"Une cuvée exceptionnelle"
Cyclisme dimanche, 27 juil. 2003. 11:09 jeudi, 12 déc. 2024. 21:38
PARIS (AFP) - Le Français Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France cycliste, a apprécié la cuvée "exceptionnelle" de l'édition du Centenaire, dominée par l'Américain Lance Armstrong dont il n'est pas sûr qu'il se trouve sur le déclin.
Par ailleurs, Hinault ne semble pas inquiet pour le cyclisme français et, selon lui, il s'agit juste d'"une question de patience".
Q: Comment jugez-vous la cuvée 2003 du Tour de France?
R: "Elle a été exceptionnelle à tous les niveaux: sur le plan sportif, mais aussi du spectacle et de l'organisation. Ce fut une fête totale. Avec du suspense jusqu'au bout car, même dimanche, avec de telles incertitudes atmosphériques, tout pouvait basculer."
Q: Peut-on parler de déclin concernant Lance Armstrong?
R: "Ce n'est pas sûr. Il a certes connu des mauvais passages mais s'est ressaisi sur la fin en faisant un super contre-la-montre et en montrant dans l'étape de Luz-Ardiden qu'il était toujours là. Le sera-t-il longtemps encore? Je n'en sais rien. Il peut fort bien ne pas être au départ du Tour l'an prochain."
Q: Les Français ont-ils été à la hauteur de l'événement?
R: "Je trouve qu'ils se sont réveillés. Ils ont fait pas mal de choses, notamment dans la première partie. Richard Virenque et Jean-Patrick Nazon ont eu le maillot jaune. Il a manqué un mètre à Carlos Da Cruz. On n'a peut-être pas d'athlète de très haut niveau. Mais tous les pays ont connu ce genre de trous au niveau de l'élite. Regardez les Belges, cela été le vide après Eddy Merckx. Les Néerlandais n'ont vécu que par la présence de Joop Zoetemelk. Il en a été de même en Espagne avant Pedro Delgado et Miguel Indurain. Le cyclisme espagnol est maintenant en pleine renaissance à l'heure où l'on enregistre une poussée des Etats-Unis et des pays de l'Est. Pour la France, c'est juste une question de patience. Il n'y a pas d'autres remèdes."
Par ailleurs, Hinault ne semble pas inquiet pour le cyclisme français et, selon lui, il s'agit juste d'"une question de patience".
Q: Comment jugez-vous la cuvée 2003 du Tour de France?
R: "Elle a été exceptionnelle à tous les niveaux: sur le plan sportif, mais aussi du spectacle et de l'organisation. Ce fut une fête totale. Avec du suspense jusqu'au bout car, même dimanche, avec de telles incertitudes atmosphériques, tout pouvait basculer."
Q: Peut-on parler de déclin concernant Lance Armstrong?
R: "Ce n'est pas sûr. Il a certes connu des mauvais passages mais s'est ressaisi sur la fin en faisant un super contre-la-montre et en montrant dans l'étape de Luz-Ardiden qu'il était toujours là. Le sera-t-il longtemps encore? Je n'en sais rien. Il peut fort bien ne pas être au départ du Tour l'an prochain."
Q: Les Français ont-ils été à la hauteur de l'événement?
R: "Je trouve qu'ils se sont réveillés. Ils ont fait pas mal de choses, notamment dans la première partie. Richard Virenque et Jean-Patrick Nazon ont eu le maillot jaune. Il a manqué un mètre à Carlos Da Cruz. On n'a peut-être pas d'athlète de très haut niveau. Mais tous les pays ont connu ce genre de trous au niveau de l'élite. Regardez les Belges, cela été le vide après Eddy Merckx. Les Néerlandais n'ont vécu que par la présence de Joop Zoetemelk. Il en a été de même en Espagne avant Pedro Delgado et Miguel Indurain. Le cyclisme espagnol est maintenant en pleine renaissance à l'heure où l'on enregistre une poussée des Etats-Unis et des pays de l'Est. Pour la France, c'est juste une question de patience. Il n'y a pas d'autres remèdes."