OTTAWA  Les responsables de Cyclisme Canada se sont dit déçus d'apprendre que le cycliste sur route William Goodfellow avait enfreint les règles antidopage et échoué un test réalisé lors d'une course disputée au mois d'août.

Le Centre canadien pour l'éthique dans le sport (CCÉS) a annoncé dans un communiqué que Goodfellow serait suspendu pour une période de deux ans.

Le CCÉS a précisé que l'échantillon prélevé lors d'un test effectué le 24 août a permis de détecter la présence de clenbutérol et de darbépoétine, des substances permettant d'améliorer les performances.

Le cycliste montréalais a décidé de ne pas se prévaloir de son droit de prendre part à une audience et a accepté la suspension de deux ans.

Goodfellow, qui porte les couleurs de Silber Pro Cycling, a participé au Championnat cycliste canadien cette année. Il s'était classé 33e du contre-la-montre individuel et s'est retiré de l'épreuve sur route.

Dans un communiqué publié jeudi, le président de Cyclisme Canada, John Tolkamp, a affirmé qu'il n'y avait aucune place en cyclisme pour les tentatives délibérées de tricher car, a-t-il noté, elles minent les bases éthiques du sport et les valeurs promues par une compétition équitable.

«Nous avons toujours déclaré, et nous continuerons de clamer haut et fort que tricher pour obtenir des performances n'est pas tolérable, et ne sera jamais toléré. Nous soutenons sans équivoque une approche propre de la victoire, de la part de tous les cyclistes canadiens. Nous collaborons étroitement avec le Centre canadien pour l'éthique dans le sport à tous les niveaux, et nous continuerons inlassablement de le faire pour promouvoir un sport sans drogue.»

Tolkamp affirme que Cyclisme Canada a fait preuve de beaucoup de vigilance au sein de la communauté canadienne du cyclisme, et que l'association nationale va continuer d'intensifier ses efforts constants d'éducation pour avoir un sport propre.

«Même s'il est déconcertant de constater une infraction de dopage, ce n'est qu'à force d'appliquer une vigilance constante par l'entremise de tests visant à démasquer les tricheurs, et d'intensifier les campagnes éducatives pour prévenir les infractions, que nous pourrons débarrasser notre sport de ce problème incessant», a ajouté le président de Cyclisme Canada.