Un vrai gâchis pour le président du TDF
Cyclisme samedi, 5 août 2006. 09:56 mercredi, 11 déc. 2024. 13:42
PARIS (AFP) - Le directeur du Tour de France cycliste, Christian Prudhomme, a évoqué samedi un "vrai gâchis" après l'annonce du contrôle positif subi par le vainqueur, l'Américain Floyd Landis.
"Le coup dur, on l'a reçu surtout la semaine dernière", a déclaré à l'AFP le directeur du Tour. "On sait très bien que la contre-analyse confirme presque toujours le premier résultat. C'est un sentiment de vrai gâchis que l'on ressent mais avec l'envie de se battre très fort".
"On ne peut tolérer que le maillot jaune soit souillé", a ajouté Christian Prudhomme, décidé à "lutter avec la plus farouche énergie contre le fléau du dopage".
"Au-delà du cas Landis, de façon générale, il faut que les managers, les responsables d'équipes, les médecins ou plutôt les prétendus médecins, soient eux aussi sanctionnés", a estimé le directeur du Tour en se situant sur une ligne dure.
Pour Christian Prudhomme, l'une des raisons d'espérer dans ce combat tient à la position des des parraineurs d'équipe, "à l'image de ce que font T-Mobile et Gerolsteiner en Allemagne".
"Il faut que les sponsors s'investissent dans ce domaine. Que l'autonomie sportive soit nécessaire pour une équipe, c'est une évidence. Mais le sponsor ne peut se désintéresser de ce qui se pratique", a souligné le directeur de la Grande Boucle, qui est allé au départ du Tour d'Allemagne en début de semaine.
Un électrochoc
"Il existe une vraie ferveur pour le cyclisme. Mais les gens ne veulent pas être floués, dupés, et nous, les organisateurs, non plus", a-t-il poursuivi.
"Si les sponsors d'équipe s'investissent, s'ils sont dans une volonté affirmée, on avancera. T-Mobile va au bout de cette démarche et j'ai le même sentiment pour Gerolsteiner et les équipes françaises. En Espagne, il y a une volonté politique de lutter contre le dopage. Ce sont de vraies raisons d'espérer", a ajouté Christian Prudhomme en revenant sur les évènements précédant le départ du Tour à Strasbourg.
Plusieurs des favoris de l'épreuve (Ullrich, Basso, Mancebo) ont été écartés par leurs équipes respectives à cause de leur implication dans l'affaire du réseau présumé de dopage sanguin en Espagne. Par la suite, l'Allemand Jan Ullrich a été licencié par l'équipe T-Mobile qui est en train de procéder à un grand ménage dans son effectif.
"A Strasbourg, on avait dit que l'on avait gagné une bataille et que d'autres suivraient. Mais on ne s'attendait pas à ce que les moments douloureux reviennent aussi vite", a reconnu Christian Prudhomme en faisant le parallèle avec l'installation des radars automatiques sur les routes françaises.
"Quand les radars ont été installés, on a pris énormément de monde. Cela ne veut pas dire qu'il y a de plus en plus de gens qui roulaient vite. Je suis convaincu que depuis 1998 (l'affaire Festina), les choses ont changé. Mais, l'affaire (Landis) fait mal. C'est un électrochoc. On n'a pas envie que le maillot jaune soit souillé", a conclu le directeur du Tour.
"Le coup dur, on l'a reçu surtout la semaine dernière", a déclaré à l'AFP le directeur du Tour. "On sait très bien que la contre-analyse confirme presque toujours le premier résultat. C'est un sentiment de vrai gâchis que l'on ressent mais avec l'envie de se battre très fort".
"On ne peut tolérer que le maillot jaune soit souillé", a ajouté Christian Prudhomme, décidé à "lutter avec la plus farouche énergie contre le fléau du dopage".
"Au-delà du cas Landis, de façon générale, il faut que les managers, les responsables d'équipes, les médecins ou plutôt les prétendus médecins, soient eux aussi sanctionnés", a estimé le directeur du Tour en se situant sur une ligne dure.
Pour Christian Prudhomme, l'une des raisons d'espérer dans ce combat tient à la position des des parraineurs d'équipe, "à l'image de ce que font T-Mobile et Gerolsteiner en Allemagne".
"Il faut que les sponsors s'investissent dans ce domaine. Que l'autonomie sportive soit nécessaire pour une équipe, c'est une évidence. Mais le sponsor ne peut se désintéresser de ce qui se pratique", a souligné le directeur de la Grande Boucle, qui est allé au départ du Tour d'Allemagne en début de semaine.
Un électrochoc
"Il existe une vraie ferveur pour le cyclisme. Mais les gens ne veulent pas être floués, dupés, et nous, les organisateurs, non plus", a-t-il poursuivi.
"Si les sponsors d'équipe s'investissent, s'ils sont dans une volonté affirmée, on avancera. T-Mobile va au bout de cette démarche et j'ai le même sentiment pour Gerolsteiner et les équipes françaises. En Espagne, il y a une volonté politique de lutter contre le dopage. Ce sont de vraies raisons d'espérer", a ajouté Christian Prudhomme en revenant sur les évènements précédant le départ du Tour à Strasbourg.
Plusieurs des favoris de l'épreuve (Ullrich, Basso, Mancebo) ont été écartés par leurs équipes respectives à cause de leur implication dans l'affaire du réseau présumé de dopage sanguin en Espagne. Par la suite, l'Allemand Jan Ullrich a été licencié par l'équipe T-Mobile qui est en train de procéder à un grand ménage dans son effectif.
"A Strasbourg, on avait dit que l'on avait gagné une bataille et que d'autres suivraient. Mais on ne s'attendait pas à ce que les moments douloureux reviennent aussi vite", a reconnu Christian Prudhomme en faisant le parallèle avec l'installation des radars automatiques sur les routes françaises.
"Quand les radars ont été installés, on a pris énormément de monde. Cela ne veut pas dire qu'il y a de plus en plus de gens qui roulaient vite. Je suis convaincu que depuis 1998 (l'affaire Festina), les choses ont changé. Mais, l'affaire (Landis) fait mal. C'est un électrochoc. On n'a pas envie que le maillot jaune soit souillé", a conclu le directeur du Tour.