Une gastro-entérite a ralenti Prémont
Cyclisme dimanche, 20 mai 2012. 18:14 samedi, 14 déc. 2024. 08:25
Ralentie par une foudroyante gastro-entérite survenue plus tôt cette semaine, Marie-Hélène Prémont (Rocky Mountain, à 8 min 21 s) a pris le 21e rang, dimanche, à la Coupe du monde de vélo de montagne de La Bresse, disputée dans les Vosges, en France.
Dans une lutte l'opposant Emily Batty (Subaru-Trek, à 3 min 51 s) pour la deuxième et dernière place disponible au sein de l'équipe olympique canadienne, l'Ontarienne a pris avantage sur la Québécoise à cette dernière épreuve comptant dans le processus de qualification en terminant neuvième.
La Norvégienne Gunn-Rita Dahle (Multivan Merida) a été la première à franchir l'arrivée. Meneuse avec moins d'un demi-tour à faire, l'Américaine Katerina Nash (Luna Pro) a chuté dans une descente technique. Quelques instants plus tard, l'ancienne multiple championne du monde prenait la tête pour être la première à franchir l'arrivée, signant ainsi sa première victoire en Coupe du monde depuis 2008.
La Canadienne et championne du monde en titre, Catharine Pendrel (Luna Pro, à 1 min 12 s), a pris le quatrième rang. Troisième, la Française Julie Bresset (SR Suntour - Peisey Vallandry, à 55 s) conserve son maillot de meneuse au classement de la Coupe du monde.
Chez les hommes, Max Plaxton a été le meilleur canadien en prenant le 9e rang tandis que la veille, à l'épreuve féminine des moins de 23 ans, Andréanne Pichette avait mérité une 11e place.
« C'est sûr que le résultat n'est pas à la hauteur de ce que je voulais faire. J'aurais préféré attraper une grippe plutôt qu'une gastro, sauf qu'on ne décide pas », a commenté Prémont, ajoutant que plusieurs autres athlètes ont attrapé ce virus, dont le Suisse et champion du monde 2009 Nino Schurter, qui n'a pas pris le départ dimanche.
« Dimanche dernier, après l'étape disputée en République tchèque, je suis tombée malade. Je n'ai pas voulu ébruiter la nouvelle, mais j'ai eu une gastro et j'ai été incapable de manger de dimanche à mardi. Mon copain qui m'accompagne a lui aussi été malade. Aujourd'hui (dimanche), j'ai connu un excellent départ et un bon premier tour, sauf qu'après, je n'avais plus rien dans les jambes. L'énergie n'était qu'en surface et non en réserve. »
L'ancienne championne canadienne a pu commencer à s'alimenter convenablement à compter de mercredi, mais cela a été insuffisant pour se battre à armes égales sur le sélectif parcours français. Malgré tout, la médaillée d'argent des Jeux d'Athènes et ex-championne de la Coupe du monde s'est présentée confiante à la ligne de départ dimanche matin.
« J'ai essayé de rester positive même si je n'arrivais pas à manger. Mercredi, lorsque nous sommes allés rouler dans le parcours, mes jambes étaient quand même bonnes, alors je pouvais être optimiste. Par contre, faire une course et faire un entraînement, ce sont deux choses différentes. Il n'y avait pas d'endroit pour récupérer dans la montée, alors c'était pénible à chaque fois. J'avais le goût d'arrêter à chaque tour, mais j'ai quand même pu finir la course. »
L'équipe olympique canadienne de vélo de montagne sera connue le 20 juin. La Québécoise, ne s'en cache pas : ses chances de participer à ses troisièmes Jeux olympiques ne sont pas énormes, sauf qu'elle refuse de lancer la serviette.
« Je ne suis pas super optimiste. Par contre, la sélection ne sera pas basée uniquement sur les résultats, mais aussi à partir des critères du protocole et la maladie et les blessures qui entrent dans les critères exceptionnels. Aujourd'hui, je pense que c'était des circonstances exceptionnelles. Je ne peux donc pas me baser là-dessus, mais je ne peux pas me dire que mes chances sont à zéro non plus. Si jamais ça se passe pas, il y a d'autres défis comme les Championnats du monde. Tant que nous ne serons pas le 20 juin, je ne dirai pas que je n'irai pas. »
Dans une lutte l'opposant Emily Batty (Subaru-Trek, à 3 min 51 s) pour la deuxième et dernière place disponible au sein de l'équipe olympique canadienne, l'Ontarienne a pris avantage sur la Québécoise à cette dernière épreuve comptant dans le processus de qualification en terminant neuvième.
La Norvégienne Gunn-Rita Dahle (Multivan Merida) a été la première à franchir l'arrivée. Meneuse avec moins d'un demi-tour à faire, l'Américaine Katerina Nash (Luna Pro) a chuté dans une descente technique. Quelques instants plus tard, l'ancienne multiple championne du monde prenait la tête pour être la première à franchir l'arrivée, signant ainsi sa première victoire en Coupe du monde depuis 2008.
La Canadienne et championne du monde en titre, Catharine Pendrel (Luna Pro, à 1 min 12 s), a pris le quatrième rang. Troisième, la Française Julie Bresset (SR Suntour - Peisey Vallandry, à 55 s) conserve son maillot de meneuse au classement de la Coupe du monde.
Chez les hommes, Max Plaxton a été le meilleur canadien en prenant le 9e rang tandis que la veille, à l'épreuve féminine des moins de 23 ans, Andréanne Pichette avait mérité une 11e place.
« C'est sûr que le résultat n'est pas à la hauteur de ce que je voulais faire. J'aurais préféré attraper une grippe plutôt qu'une gastro, sauf qu'on ne décide pas », a commenté Prémont, ajoutant que plusieurs autres athlètes ont attrapé ce virus, dont le Suisse et champion du monde 2009 Nino Schurter, qui n'a pas pris le départ dimanche.
« Dimanche dernier, après l'étape disputée en République tchèque, je suis tombée malade. Je n'ai pas voulu ébruiter la nouvelle, mais j'ai eu une gastro et j'ai été incapable de manger de dimanche à mardi. Mon copain qui m'accompagne a lui aussi été malade. Aujourd'hui (dimanche), j'ai connu un excellent départ et un bon premier tour, sauf qu'après, je n'avais plus rien dans les jambes. L'énergie n'était qu'en surface et non en réserve. »
L'ancienne championne canadienne a pu commencer à s'alimenter convenablement à compter de mercredi, mais cela a été insuffisant pour se battre à armes égales sur le sélectif parcours français. Malgré tout, la médaillée d'argent des Jeux d'Athènes et ex-championne de la Coupe du monde s'est présentée confiante à la ligne de départ dimanche matin.
« J'ai essayé de rester positive même si je n'arrivais pas à manger. Mercredi, lorsque nous sommes allés rouler dans le parcours, mes jambes étaient quand même bonnes, alors je pouvais être optimiste. Par contre, faire une course et faire un entraînement, ce sont deux choses différentes. Il n'y avait pas d'endroit pour récupérer dans la montée, alors c'était pénible à chaque fois. J'avais le goût d'arrêter à chaque tour, mais j'ai quand même pu finir la course. »
L'équipe olympique canadienne de vélo de montagne sera connue le 20 juin. La Québécoise, ne s'en cache pas : ses chances de participer à ses troisièmes Jeux olympiques ne sont pas énormes, sauf qu'elle refuse de lancer la serviette.
« Je ne suis pas super optimiste. Par contre, la sélection ne sera pas basée uniquement sur les résultats, mais aussi à partir des critères du protocole et la maladie et les blessures qui entrent dans les critères exceptionnels. Aujourd'hui, je pense que c'était des circonstances exceptionnelles. Je ne peux donc pas me baser là-dessus, mais je ne peux pas me dire que mes chances sont à zéro non plus. Si jamais ça se passe pas, il y a d'autres défis comme les Championnats du monde. Tant que nous ne serons pas le 20 juin, je ne dirai pas que je n'irai pas. »