Un parcours tout-terrain pour le TDF
Cyclisme mardi, 28 juin 2011. 11:38 jeudi, 12 déc. 2024. 20:06
PARIS - Le parcours du Tour de France 2011 aborde le plus de terrains possibles, de la sortie du passage du Gois samedi à la parade sur les Champs-Élysées le 24 juillet.
Pyrénées et Alpes, pour le centenaire de la première ascension du Galibier, restent les immuables temps forts. Mais les organisateurs cherchent de plus en plus à varier les éléments, surtout dans la première des trois semaines de course, avant la haute montagne.
« C'est ce que nous avons tenté de faire cette année, explique le directeur du Tour Christian Prudhomme. Il y a des arrivées de plaine (Redon, lundi) faites pour les sprinteurs purs genre Cavendish, des montées avec une pente peu prononcée comme au Mont des Alouettes (samedi) pour des sprinteurs puncheurs type Hushovd, des pentes plus prononcées (Mûr-de-Bretagne, mardi) pour des coureurs comme Philippe Gilbert ».
Adepte du changement afin de bousculer les habitudes des équipes, aux stratégies souvent stéréotypées, le directeur du Tour a renoncé, comme en 2008, au traditionnel prologue ou contre-la-montre d'ouverture. Un seul « chrono » est prévu, à Grenoble, à la veille de l'arrivée, sur un tracé sélectif testé au récent Dauphiné.
Agnel pour « toit » de la course
En l'absence de bonifications d'arrivées, le classement de la première semaine risque de dépendre étroitement du contre-la-montre par équipes des Essarts, dimanche prochain, bien que la distance soit limitée à 23 kilomètres. À moins que le vent (« l'élément le plus important après la montagne », rappelle Prudhomme) soit utilisé pour jouer un mauvais tour à quelques favoris.
Les premiers reliefs interviennent à partir de la neuvième étape (Super-Besse). Le Tour passe deux jours dans le Massif central, suivis d'un répit de deux jours dans le Tarn, et aborde le 14 juillet ses premiers sommets (l'inédite Hourquette d'Ancizan, le Tourmalet, Luz-Ardiden).
L'Aubisque, située à distance de l'arrivée, devrait peser moins que le Plateau de Beille, la grande ascension de l'Ariège qui conclut le triptyque pyrénéen le 16 juillet. Les Alpes, elles aussi, se répartissent sur trois journées après la transition entre les deux massifs (Montpellier, repos, Gap).
Au lendemain de l'étape italienne de Pinerolo, le Tour s'attaque à trois sommets. Agnel, le majestueux col-frontière à l'altitude de 2744 mètres -le « toit » de cette 98e édition-, Izoard et Galibier forment une trilogie hors catégorie. Mais le maillot jaune aura tout à craindre de la journée du lendemain.
En 109 kilomètres, la course franchit le Galibier, escaladé cette fois par le versant nord, le plus raide, suit la longue descente vers Bourg-d'Oisans et rejoint les hauteurs de l'Alpe d'Huez, pour la quatrième arrivée au sommet de l'épreuve. De quoi ravir les grimpeurs.
Pyrénées et Alpes, pour le centenaire de la première ascension du Galibier, restent les immuables temps forts. Mais les organisateurs cherchent de plus en plus à varier les éléments, surtout dans la première des trois semaines de course, avant la haute montagne.
« C'est ce que nous avons tenté de faire cette année, explique le directeur du Tour Christian Prudhomme. Il y a des arrivées de plaine (Redon, lundi) faites pour les sprinteurs purs genre Cavendish, des montées avec une pente peu prononcée comme au Mont des Alouettes (samedi) pour des sprinteurs puncheurs type Hushovd, des pentes plus prononcées (Mûr-de-Bretagne, mardi) pour des coureurs comme Philippe Gilbert ».
Adepte du changement afin de bousculer les habitudes des équipes, aux stratégies souvent stéréotypées, le directeur du Tour a renoncé, comme en 2008, au traditionnel prologue ou contre-la-montre d'ouverture. Un seul « chrono » est prévu, à Grenoble, à la veille de l'arrivée, sur un tracé sélectif testé au récent Dauphiné.
Agnel pour « toit » de la course
En l'absence de bonifications d'arrivées, le classement de la première semaine risque de dépendre étroitement du contre-la-montre par équipes des Essarts, dimanche prochain, bien que la distance soit limitée à 23 kilomètres. À moins que le vent (« l'élément le plus important après la montagne », rappelle Prudhomme) soit utilisé pour jouer un mauvais tour à quelques favoris.
Les premiers reliefs interviennent à partir de la neuvième étape (Super-Besse). Le Tour passe deux jours dans le Massif central, suivis d'un répit de deux jours dans le Tarn, et aborde le 14 juillet ses premiers sommets (l'inédite Hourquette d'Ancizan, le Tourmalet, Luz-Ardiden).
L'Aubisque, située à distance de l'arrivée, devrait peser moins que le Plateau de Beille, la grande ascension de l'Ariège qui conclut le triptyque pyrénéen le 16 juillet. Les Alpes, elles aussi, se répartissent sur trois journées après la transition entre les deux massifs (Montpellier, repos, Gap).
Au lendemain de l'étape italienne de Pinerolo, le Tour s'attaque à trois sommets. Agnel, le majestueux col-frontière à l'altitude de 2744 mètres -le « toit » de cette 98e édition-, Izoard et Galibier forment une trilogie hors catégorie. Mais le maillot jaune aura tout à craindre de la journée du lendemain.
En 109 kilomètres, la course franchit le Galibier, escaladé cette fois par le versant nord, le plus raide, suit la longue descente vers Bourg-d'Oisans et rejoint les hauteurs de l'Alpe d'Huez, pour la quatrième arrivée au sommet de l'épreuve. De quoi ravir les grimpeurs.