliste du monde.